Symbolic
1. Symbolic
2. Zero Tolerance
3. Empty Words
4. Sacred Serenity
5.1, 000 Eyes
6. Without Judgement
7. Crystal Mountain
8. Misanthrope
9. Perennial Quest
Line-up :
Chuck Schuldiner- Chant/Guitare lead
Gene Hoglan- Batterie
Bobby Koelble- Guitare lead
Kelly Conlon- Basse
Symbolic succède aux deux précédents albums de Death qui nous livraient un nouveau Death. A savoir un côté brutal et puéril totalement délaissé et l'abondance de richesses mélodiques, réfléchies.
Petit problème que l'on remarque lors de l'ouverture du disque : Andy Larocque ? Steve Digiorgio ? Diantre où sont ils passés ?
Et oui malheureusement on ne le pensait mais l'équipe de l'apogée de Death est dissoute, mais heureusement deux perles subsistent, l'éternel Chuck Schuldiner (Bizarrement !!!) et l'irremplaçable Gene Hoglan. Alors la nouvelle équipe fait face... Et s'en sort parfaitement !
Elle n'affecte en rien le géni de Chuck Schuldiner, alors bien sûr le bassiste est loin d'avoir le feeling et la qualité de jeu de Digiorgio et le guitariste n'empoche pas des soli de la force de Andy LaRocque mais le tout est quand même très acceptable.
Dans la continuité de "Individual Tought Patterns", "Symbolic" propose un même death mélodique, juteux, puissant et furieux comme il s'en est fait la renommée ainsi toutes les compos sont dans la continuité du précédent en accentuant le fait des parties de chant qui deviennent de plus en plus efficaces comme sur "Zero Tolerance" où la voix complète parfaitement le riff du tueur tranchant au possible. Les effets de voix sont les mêmes, c'est-à-dire une voix death écorchée qui commence pencher plus vers le black, les refrains sont deux fois plus puissants et plus travaillés je citerais bien sûr "Zero Tolerance", mais aussi "Misanthrope" et "Empty Words" qui ne sont pas sans proposer un chant étrangement accrocheur.
La production est la plus bonne, ma préférée de death. Elle est peut-être un peu fade mais les guitares ont gagné en puissance et sont beaucoup plus carrées, peut-être le manque de chorus sur les gros riffs engendre cela. Cette puissance des guitares implique le retrait d'une basse qui était exceptionnellement bien distinguable sur "Individual tought patterns", mais se fait quand même très bien entendre. Et puis la batterie arrive à son apogée et propose enfin un son très puissant, en effet les tomes sont plus puissants, et la double pédale est très méchante. Un son tout à fait délectable que Gene Hoglan ne se permettra pas de gâcher bêtement.
Les riffs paraissent encore plus diversifiés, et l'album débute sur le plus gros riff de l'album "Symbolic", une chanson qui fait vite ses preuves avec son talent de décharge de puissance impénétrable.
Les changements de rythmes sont encore plus présents et l'univers maître de death, c'est-à-dire ce côté progressif carré qui présentaient des structures très simples mais avec de constants changements rythmes et de temps sont encore bien là. Ainsi écoutez donc "Zero Tolerance" et prenez ce riff qui suit le refrain qui part d'une rapidité exécrable après cette transcendantale de lourdeur.
Et de suite les pièces se distinguent d'une facilité méprisable. On diffère aussitôt "Empty Words", une pièce magnifique qui débute sur des plans acoustiques mélodieux et s'exécute à nous passer multiples plans mélodiques disposant ainsi un bon tapping qui délivre un refrain d'une beauté incomparable posté sur un riff ultra mélodique et terriblement accrocheur. Ainsi les parties mélodiques qui suivent sont d'autant plus exceptionnels après le solo un superbe chorus terriblement harmonieux.
Les paroles pondus par Chuck sont de plus en plus réfléchis et critiquent maintenant la société ("Empty Words, 1,000 eyes", "Zero Tolerance"...) mais proposent aussi des réflexions philosophiques ("Without judgement", "Misanthrope"...) dont mon niveau en la matière est trop insuffisant pour vous faire part de ses réflexions.
Les parties de solos sont, certes, moins impressionnantes que sur "Individual Tought Patterns" mais aussi moins condensées qu'elles ne l'étaient et Chuck se libère à poser des chorus un peu partout dans la chanson, citons l'excellente partie mélodique de "Without Judgement" qui nous laisse à nos larmes par sa beauté.
Un album tout aussi sincère que l'était l'homme, une œuvre qui ne peut seulement que nous faire évoquer cette amère nostalgie.
Si l'album est plus abordable en tout point il démontre aussi de bonnes pièces remplies de puissance. "Misanthrope" et ses riffs d'une force pétante nous démontre que le côté chez Death est toujours présent ou bien "1.000 Eyes" soit dit le titre le plus direct de l'album qui s'amuse à lancer un jeu de Hoglan exceptionnelle et un riff, suivant la rage du refrain, qui est très beau, un chorus excellent digne du feeling de Schuldiner sur un double grosse caisse toujours aussi professionnelle.
Alors bien sûr ma critique sur les soli est peut-être tout aussi injustifiée que l'album possède toujours ce feeling infatigable qui nous rend de magnifiques œuvres. La pièce la plus mélodique qu'est "Crystal Mountain" nous le prouve ; parsemée de guitare acoustiques apaisantes et d'un tapping atmosphérique qui nous envoie directe le solo le plus inspiré de death, loin d'être technique mais d'un feeling que personne ne s'aventure à imiter. Aussi il existe "Misanthrope" qui est ma première écoute de Death, alors autant vous dire tout de suite que les soli sont aussi tous très bien maîtrisés.
L'album s'achève sur une pièce énigmatique, et tout en douceur sur une fin acoustique prenante de "Perennial Quest", qui est bienvenue après la structure quelque peu ennuyante de la chanson, mais que dire la beauté de ces soli et autres parties claires sont à pleurer remplaçant ainsi avec finesse une première partie un peu trop lourde.
Chuck Schuldiner nous livre son album le plus travaillé, le plus abordable, le plus professionnelle. Peut-être aussi le meilleur ?
En tout cas c'est une offrande qui nous fait regretter la mort d'un homme profond.
Re: Death : Symbolic Posté par the g le 03/02/2006 17:15:00
Aucun commentaire sur death jeunes incultes !! c'est triste !! Il faut remedier à ca tu écoutes du bon son amigo !et tes chroniques sont bien faites continu !!
Je ne sais pas si tu connais Gojira mais c'est LE groupe death frenchi du moment à ne pas manquer sur scene !!
D'ailleur j'estime que le death americain est un peu mort depuis quelque temps. Par contre ca bouge en France avec Gojira, Scarve (nul sur scene mais albums excellent) et autres Empalot !!
Vive le bourrin made in france et j'en place une pour pitbull in the nursery (des zami d'ami qui sorte bientot leur album) dont le site et très bien fait !! Il y a des titres en écoute alors n'hesite pas !!
G