Le panache de Chavanel Posté par rmcriolo le 11/07/2012 00:06:26
On ne va pas faire semblant de découvrir que Sylvain Chavanel est l'un des plus grands coureurs français du peloton. Pendant un bon bout de temps, on s'est demande si son départ vers Quick Step était réellement une excellente idée. En tant que leader exclusif d'équipe, comme il l'était du temps ou il évoluait chez Cofidis, n'aurait-il pas eu un palmarès légèrement plus garni ? Plus le temps avance, plus on pense que non. L'équipe belge, et surtout son manager historique Patrick Lefevere lui ont fait passer un cap. Il a apprit l'art d'être actif dans une course, que ce soit lors d'une classique ou pour une course a étape. L'ex petit protégé de Jean René Bernaudeau le démontre encore depuis le départ du Tour a Liège car les premières étapes de la Grande Boucle démontrent qu'il est en grande forme en ce mois de Juillet. Des le prologue, le champion de France annonçait clairement la couleur. Sa troisième place derrière Cancellara et Wiggins, pour quelques centimes de secondes.
Mais c'est surtout le lendemain qu'il nous surprit. Vu le trace de la première étape qui emmenait à Seraing, on s'attendait à le voir dans le groupe des favoris mais peut être pas à pareille fête. Il se mit a attaquer des le pied de la montée finale. Malheureusement, il fut reprit.
Rebelote à Boulogne-sur-Mer
Deux jours plus tard, l'étape qui emmène à Boulogne-sur-Mer relevait également de ses compétences de puncheur qui aime enchaîner les bosses comme en classiques. Encore une fois, il se plia en quatre pour repousser Fabian Cancellara a plus de 7 secondes pour lui chipper la tunique jaune. Pour cela, il lance une accélération juste avant un virage complique pour faire rapidement la différence. Ce qui montre l'importance de différence les petits détails insignifiant du parcours. Encore une fois, sa tentative ne portera pas ses fruits car il ne comptera que douze secondes d'avance au maximum qu'il ne conservera pas dans la montée finale très compliquée.
Même hier, lors d'une étape très linéaire, il trouva la force de tenter une nouvelle fois sa chance à dix kilomètres de l'arrivée. Cette fois encore, la tentative de l'ex champion de France sur route en 2011 était vouée à l'échec donc il était logique de lui demander la raison de ces attaques incessantes "je suis qu'a 7 petites secondes du maillot jaune. Comme je connais bien le parcours, j'attaque au moment opportun même si je sais que ce sera dur. J'ai les jambes et je trouve ça normal de faire un peu de spectacle pour les gens au bord de la route. La première semaine, il ne se passe jamais grand chose alors c'est le moins que je puisse faire". En espérant que le panache laissera sa place à de la réussite. Peut être sommes nous trop gourmand