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La maladie d'Amour
Posté par richie ronsard le 04/10/2012 00:00:03
Chère Ellen, Tes initiales sont gravées, en toutes lettres de noblesse, sur ce cœur qu'est ma vie, Ou je t'offre nos plus belles années, mon amour, mes faiblesses ; cueille-les je t'en prie. "

Ils étaient si nombreux coalisé derrière nous, tenant sur leurs mains, les grosses fourchettes des diables. Tu souriais toujours, et le vent balancé tes cheveux de sirène.

Ces louvetons se glaçaient dans leur sueur froide, Nous n'avions aucune peur, nous étions seuls et fous de romantismes. Les louvetons attendaient avec impatience que notre train atteigne la gare, que tu descendes ou que je descende le cœur froissé. Ils étaient vaillants dans toutes les stations de la vie que devait prendre notre train, ces petits chasseurs des cœurs libres.

Ces créatures tiraient sur nos oreilles comme des petits lapins, les mâles tiraient sur ta robe et pressaient ton cœur, ils se rapprochaient de tes oreilles et te relatait les bonnes aventures. Ils tremblaient dans leurs regards, ils étaient assoiffés de tes lèvres tendres... Cherchant à tout prix à te ravir. Dans l'autre bord de la rive, les femelles s'endormaient sur mes poésies et mes chansons d'amours.

Tu sais Ellen, j'avais l'impression que seul toi et moi savions aimer... Dans tes yeux brillaient une flamme qui grillaient les fausses promesses des louvetons. Les dormeurs du val couraient avec des rubans à la main cherchant la taille ton ombre, s'empoisonnant de tes pats de chatonne... Ellen, tu avais l'âme des princesses qui amourache sans répit.

Tes yeux lisses et pliés refoulaient une flamme qui endormait les ruisseaux. Sur tes cheveux poétiquesde brésilienne, j'ai planté une couronne, ton visage de peinture résonne dans ma mémoire comme les tambours d'Afrique ...

Tu chantais le long de la matinée comme un petit oiseau de rue. Tu ressemblais à un perroquet fiévreux qui mourait d'amour et d'affection, sur les pointures d'une montagne dans le pôle nord. Tu avais les mots, des mots qui séduisent.

Tu avais les baisers, les baisers qui grisaient, tu savais dire combien tu aimes, sans penser comment tu aimes. Tes yeux ne soufflaient qu'amour et ton âme respirait des parfums sensuels. Tu disais ce que tu pensé sans penser ce que tu disais, tu étais prise d'amour. Je ne savais pas que tes belles promesses n'étaient qu'une couronne des regrets, et que l'amour suintera tôt ou tard.

Aujourd'hui, je réalise que, nous étions vraiment que des personnages d'une série télévisée, et notre histoire, qu'un épisode d'une demi-heure, dans lequel nous étions acteurs principales. Pendant qu'au grand vrai, les baisers, les caresses, les orgasmes, les éternités d'amour et les belles paroles n'existent que dans un monde imaginaire.

Je te suivais les yeux bandés, je n'étais qu'un ange qui suivait les seins de sa mère. Puis la mère empoisonnée son propre fils par ses seins ? J'avais la conscience aveugle. Tes amours avaient remplacés mes sens, tes bras étaient plus rassurant qu'un berceau, je disais, j'irais ou tu iras, mon cœur bien ouvert, mes mains sur tes hanches, et mes yeux versés sur les tiens. Pour aller dire aux peuples, que l'amour n'a pas des couleurs ni des frontières. Mais, je ne savais pas me dire de combien restait distant la gare.

En tête-à-tête, toi avec moi, tu avais la force de tout faire, tu ôtais la voile sur mes yeux, puis m'embrassais. Je te suivais Ellen, partout où tu allais ! Quand tu avais chaud, j'avais le pouvoir de ramener la pluie pour arroser ton cœur, quand tu étais triste, j'avais la magie de ramener le soleil, pour éclairer ton visage. Je te bombardais des masses d'airs pour flotter ta robe de Scarlett. Tu aimais les barbies et des petits dessins, tu disais que tu n'auras jamais douze ans.

J'avais sur mes yeux une loupe pour contempler ton cœur, je nettoyais ton cœur des aloès toutes les fois que les cicatrices ligneuses prenaient place. Tu pouvais ouvrir et refermer mon cœur comme un petit cahier de la maternelle, tu voyais combien la joie pleuvait sur mon visage chaque fois que tu apparu. Je criai : "Voici enfin l'os de mes os, la chair de ma chair ! Celle qui fera mon bonheur... ". Mon erreur étais de ne pas pouvoir m'inquiété, combien aussi vite le chauffeur faisait avancer le train. J'étais perdu dans ton sourire aux grandes oreilles, et ton lyrisme de lycéenne.

Nous y somme enfin, c'est la dernière gare, tes mains rougis de sang, tes yeux remplit de haine, tu quittes le train, c'est ici que fini ton voyage. Bérénice monte à bord, prend ta place, et le train reprit sa marche. Tu as préféré la solitude à l'amour ! Je garde mes yeux sur la vitre, te regardant devenir poussière sur l'horizon... Dans mon cœur ne flotte plus que la maladie d'amour, j'ai perdu mon sourire de benjamin, Ellen est-ce-que je te reverrais demain ?

Le train fit ses premiers caprices, tu as crié haut et fort : "Je n'oublie pas que tu m'aime !". Quel égoïsme Ellen ! Tu ne me dis de ne pas oublier que tu m'aime aussi. Tu n'étais que femme comme femme, je pensais jouer au face-à-face, alors que nous jouons au cache-cache.

Ellen, tu étais un gros mensonge ! Dit moi Ellen, comment t'effacer dans mes songes ? Pour longtemps du marchera dans mes rêves, tu dîneras toujours du côté où mon cœur se lève. Tu m'as drainé dans un champ sans retour ni détour.


Si c'était à refaire, Je choisirais que ton histoire soit un rêve, que je sursaute un jour de mon lit de marbre, que je respire ma vie comme toujours, que je te raconte comme dans une fable, sans jamais troubler mon cœur. Aujourd'hui tu vis avec ce couteau rougis de sang, le sang de notre amour que tu as poignardé par le dos.

Ellen, tu m'as fait comprendre que l'amour n'est qu'un train, la durée de vie d'un amour n'est que comparable à la vie d'un train en voyage. J'ai aussi compris que tout au long de son voyage, le train devra stopper dans toutes les gares qui se rapprochent dans tous les cents mètres. Dans le train, l'ambiance est bonne, on ne vit que de la romance et des caresses.

Au départ, nous prenions tous nos places, les places sont partagées entre homme et femmes, des inconnus du premier jour. Enfin, on apprend à se connaitre, on se fait quelques petites promesses, et on décide de continuer la route ensemble.
Mais, en dehors du train, l'atmosphère est tout autre. Là, des hommes et des femmes, décrites comme des louvetons, attendent avec impatiences l'arrêt du train à la gare pour prendre place à bord. L'amour classe naturellement les uns sur la liste d'attente.

A la gare, certain passager préfère mettre fin à leur voyage. Tout bonnement ils choisissent de quitter le train, soit qu'ils sont rassasiés d'amours, soit qu'ils ne l'ont pas vu du tout.

Parce que le monde qui les accueillent hors le train, est un monde de solitudes, ces passagers peuvent être présenté comme étant les déçus de l'amour. Parce qu'ils ont choisi pleinement de quitter le train, des nouveaux passagers leurs remplacent, Ils seraient homme ou une femme, jeunes ou vieux, selon le sexe et l'âge des passagersprécédents.

Si un homme choisit de quitter le train, un autre homme monte à bord, prend sa place... Ce phénomène est l'échange naturel de l'amour. Nous vous en faites pas, le train ne reprend jamais son chemin avec des places vides.

Elle court, elle court, la maladie d'amour, dans le cœur des enfants de sept à soixante- dix-set-ans... Elle chante, Elle chante la rivièreisolante qui uni dans son rythme les cheveux blancs, les cheveux gris. Elle fait chanter les hommes, et s'agrandir le monde, elle fait parfois souffrir tout le long d'une vie, elle pleurer les femmes, elle fait crier dans l'ombre, mais le plus douloureux c'est quand on en guérie... Elle surprend l'écolière sur le banc d'une classe par le charme innocentd'un professeur d'anglais, elle foudroie dans la rue cet inconnu qui passe et qui n'oubliera plus ce parfum qui volait."

Plus tard, un autre cent mètre se rapprochera et le train stoppera. Les uns descendront et les autres monteront à bord, l'amour n'est qu'un cercle vicieux qui tourne sans cesse, une maladie qu'on ne peut guérir...

La deuxième classe est celle de ceux qui demeureront ensemble de la station de départ jusqu'à la station d'arriver, c'est là qu'aboutit les mariages, ce sont ceux qui sont appelé à rester ensemble pour la vie...

Elle court, elle court, la maladie d'amour, dans le cœur des enfants de sept à soixante- dix-set-ans

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