Sexo : les 5 phrases à ne jamais lui dire pendant l'amour
Panne, éjaculation précoce, référence à ses ex... : entre boulettes et maladresses, petit glossaire des phrases à éviter quand on est à l'horizontale.
Question dialogue, on n'est pas toujours inspirée au lit.
Qu'on soit dans le feu de l'action, toute à notre plaisir, et qu'on se montre un peu trop désinhibée...
Ou que, au contraire, on soit totalement en dehors du coup, l'esprit perdu dans nos pensées, et qu'on dise tout haut ce qu'on aurait dû penser tout bas.
Autant de gaffes et de bévues qui créent un malaise, rompent la complicité et gâchent le plaisir. On vous dévoile les cinq phrases à éviter...
C'est parce que tu ne me désires plus...
===========================
Votre partenaire a une panne d'érection. Plus il essaie, moins il y arrive...
Un conseil : faite diversion plutôt que de vous appesantir.
Et surtout, évitez de le culpabiliser avec vos problèmes d'ego. Tout ne tourne pas autour de vous ! Sachez qu'après 50 ans, ce genre de dysfonctionnements est courant : les érections ont tendance à être moins fermes et plus difficiles à maintenir sur la durée. Des pannes qui sont causées par des facteurs physiologiques bien plus que psychologiques. Rien à voir avec vous..!!!!!!!!!!!
Déjà, c'est fini ?
=============
Votre partenaire a joui trop rapidement. Vous n'avez pas eu le temps d'atteindre le plaisir. Inutile de le lui faire remarquer avec amertume.
En revanche, signalez-lui que l'éjaculation du partenaire ne signe pas la fin d'un rapport sexuel.
Ce n'est pas parce qu'il a fait sa petite affaire qu'il doit se tourner sur le côté et s'endormir.
Rappelez-lui qu'il y a plein d'autres moyens pour vous d'accéder à l'orgasme.
Guidez-le, montrez-lui comment vous donner plaisir avec autre chose que son pénis.
Et pourquoi pas inviter un sex-toy dans vos jeux coquins ?
C’est quoi ce p’tit bidon ?
===================
.
C'est vrai qu'il a grossi ces derniers temps. Trop d'apéros, pas assez de vélo...
Mais est-ce vraiment le moment approprié pour le lui reprocher ?
Imaginez s'il vous faisait la même réflexion. Un vrai tue-l'amour...
Gardez cependant votre observation dans un coin de votre tête et n'hésitez pas à lui dégainer la prochaine fois qu'il préférera rester devant un écran plutôt que d'aller marcher en forêt...
T'as bientôt fini ?
===============
Bon, c'est vrai que ce soir vous n'aviez vraiment pas la tête à ça. Vous avez cédé pour lui faire plaisir.
Et, depuis... vous regrettez.
Baisers, caresses, pénétration... Ça n'en finit pas !
Mais il va falloir prendre votre mal en patience si vous ne voulez pas blesser son amour-propre.
Pas question de simuler pour autant.
Détendez-vous, soyez juste à l'écoute de vos sensations.
En revanche, la prochaine fois que vous n'aurez pas envie de faire l'amour, dites-le lui. Clairement. Assumez votre non.
Rien ne vous oblige à vous forcer les soirs où vous n'en avez pas envie.
Mon premier mari ne faisait pas comme ça...
================================
C'est vrai qu'à votre âge, vous avez une longue expérience de la sexualité.
L'homme qui partage aujourd'hui votre lit est loin d'être votre premier partenaire.
Mais, la dernière des choses à faire, c'est de le lui rappeler au moment où vous êtes nus l'un contre l'autre.
Tout de suite, ça le met en position de comparaison, voire de compétition.
Sans doute le meilleur moyen de lui mettre la pression et de lui faire perdre ses moyens.
En revanche, toute cette expérience accumulée, cette connaissance de votre propre corps est un atout pour atteindre la plaisir. Plutôt que de parler de votre ex, parlez de vous. Et d'ailleurs plutôt que de parler, agissez !
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo oooooooooooooooooo
================================================================================
Sexo : avoir des tabous après 60 ans, c'est normal ?
===================================
Le temps passe, vos tabous restent. Au lit, certaines pratiques continuent de vous sembler inenvisageables.
Seriez-vous définitivement coincée ?
Ou au contraire, êtes-vous à l'écoute de votre désir profond sans céder aux sirènes du consumérisme sexuel ? On fait le point.
Alors qu'autour de vous, la société n’en finit pas de prôner la libération sexuelle, que l‘échangisme est devenu un loisir comme un autre, que votre copine Bernadette s’est inscrite sur un site de rencontres coquines, votre vie sexuelle vous semble terriblement conventionnelle… Et c’est vrai, il faut bien l’avouer, à plus de 60 ans, vous continuez d’être fermée à un grand nombre de pratiques : par exemple la SODOMIE n’est pas une option pour vous ou alors vous imaginer VOUS MASTURBER devant votre homme a tout du CAUCHEMAR absolu…
Ça ne vous rend pas forcément malheureuse. Mais vous avez la désagréable impression de rater quelque chose, de ne pas être invitée à la grande fête libidinale ambiante. Face à ces tabous qui parfois vous encombrent, vous ne savez pas comment réagir. DEVEZ-VOUS DÉPASSER CES BLOCAGES qui freinent peut-être votre épanouissement sexuel ?
OU ALORS RESPECTER VOS LIMITES en matière de désir et vous concentrer sur les pratiques qui vous rendent heureuse ?
Des tabous nécessaires
Avoir des tabous, c’est non seulement normal mais aussi nécessaire. Le tabou est associé à la notion de sacré : il s’agit d’un interdit qui structure une communauté. Il n’y a pas de culture sans tabous. Ainsi, dans notre société, l’inceste ou la zoophilie restent des tabous indépassables, garants de notre intégrité psychique et physique. Evidemment, ensuite, chaque individu a ses propres tabous, liés à son éducation, ses peurs, son histoire personnelle. Refuser le cunnilingus, la fellation, l’homosexualité, le triolisme… Chacun pose ses limites en matière de sexualité, lesquelles relèvent de l’intime, de la pudeur, de l’inconscient.
Avant de penser à les dépasser, il faut d’abord être capable de les identifier, de les verbaliser, de les comprendre. Cela prend du temps, des années, des décennies parfois. Peut-être qu’après 60 ans, le moment est venu…
S'AUTORISER à lâcher prise
Cependant, vouloir transgresser ses tabous à tout prix peut s’apparenter à une forme de violence que l’on s’impose à soi-même.
D ’une certaine manière, la libération sexuelle initiée dans les années 1960 est aujourd’hui devenue une forme de conformisme. Vouloir s’y soumettre coûte que coûte peut s’avérer totalement contre-productif en termes de plaisir et de jouissance.
Dépasser ses blocages n’a de sens que si on reste à l’écoute de son propre désir.
La question à se poser est : "Qu’est-ce qui me gêne dans telle ou telle pratique ? Le jugement que l’on pourrait poser sur moi ? Ou le fait que celle-ci ne semble pas me correspondre, qu’elle me dégoùte, que je ne lui trouve rien d’excitant ?".
Dans le premier cas, il va falloir s’affranchir du regard de l’autre, prendre du recul par rapport aux préjugés qui vous ont été transmis, apprendre à faire confiance à votre ressenti. Et l’âge est votre allié : puisez dans l’expérience accumulée pour trouver les clés de votre émancipation. Vous avez les moyens de construire votre propre échelle de valeur en matière de sexualité.
Dans le second cas, il sera nécessaire de faire preuve de curiosité, de bousculer vos habitudes, de vous montrer plus aventureuse au lit. Là aussi l’âge peut vous aider : combien de fois dans votre vie, avez-vous dû prendre des distances avec les règles que vous étiez fixées initialement ? Combien de fois avez-vous remis en question les goûts qui étaient les vôtres ? En matière de sexualité, c’est pareil : rien n’est figé.
S’aventurer à deux
Quoi qu’il en soit, se libérer des tabous qui sont les vôtres ne se fera pas sans votre partenaire. C’est ensemble, dans la confiance et la complicité, que vous franchirez les barrières, vaincrez vos peurs et vous laisserez surprendre par de nouvelles pratiques.
Mais ne vous reposez entièrement sur lui. Bien au contraire : faites preuve d’initiative.
D’abord en initiant un dialogue, en lui confiant vos appréhensions, vos doutes, vos envies.
Ensuite en le guidant pendant les ébats : montrez-lui ce qui vous donne du plaisir, conduisez-le vers des jeux coquins.
La sexualité est une aventure qui se poursuit bien après 60 ans et il n’y pas d’âge pour dépasser ses tabous.
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo oooooooooooooooooooo
============================================================================== ==
8 questions qu'on se pose sur la sexualité après 60 ans
======================================
Désir, orgasme... on croyait tout savoir de l'amour. Et pourtant, en vieillissant, notre libido nous joue parfois des tours. Les réponses du Dr Alain Tamborini à toutes nos questions sur le sexe, et notamment celles que l'on n'ose pas poser.
Depuis la ménopause, je n'ai plus envie de faire l'amour. C'est normal ?
Si certaines femmes connaissent une augmentation du désir après la ménopause, la plupart se plaignent plutôt d'une diminution de leur appétit sexuel.
Cette altération, voire cette disparition est très complexe car de multiples facteurs viennent impacter la libido : éducation, vécu, tempérament, climat conjugal, problèmes hormonaux, sécheresse vaginale...
L'attitude du conjoint a également son importance : pour désirer, une femme doit se sentir elle-même désirable et désirée.
Les aphrodisiaques, ça marche ?
=========================
Les épices (cannelle, safran, gingembre...) justifient leurs vertus aphrodisiaques à travers leurs propriétés stimulantes et vasodilatatrices. Rien n'empêche d'y croire.
En revanche, soigner les préliminaires, inventer de nouveaux jeux amoureux (oui, même à 60 ans !),
exprimer enfin ses fantasmes sont autant de pistes à explorer pour stimuler les sens.
<<<Comment faire comprendre à mon compagnon qui a plus de désir que moi que je n'ai pas les mêmes envies ?>>>
Si cela est un peu moins vrai avec l'âge, le désir de l'homme demeure rapide, très physique, impatient...
Celui de la femme en revanche est plus subtil, plus nuancé, constitué d'un mélange troublant de sensations physiques et d'émotions.
Après la ménopause, il perd de son intensité et l'accès au plaisir devient plus inconstant et plus laborieux.
L'important, pour conserver une vie de couple satisfaisante, c'est d'en discuter avec votre compagnon.
Quel que soit l'âge d'un couple, l'entente sexuelle repose sur la meilleure coordination possible entre les comportements des deux partenaires. Cette adaptation nécessite une certaine complicité et, souvent, des concessions et des compromis.
L'orgasme après 60 ans, pur fantasme ?
Bien sûr que non. Même si l'intensité du phénomène varie considérablement d'une femme à l'autre et parfois d'un rapport à l'autre chez la même personne, l'âge n'empêche pas d'atteindre le point culminant du plaisir.
Au contraire... Sa survenue et sa qualité dépendent du désir de la femme, de ses structures psychologiques, de ses relations avec son partenaire et de son état de libération ou d'inhibition vis-à-vis de son corps et de sa sexualité.
Une étude* publiée dans le très sérieux American Journal of Medicine montre d'ailleurs qu'il n'y a pas à s'inquiéter du plaisir féminin après la ménopause. Sur la base d'une cohorte de 806 femmes âgées de 67 ans en moyenne et ménopausées pour 63 % d'entre elles, un tiers était toujours actif sexuellement. Eh bien, pour celles qui pratiquaient régulièrement, 67 % affirmaient atteindre l'orgasme à chaque fois ou presque !
Peut-on avoir des relations sexuelles en cas de cancer (ovaires, utérus...) ?
Il est bien entendu possible, et sans précaution particulière, de poursuivre une activité sexuelle après la prise en charge d'un cancer gynécologique. Cependant, la maladie reste une épreuve perturbante qui fatigue et peut altérer l'humeur et l'image corporelle. Par ailleurs, certains traitements – la radiothérapie, par exemple – peuvent entraîner des modifications physiques comme le sécheresse vaginale, qui justifie un traitement local. Il faut alors en parler à votre médecin traitant qui vous aidera à surmonter cette épreuve.
J'ai mal pendant les rapports, que faire ?
À l'âge de la ménopause et après, des relations sexuelles régulières contribuent à maintenir la perméabilité et la souplesse du vagin. Cependant, les femmes gênées par des rapports douloureux ont tendance à les éviter ou à les espacer et donc à s'enfoncer un peu plus dans leur problème.
La bonne idée ?
Consulter votre gynécologue afin de déterminer la source de vos douleurs. Il peut s'agir de sécheresse mais également de trophicité vaginale. Celui-ci devient plus étroit, s'atrophie quand la sécheresse est installée depuis longtemps et n'a pas été soulagée. Il ne faut surtout pas vous décourager : vous pouvez retrouver une sexualité agréable si vous êtes motivée, déterminée et persévérante dans l'emploi de vos traitements (hormones, gel hydratant, lubrifiant...) !
Viagra féminin : la pilule miracle ?
Lybrido, c'est le nom du Viagra féminin qui pourrait arriver cette année sur le marché américain.
Le secret de sa formule magique ? Un mélange de médicament de type Viagra et de testostérone (hormone mâle utilisée pour traiter la baisse de désir). Les premiers essais, annoncés comme « très prometteurs » par le laboratoire, auraient montré que les femmes sous traitement faisaient plus souvent l'amour et atteignaient plus souvent l'orgasme.
Pas d'emballement toutefois, mettent en garde de nombreux médecins, car les troubles sexuels des femmes sont bien souvent liés à leur état psychologique.+++ Un paramètre contre lequel Lybrido ne peut rien...
========================================================================
ooooooooooooooo oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
Le sexe après 65 ans, c’est bon pour le moral !
On vous l’a dit et répété. Faire l’amour, c’est bon pour tout, ou presque.
Surtout pour le moral et ce n’est pas parce qu’on a plus de 65 ans qu’il faut négliger l’apport du plaisir sexuel à votre sentiment de bonheur et de complétude.
Une nouvelle étude (oui, c’est vrai, il y en a souvent) menée par des chercheurs en psychologie de l’Université Anglia Ruskin à Cambridge en Angleterre ont étudié les cas de plus de 7000 personnes âgées de plus de 65 ans.
Et on vous le donne en mille : celles et ceux qui avaient pratiqué au moins une séance de galipettes au cours des douze derniers mois présentaient un profil plus heureux. Pour les femmes, ce n’est pas tant l’acte sexuel en lui-même qui compte que les caresses, les embrassades, la tendresse et le sentiment d’être aimée.
Alors que chez les hommes – surprise ! – c’est bien le coït proprement dit qui rend heureux et ce d’autant plus qu’il est fréquemment pratiqué.
Et les auteurs de l’étude de rappeler que « les rapports sexuels fréquents sont associés à un bien être psychologique mais aussi physiologique.
Ils améliorent la qualité de vie et la santé mentale, ils préviendraient aussi le risque de certains cancers ou maladies cardiovasculaires. Nous ne devons plus considérer les personnes âgées comme asexuées. » Si vous lisez Femme Actuelle Senior et sa rubrique « jeux interdits », vous savez que chez nous, ça n’est pas du tout le cas !
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo oooo
========================================================================
Sexo : 5 bonnes raisons de se réjouir d'avoir 60 ans !
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Le sexe, était-ce vraiment « mieux avant » ? Pas si sûr : voici 5 bonnes raisons de se réjouir d'avoir 60 ans au lit !
1. On sait exactement ce qu'on veut
Positions du Kamasutra, sex-toys, sexe oral... En l'espace d'un demi-siècle (ou presque), on a eu le temps d'enrichir notre répertoire de pratiques sexuelles, et on sait désormais ce qui nous emmène au septième ciel.... et ce qui nous laisse de marbre.
Mieux : parce qu'on connaît notre corps sur le bout des doigts, on sait exactement sur quels boutons appuyer pour grimper tout droit jusqu'à l'orgasme. C'est ça, le privilège de l'expérience !
2. On est capable de dire « non »
Après 60 ans, il n'est plus question de « se laisser faire » pour contenter à son partenaire. La jeune fille timide (et naïve ?) d'il y a quelques décennies a laissé la place à une sexagénaire qui s'affirme.
Aujourd'hui, on ne tolère plus les comportements qui nous dérangent et on sait poser des limites.
Lorsque notre partenaire dépasse les bornes, on n'hésite plus à lui dire « non » ! Et tant pis si ça ne plaît pas...
3. On est toujours en pleine forme
Stop aux idées reçues : à 60 ans, le corps n'est pas complètement rouillé !
À condition de pratiquer une activité physique régulière (Pilates, yoga, marche nordique...), on peut facilement entretenir sa souplesse et son endurance pour envisager les positions du Kamasutra les plus insolites...
Et contre les petits tracas de la ménopause (sécheresse vaginale, bouffées de chaleur, maux de tête), il existe des solutions : rendez-vous chez le gynécologue !
4. On n'est plus dans la performance
Qu'a-t-on encore à prouver passé la soixantaine ? Les câlins-marathons et les prouesses acrobatiques, ne sont plus à l’ordre du jour : désormais, on mise sur une sexualité dé-com-plexée.
Moins de performances, moins de pression, plus de tendresse, plus d'humour et plus de lâcher-prise ! Bref, on fait l'amour sans se prendre la tête. Pour le plaisir d'être ensemble... Tout simplement.
5. On peut se ré-inventer
Terminés les épilations millimétrées, les pratiques sexuelles quasi incontournables et l'orgasme à tout prix : décomplexée, la sexagénaire se détache des stéréotypes érotico-pornographiques qui emprisonnent les jeunes femmes.
Elle assume pleinement ses fantasmes sans craindre les jugements : on s'imagine geisha japonaise ou maîtresse d'école, on s'essaye aux massages tantriques, au strip-tease ou aux sex-tos... On saisit chaque occasion de se ré-inventer et on explore nos envies !
À lire : Osez... l'amour après 60 ans, Roselyne Madelénat, éd. La Musardine
========================================================================
ooooooo oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
S exo : comment (ne pas) réussir les préliminaires ?
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Les bisous, les caresses, les gratouilles et les mots doux ? Inutiles.
Pour bien louper les préliminaires, il faut directement sauter au plat principal, sans passer par la case « zones érogènes ». On vous explique tout.
Zapper les préliminaires (pour aller au dodo plus tôt)
Jean-Michel, il est bien gentil, mais qui est-ce qui se lève tôt demain pour amener Choupinette à la crèche, hein ?
Alors bon, les gratouilles et les p'tits bisous qui durent pendant des plombes, on va s'en passer pour cette fois.
On saute directement au plat principal, comme ça, on peut se coucher tôt et tout le monde sera content... Non ?
Pourquoi c'est une mauvaise idée.
Évidemment, il n'existe pas de manuel pour « bien » faire l'amour.
En revanche, tous les experts s'accordent sur un point : les préliminaires, c'est tout simplement essentiel, pour l'homme comme pour la femme !
En effet, d'un point de vue purement physique, ce p'tit moment intime et complice permet la lubrification, donc une pénétration sans douleur. Au niveau de la « santé du couple », c'est aussi recommandé : durant les préliminaires, on fait attention au corps de l'autre, on lui témoigne de l'amour... C'est comme un « je t'aime » sans paroles.
Bon, après, un petit quickie de temps en temps (sur la table de la cuisine?) on n'est pas contre...
À lire : Les préliminaires sont-ils indispensables ? ()
===================================
Se concentrer sur une seule zone érogène (parce que c'est celle là qui marche)
Jean-Michel, il adore qu'on lui titille les tétons : chez lui, c'est « the » zone érogène par excellence.
Du coup, à chaque fois qu'il est l'heure de faire crac-crac, on lui ressort notre bonne vieille routine, celle qui le fait grimper aux rideaux à tous les coups : un p'tit coup de langue par-ci, un bisou langoureux par là, je te pince, je te mordille, je te lèche... On pourrait presque passer en mode « automatique » et réfléchir à la liste des courses. Bon, c'est pas très original, mais l'important c'est que ça fonctionne, non ?
Pourquoi c'est une mauvaise idée.
Finalement, c'est un peu comme aller au restaurant et commander toujours la même pizza : ça ressemble à une idée de génie... mais on s'en lasse très vite.
Pire : au bout d'un moment, on est totalement dégoûtée. Chez l'homme, il existe de nombreuses zones érogènes à tester : le pénis (et le gland en particulier), les testicules, le périnée, l'anus, la prostate... Chaque centimètre carré du corps peut devenir source de plaisir, il suffit de s'y attarder un peu et de varier les stimuli – avec la langue, la bouche, le doigt, un accessoire érotique.
Aller, sortez des sentiers battus : votre sexualité en ressortira forcément grandie.
oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo ooooooooooooo
========================================================================
> À lire aussi : Comment faire l'amour à un homme et le rendre fou ?
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Tester des trucs un peu hot (sans lui en parler avant)
======================================
Dans votre magazine préféré, ils sont for-mels : les sex-toys, ça relance une libido, ça remet du piment sous la couette, ça sauve un couple ! Alors, en cachette, vous avez commandé le SuperBuzzer3000 sur internet – 33 cm, 220V, pour homme et pour femme.
Et ce soir, vous comptez bien présenter Bunny (parce que vous lui avez déjà trouvé un p'tit nom) à Jean-Michel. Tant pis s'il n'est pas au courant : lui qui est trop « pépère » à votre goût, ça réveillera forcément son côté Rocco Siffredi... Non ?
Pourquoi c'est une mauvaise idée.
On ne le répétera jamais assez : le secret d'une vie de couple épanouie, c'est la co-mmu-ni-cation. Alors que vous ayez envie de tester (en couple) un nouveau sex-toy, la sodomie, l'échangisme, le bondage... ou juste une nouvelle recette de tartiflette, commencez par en parler avec votre cher et tendre.
Si celui-ci est OK, tout va bien.
Sinon, ne cherchez pas à imposer votre point de vue : essayez plutôt de trouver un compromis.
En résumé : pas de coups tordus dans le dos, sinon c'est la confiance qui s'envole !
Tester des trucs un peu hot (alors qu'on n'aime pas ça)
======================================
Horreur ! En fouinant dans les favoris de Jean-Michel, vous avez découvert sa passion pour les infirmières... et pour le BDSM, pas forcément soft d'ailleurs. Mais bon, comme vous l'aimez beaucoup beaucoup, vous êtes prête à tous les sacrifices. Alors hop, pour lui faire plaisir, vous vous êtes commandé un joli costume et 30 mètres de corde bien solide. Et tant pis si vous détestez les talons aiguilles, les jeux qui font bobo et les piqûres : votre couple passe avant tout ! Non ?
Pourquoi c'est une mauvaise idée.
Faire plaisir à Chéri de temps en temps : oui. Aller à l'encontre de vos goûts, de vos principes moraux et de votre personnalité : non
! Pour qu'une séance de galipettes se passe bien, il faut avant tout que les deux partenaires soient à l'aise
du coup, si vous vous sentez ridicule (ou pire : humiliée), Chouchou le ressentira et le plaisir ne sera pas au rendez-vous.
En plus, il n'appréciera peut-être même pas votre délicate initiative : un fantasme, c'est toujours mieux dans notre imagination. Lorsque ça se réalise, c'est souvent une déception.
Heureusement, il existe au moins un demi milliard de jeux érotiques : il y en aura forcément un qui vous fera envie à tous les deux...
Modifié le 18/04/2020 01:00:29 |