Messages | Nouvelle branche de discussion | Répondre | Rechercher | | Le psychopathe Posté par spy le 20/09/2021 00:47:05 | Le psychopathe
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Malgré la croyance populaire, tous les psychopathes ne sont pas des assassins en puissance.
Les symptômes de la psychopathie comprennent le manque de conscience ou de culpabilité, le manque d'empathie, l'égocentrisme, le mensonge pathologique, les violations répétées des normes sociales, la victimisation et la tendance à blâmer autrui ou encore l’intolérance à la frustration. Ils s’accompagnent d’une forte irritabilité et de passages à l’acte violents et impulsifs, ce qui explique que l’on trouve de nombreux individus psychopathes en prison.
Une étude britannique a ainsi montré que 7,7% de détenus au Royaume-Uni étaient diagnostiqués psychopathes.
Ça fait peur : imaginer autrui souffrir.... plaît aux psychopathes
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Le cerveau des psychopathes réagit anormalement à la souffrance des autres :
les aires impliquées dans l'empathie ne sont pas stimulées, et d'autres régions cérébrales liées au plaisir s'activent.
Imaginer : la douleur d'autrui les réjouit...!!!!!!!
Un psychopathe est une personne insensible, manipulatrice et n'éprouvant aucun remords.
Le pourcentage de psychopathes est élevé dans les prisons par rapport à la population générale, où il est d'environ 1 %. Les psychopathes manquent d'empathie, une réponse émotionnelle essentielle pour bien vivre en société. Mais, la psychopathie a-t-elle une cause neurologique ?
Les faits : pas d’empathie dans le cerveau d’un psychopathe
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L'empathie nous motive à prendre soin d'autrui. C'est un processus impliquant plusieurs régions du cerveau : amygdale, hypothalamus, cortex insulaire et cortex orbitofrontal.
D'après une étude publiée dans Frontiers in Human Neuroscience, ces aires cérébrales ne sont pas correctement activées lorsque des psychopathes imaginent la souffrance des autres.
Pour comprendre le dysfonctionnement de l'empathie chez ces personnes, les chercheurs ont utilisé l'IRM et observé le cerveau de 121 détenus américains âgés de 18 à 50 ans.
D'après un test de personnalité, 37 avaient des tendances « hautement psychopathiques », 44 un profil « intermédiaire » et 40 étaient « faiblement psychopathes ».
Les chercheurs ont montré aux participants des images illustrant une souffrance physique, comme un doigt pris dans une porte.
Les participants devaient imaginer que cet accident arrivait à eux-mêmes ou à quelqu'un d'autre.
Des images contrôles, sans lien avec de la souffrance, leur étaient aussi montrées, par exemple une main sur une poignée de porte.
Lorsque les psychopathes les plus avancés imaginaient une souffrance leur étant infligée, une réponse typique était observée dans les régions du cerveau impliquées dans l'empathie.
>Donc les psychopathes sont bien sensibles à la pensée de la douleur. ++
>Mais voilà : seulement s'ils en sont les victimes !
Quand les chercheurs ont demandé aux individus d'imaginer que cette souffrance était infligée à d'autres personnes, les régions impliquées dans l'empathie ne s'activaient pas correctement chez les profils hautement psychopathes.
Décryptage : un problème de connexions entre aires cérébrales
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Mais ce n'est pas tout. Quand ils imaginaient la souffrance des autres, les grands psychopathes présentaient une réponse accrue dans le striatum ventral, une aire impliquée dans le plaisir :
imaginer la souffrance des autres devenait pour eux une source de plaisir !
En plus de les réjouir, la souffrance d'autrui ne les incite nullement à leur porter secours.
En effet, les chercheurs ont observé que les aires où naît le sentiment d'empathie (le cortex insulaire et l'amygdale) n'étaient pas connectées aux régions importantes dans la prise de décision comme le cortex orbitofrontal, et le cortex préfrontal ventromédian.
Les psychopathes sont donc incapables de décider d'aller aider une personne en détresse.
« No panic » : la porte ouverte à de nouvelles thérapies
Par conséquent, il suffirait que les bonnes aires cérébrales soient activées pour que les psychopathes ressentent de l'empathie. Ces travaux mettent en évidence un problème de connexions entre certaines aires du cerveau, ce qui suggère de nouvelles cibles d'intervention :
par exemple, des thérapies cognitives visant à rétablir les connexions manquantes.
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