Messages | Nouvelle branche de discussion | Répondre | Rechercher | | Avc avc avc Posté par spy le 03/05/2020 01:09:36 | 10 conseils pour éviter l'AVC
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Validé par Pr Jean-Philippe Neau - Neurologue
Vous avez de l'hypertension, du cholestérol, du diabète, des migraines ou quelques kilos en trop ? Vous êtes à risque d'AVC !
on vous explique comment vous mettre à l'abri !
Sommaire
1 - AVC : Attention au surpoids !
2 - AVC : Faites baisser votre tension !
3 - AVC : Gare au cholestérol, diabète et aux triglycérides !
4 - AVC : Quid du traitement hormonal substitutif de la ménopause ?
5 - AVC : Arrêtez de fumer surtout si vous êtes migraineux(se) !
6 - Contre l'AVC : Croquez les fruits et légumes
7 - AVC : Misez sur les omega 3
8 - Contre l'AVC : Marchez !
9 - Contre l'AVC : Un peu d'alcool mais pas trop
10 - AVC : Ne multipliez pas les facteurs de risque !
11 - A lire aussi
AVC : Attention au surpoids !
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Une étude publiée en 2002 a montré qu'un indice de masse corporelle supérieur à 30 double les risques d'être victime d'un accident vasculaire cérébral.
"L'obésité favorise les maladies cardiovasculaires et donc l'AVC", confirme le Pr Jean-Philippe Neau, chef du service de neurologie du CHU de Poitiers.
Plus récemment, on a découvert que la répartition de la graisse était à elle seule un signe d'alerte : lorsqu'elle est plutôt localisée au niveau du ventre, elle est plus dangereuse que lorsqu'elle est répartie sur tout le corps.
En pratique. Le rapport tour de taille sur tour de hanche devrait être inférieur à 0,95 chez l'homme et 0,80 chez la femme.
AVC : Faites baisser votre tension artérielle
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"L'hypertension artérielle est l'un des deux facteurs de risque les plus importants lorsque l'on parle d'accident vasculaire cérébral", explique le Pr Jean-Philippe Neau, chef du service de neurologie du CHU de Poitiers.
"Le mieux est donc de se maintenir en dessous des valeurs de 140 mm pour la pression systolique et 90 mm pour la pression diastolique.
Lorsque l'on est diabétique, il est même recommandé de descendre sous les chiffres 130 et 80."
En pratique :
Faites vérifier régulièrement votre tension, car l'hypertension passe souvent inaperçue dans la mesure où elle ne provoque pas de symptômes, et évitez de manger trop salé.
AVC : Gare au cholestérol, diabète et aux triglycérides !
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"Le deuxième risque majeur d'accident vasculaire cérébral est le mauvais état des vaisseaux sanguins", explique le Pr Jean-Philippe Neau, chef du service de neurologie du CHU de Poitiers.
"Tout ennemi du système cardiovasculaire est potentiellement dangereux en matière d'AVC.
Cholestérol et diabète sont donc particulièrement à surveiller."
Le diabète qui fragilise les vaisseaux multiplie le risque par 2. L'excès de cholestérol et de triglycérides qui favorise la formation de caillots le multiplie par 1,3 !
En pratique : Des analyses de sang pratiquées une fois par an permettent de réduire ces facteurs de risque. Les premières mesures à prendre sont bien souvent diététiques (manger plus équilibré.
AVC : Quid du traitement hormonal substitutif de la ménopause ?
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Le traitement hormonal substitutif de la ménopause a fait grand bruit voici quelques années et bien des maux lui ont été attribués. En ce qui concerne les risques d'AVC, deux attitudes sont à envisager, pour le Pr Jean-Philippe Neau, chef du service de neurologie du CHU de Poitiers :
"On observe un risque légèrement plus élevé chez les femmes sans antécédents, tout dépend alors du bénéfice attendu et des autres facteurs de risques associés.
En revanche, on s'abstient d'en prescrire à une femme qui a déjà eu un premier accident vasculaire cérébral."
En pratique :
Côté association cigarette-THS, "les études manquent pour établir si cette synergie est aussi dangereuse que le duo cigarette-pilule contraceptive." Mais dans le doute, mieux vaut peut-être s'abstenir!
AVC : Arrêtez de fumer surtout si vous êtes migraineux(se) !
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"Chez le fumeur, le risque d'accident vasculaire cérébral est doublé.
Attention, s'il s'agit d'une femme qui en plus suit un traitement contraceptif et qui est migraineuse, le risque est multiplié par 20 à 30 !", insiste le Pr Jean-Philippe Neau,
Le tabagisme passif favoriserait également l'AVC.
Quant à la migraine, elle est, à elle seule, un facteur de risque lorsqu'elle est avec aura, c'est-à-dire qu'elle s'accompagne de symptômes visuels (scintillements, images dentelées, stocomes...) ou neurologiques (fourmillement, engourdissements...). "On suppose que la migraine avec aura implique plus les vaisseaux intracrâniens que la migraine sans aura qui, elle, implique les gros vaisseaux méningés..."
En pratique : Arrêtez de fumer et consultez en cas de migraines.
Contre l'AVC : Croquez les fruits et légumes
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"Bien sûr, il faut connaître les facteurs de risques, mais il est important aussi de promouvoir les facteurs de protections.
C'est le cas notamment des fibres et des vitamines contenues dans les fruits et légumes",
explique le Pr Jean-Philippe Neau,
En pratique :
misez sur les nutriments particulièrement en vedette dans certaines études : la vitamine C présente dans les agrumes, les fruits rouges et les légumes à feuilles vertes, et le potassium que l'on trouve dans les légumes secs (haricots, lentilles), les pommes de terre, le chocolat et certains poissons (la morue, le flétan, le thon et le saumon).
AVC : Misez sur les omega 3
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"Les omega 3 ont eux aussi une action protectrice vis-à-vis de l'accident vasculaire cérébral",
note le Pr jean-Philippe Neau,
Dès 2001, une étude publiée dans la revue internationale JAMA a montré chez des groupes de femmes suivies pendant 14 ans une baisse significative d'AVC par thrombose (mais pas par hémorragie cérébrale) lorsqu'elles consommaient du poisson deux à trois fois par semaine.
En pratique.
Les omega 3 sont présents dans les poissons gras (saumon, thon, sardine, maquereau), les graines de lin et l'huile de colza.
Contre l'AVC : Marchez !
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"L'activité physique fait fonctionner le myocarde et donc tonifie le système cardiovasculaire. Elle aide aussi à équilibrer son poids. C'est donc un excellent moyen de prévenir les AVC", insiste le Pr Jean-Philippe Neau,
En pratique.
Si vous n'êtes pas sportif (ve) et que l'eau de la piscine vous semble décidément trop froide et trop javellisée, enfilez de bonnes chaussures et allez vous promener : 30 minutes de marche à pied quotidiennes constituent une sorte de panacée universelle contre tous les maux de notre civilisation du "trop" (de gras et de sucre notamment).
Contre l'AVC : Un peu d'alcool mais pas trop
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"Une petite quantité d'alcool, représentant un ou deux verres de vin par jour, possède un effet protecteur vis-à-vis des accidents ischémiques (artères qui se bouchent)", affirme le Pr Jean-Philippe Neau,
"Si les études sont plus nombreuses pour le vin que pour les autres alcools, tous ont le même effet, qu'il s'agisse de l'aquavit, de la vodka, ou de la bière. Ce ne sont donc pas les polyphénols du vin qui sont ici mis à contribution. Certains pensent même que cet effet d'une consommation modérée pourrait être dû non pas à l'alcool en lui-même mais à la modération en toute chose que pourraient adopter les sujets étudiés."
En tout cas, les AVC d'origine hémorragique, sont, eux, tout à fait corrélés avec une consommation excessive d'alcool
AVC : Ne multipliez pas les facteurs de risque !
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"En matière d'AVC, il est des facteurs de risque contre lesquels on ne peut rien : les antécédents familiaux, lorsqu'un ascendant a été victime d'AVC, et l'âge.
En revanche, tous les autres sont d'origine environnementale, ils dépendent de nos habitudes de vie : sédentarité ou pratique sportive, consommation de tabac ou pas, alimentation saine ou déséquilibrée.
Et il faut le savoir, les facteurs de risque ne s'ajoutent pas, ils se multiplient", met en garde le Pr Jean-Philippe Neau
A nous de jouer donc pour protéger notre cerveau.
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COMMENT RECONNAITRE UN AVC ?
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Validé par Pr Sonia Alamowitch - Neurologue, chef de service de Neurologie et d'Urgences Neurovasculaires (Hôpital Saint Antoine)
La fréquence de l’AVC (accident vasculaire cérébral) augmente à partir de 55 ans. Signe d’alerte le plus fréquent : une baisse brutale de la force musculaire.
Mais l’attaque se manifeste aussi par d’autres troubles (maux de tête, problèmes de vue, d’équilibre...) qu’il faut prendre au sérieux.
Sommaire
1 - AVC = maux de tête
2 - AVC = troubles du langage
3 - AVC = troubles de la vue
4 - AVC = paralysie partielle
5 - AVC = des symptômes toujours brutaux
6 - AVC : comment réagir ?
7 - Accident ischémique transitoire (AIT) : à surveiller !
8 - Les premiers examens médicaux
AVC = maux de tête
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"Le mal de tête brutal, explosif peut être le signe d’une rupture d’un vaisseau, provoquant une hémorragie au niveau des méninges, c’est-à-dire de l’enveloppe du cerveau", explique Sonia Alamowitch.
Cependant la neurologue met en garde : tout mal de tête ne justifie pas un appel au Samu.
"Par exemple, la migraine concerne une moitié de la tête et s’installe progressivement.
Ce qui caractérise la douleur lors d’une hémorragie cérébrale, c’est sa BRUSQUE APPARITION :
les patients décrivent une douleur explosive qui s’installe en l’espace de quelques secondes à quelques minutes au maximum. "
AVC = troubles du langage
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L’AVC peut se manifester par une soudaine incapacité à parler, à tenir des propos cohérents (par exemple, des mots qui n’en sont pas ou semblent sans suite, ni sens), ou des difficultés à articuler convenablement alors que la minute précédente la parole était fluide.
Face à de tels symptômes, il faut réagir vite et appeler immédiatement le 15.
Si vous ne parvenez plus à vous exprimer, il faut alerter quelqu’un qui puisse appeler à l’aide à votre place.
AVC = troubles de la vue
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La perte de la vue, brutale, est l’un des trois principaux symptômes possibles d’un accident vasculaire cérébral.
"D’un seul coup, la personne ne voit plus rien ou perçoit tout de façon grisée ou floue.
Ces sensations peuvent concerner un seul œil ou les deux yeux.
Même si le phénomène est transitoire et que la vision normale revient très vite, il faut immédiatement téléphoner au Samu (15)", insiste le Dr Alamowitch. "C’est un signe d’alerte très courant et très caractéristique de l’AVC."
AVC = paralysie partielle
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"La paralysie de l’AVC est une perte de force, soudaine, dans une partie du corps.
Ce peut être un bras, une jambe, le visage ou, le plus souvent, tout un côté du corps.
Cette perte de la force musculaire peut provoquer un affaissement de la personne", explique Sonia Alamowitch, neurologue.
Afin de mieux évaluer cette flaccidité, vous pouvez pratiquer des tests très simples :
essayez de tendre les bras ou les jambes.
Le membre touché ne pourra se contracter ou ne répondra pas correctement aux ordres envoyés par le cerveau.
Au niveau du visage, tentez de sourire ou de montrer les dents :
si un coin de la bouche a tendance à pendre, il faut appeler les secours.
Même chose, bien sûr si vous observez ces symptômes chez une personne de votre entourage.
Dès que l’on suspecte un AVC, il faut immédiatement appeler le Samu, en précisant bien l’état de la personne (d’où l’importance des tests expliqués précédemment) et surtout l’heure où sont survenues les symptômes.
"Si une artère est bouchée, il existe un traitement nommé thrombolyse.
Administré par perfusion en cas d'artère bouchée par un caillot, elle permet de dissoudre ce dernier.
Elle doit être mise en route dans les trois à quatre heures trente (suivant les dernières études) suivant les premiers symptômes. Plus le traitement est donné rapidement, plus le cerveau est irrigué à nouveau, moins il souffre et plus on augmente les chances de guérison", insiste le Dr Sonia Alamowitch, neurologue.
Accident ischémique transitoire (AIT) : à surveiller !
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Certains signes doivent mettre la puce à l’oreille même s’ils ne durent que quelques instants !
Il faut quand même consulter en urgence un spécialiste de l’AVC.
Comme l’explique le Dr Alamowitch, neurologue, "il peut s’agir d’un accident ischémique transitoire (AIT).
En clair : un caillot a bouché une artère mais a réussi cette fois à se dissoudre tout seul.
Résultat : le risque d’un nouvel accident plus grave, demeure.
Dans 30 % des cas, un AVC est précédé d’un AIT.
Consulter en urgence permet alors d’affiner le diagnostic et de comprendre les causes de cet épisode, puis de mettre en route des traitements adéquats (anti-plaquettaires comme l’aspirine par exemple, anticholestérol, contre l’hypertension ou le diabète) ainsi que les mesures qui diminuent les risques de récidives."
Les premiers examens médicaux
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Une fois prise en charge par l’équipe médicale, la personne qui vient d’avoir un AVC passe une IRM ou un scanner cérébral.
"Cette première phase est capitale, car elle permet de faire la différence entre un accident ischémique ou infarctus (obstruction d’un vaisseau sanguin par un caillot) et une hémorragie cérébrale (dans le cerveau) ou méningée (dans les tissus qui enveloppent le cerveau).
C’est important car les traitements sont très différents dans les deux cas : s’il s’agit d’une hémorragie, on ne peut évidemment pas donner des médicaments destinés à fluidifier le sang."
A noter : les accidents ischémiques représentent 85% de l’ensemble des AVC et les hémorragies 15%
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