Messages | Nouvelle branche de discussion | Répondre | Rechercher | | Médicaments anti-douleur : 9 erreurs à éviter Posté par spy le 18/06/2016 17:19:00 | MÉDICAMENTS ANTI DOULEUR : 9 ERREURS À ÉVITER
Advil®, Doliprane®, Tramadol®, Codéine®... Plusieurs médicaments sont efficaces pour soulager les douleurs lors de rhume, maux de dos, de tête... Mais il y a certaines erreurs à éviter quand on les prend pour ne pas abîmer son foie, ses reins et plus généralement mettre en danger sa santé.
Erreur 1 : attendre le dernier moment pour prendre son antidouleur
Une grande majorité de gens qui souffrent de douleurs chroniques ou aigües attendent le dernier moment pour se soigner. Une erreur importante surtout avec la prise d'antidouleurs qui sont plus efficaces lorsqu'ils sont pris avant que la douleur ne soit à son maximum.
Pourquoi ? Les antidouleurs entraînent une réaction cognitive qui interdit le passage de la douleur jusqu'au cerveau. "C'est pour ça qu'il est beaucoup plus difficile de faire disparaître la douleur lorsqu'elle est installée", explique Martial Fraysse, pharmacien. D'où la nécessité de respecter la prescription du médecin trois fois par jour pour être sûr que la douleur ne revienne pas.
Erreur 2 : prendre du Doliprane® et du Fervex® en même temps
Dolirhume®, Fervex®, Actifed®... Une des premières erreurs commises par les patients est de prendre un antidouleur prescrit par le médecin et d'y ajouter une dose de paracétamol qu'ils ont obtenu sans ordonnance pour soulager le mal de tête par exemple.
Cela favorise le surdosage.
Pourquoi ? "Trop de patients ignorent que certains des antidouleurs prescrits contiennent déjà du paracétamol mais comme la dose est plus faible, ils rajoutent un Doliprane® pour soulager le mal de tête. Cela peut entraîner le dépassement de la dose recommandée et exposer à un risque de toxicité hépatique."
Erreur 3 : mélanger Lexomil® et Tramadol®
Hypnotiques, antidépresseurs, anxiolytiques... Les psychotropes sont des médicaments qui agissent sur le système nerveux afin de réduire des troubles comme l'insomnie, la dépression ou l'angoisse.
Très puissants, il n'est pas recommandé de les mélanger avec un traitement à base d'antidouleurs.
Pourquoi ? "Leur interaction renforce les effets secondaires comme les troubles respiratoires, l' endormissement ou la somnolence , ce qui est très dangereux lorsqu'on conduit ou même au travail", met en garde le pharmacien.
Erreur 4 : croire que l'effervescent est le plus efficace
Effervescents ou comprimés, quels sont les antidouleurs les plus efficaces ? Pour le pharmacien, aucun des deux.
Le mieux ce sont les nouveautés sous forme de capsules ou les formules dites "flash".
Pourquoi ? "C'est une question de biodisponibilité. Les capsules sont conçues pour être plus facilement et plus rapidement absorbées ce qui couvre mieux le phénomène", explique notre interlocuteur.
Erreur 5 : prendre de la codéine quand est constipé
Les effets secondaires des antidouleurs, comme des autres médicaments, sont propres à chacun.
"Chez les personnes sensibles, la codéine utilisée comme antalgique est très puissante et peut causer des problèmes gastro-intestinaux comme la constipation, c'est l'un des effets secondaires les plus rapportés", rapporte Martial Fraysse, pharmacien.
Ce n'est pas tout : elle peut aussi entraîner une somnolence , des nausées et des vomissements ce qui rend sa prise dangereuse pour les personnes qui sont au volant ou aux commandes de machines dangereuses pendant leur travail.
Erreur 6 : prendre de l'Advil® sans penser aux dangers pour les reins
L'ibuprofène (Advil® fait partie de la famille des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), des traitements contre-indiqués en cas de problème rénaux. "J'ai déjà vu une patiente devoir faire une dialyse parce qu'elle avait trop pris d'Ibuprofène®", se souvient Martial Fraysse, pharmacien.
Pourquoi ? Les AINS agissent en inhibant la synthèse des prostaglandines à l’origine d’une vasoconstriction des vaisseaux rénaux et une diminution de la perfusion du rein pouvant conduire à une insuffisance rénale fonctionnelle.
Erreur 7 : arrêter le traitement quand on n'a plus mal
S'il est important de ne pas dépasser la prescription du médecin, il faut faire de même en ne la stoppant pas avant.
Pourquoi ? "L'erreur est d'en prendre uniquement lorsqu'on a mal. Au bout d'un certains temps on se dit je n'ai plus mal alors j'arrête le traitement. Sauf qu'il y a un risque que la douleur se manifeste de nouveau et à ce moment elle sera beaucoup plus difficile à soulager.
A noter : si une fois le traitement terminé vous ne constater aucune amélioration mieux vaut retourner voir votre médecin.
Erreur 8 : prendre plus de 8 grammes de paracétamol
Très consommé et disponible sans ordonnance, le paracétamol n'en reste pas moins dangereux. "Le surdosage de paracétamol est la première cause d'indication de greffe hépatique en raison d'une hépatite aigüe grave", a révélé le professeur Dominique Larray, hépato-gastro-entérologue au journal Le Figaro .
Pourquoi ? "Il existe une dose à ne pas dépasser. Avec l'automédication le danger est encore plus grand. Au-delà de 8 grammes par jour ( 5-6 selon d' autres sources) il y a un risque de toxicité pour le foie qui peut être mortel ", met en garde Martial Fraysse, pharmacien. Ce n'est pas pour rien que le médecin recommande de respecter avec vigilance les intervalles de prise.
Erreur 9 : sous-estimer le pouvoir addictif des antidouleurs
Parce qu'on peut les acheter sans ordonnance et qu'ils sont peu onéreux, la majorité des antalgiques semblent inoffensifs.
Pourtant "comme tous traitements pris sur une longue durée il y a un risque d'addiction" rappelle Martial Fraysse.
Les signes : "Si un patient se rend compte que lorsqu'il ne prend pas d'antidouleurs, il ne se sent pas bien, il faut en parler au médecin ou au pharmacien.
Etre soulagé c'est bien mais être accro c'est pire" conclut le spécialiste.
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