Messages | Nouvelle branche de discussion | Répondre | Rechercher | | Les 8 aliments qui ruinent la planete Posté par spy le 21/07/2017 11:21:39 | Top 8 des aliments qui ruinent la planète
Emission de gaz à effet de serre, utilisation de produits chimiques, déforestation, érosion des sols… notre alimentation a un lourd impact sur l’environnement.
Mauvaise nouvelle : nos aliments favoris font souvent partie des plus pollueurs !
1. La viande
En l’espace de deux générations, la consommation de viande a plus que doublé, et aujourd’hui, un français en consomme en moyenne 86 kg par an. Une consommation qui oblige à toujours augmenter la production, or celle-ci n’est pas sans conséquences… En effet, 14,5 % des gaz à effets de serre sont produits par l’élevage, soit plus que que les transports (13 %) – le bœuf et l’agneau remportant la palme des plus pollueurs ! En outre, l’élevage participe à la déforestation : la production d’1 kg de viande nécessite 8 kg de végétaux, ce qui pousse les hommes à étendre les exploitations agricoles, au détriment des forêts (en particulier la bien connue forêt amazonienne). Pourtant, notre corps n’a pas besoin d’autant de protéines animales pour aller bien.
>La solution ? Sans forcément devenir végétarien, on peut tout à fait réduire sa consommation de viande à 2 ou 3 fois par semaine, ou tout simplement diminuer la taille de ses steaks.
2. L’huile de palme
Huile végétale la plus consommée au monde, sa production représente 60 millions de tonnes par an – essentiellement en Malaisie et en Indonésie. Un chiffre qui inquiète les écologistes, car la culture de l’huile de palme entraîne la déforestation des pays producteurs, et menace la biodiversité locale. Selon une étude de Nature Climate Change, 840.000 hectares de forêt vierge indonésienne sont rasés chaque année.
La solution ? Privilégier les produits adhérents à RSPO (les producteurs adhérant à cet organisme plantent leurs palmiers sur des terrains déjà déboisés) ou qui utilisent d’autres types de matière grasse. Pensez à bien lire les étiquettes, car certains produits dérogent à la réglementation et masquent la présence d’huile de palme sous l’appellation « huile végétale ».
3. Le sucre
Très gourmande en eau, la culture intensive de canne à sucre et de betterave provoque une forte érosion des sols – accrue par l’utilisation des pesticides.
En outre, elle serait aussi la culture qui détruit le plus de biodiversité dans le monde, selon une étude du WWF.
>La solution ? Diminuer sa consommation de sucre et garder ce petit plaisir pour de rares occasions (notre corps nous dira merci !). On peut aussi envisager d’autres alternatives, comme le miel bio ou le sirop d’agave pour sucrer ses yaourts.
4. L’avocat
Fruit ultra-tendance, star des réseaux sociaux, l’avocat est réputé pour ses « bonnes » graisses. Mais sa consommation massive est une catastrophe pour l’environnement. D’une part en raison de la quantité d’eau utilisée pour cette culture :
il en faut 1000 litres pour produire 2 avocats et demi, dans des pays souvent touchés par la sécheresse. D’autre part, car les agriculteurs mexicains détruisent les forêts de conifères pour faire de la place aux cultures.
>La solution ? Privilégier les fruits de saison et adopter une consommation locale (en achetant des avocats de Corse par exemple).
5. Le quinoa
Tout aussi apprécié des foodistas, le quinoa a vu son succès grimper au cours des dernières années. Cette petite graine riche en protéines est pourtant cultivée depuis des millénaires au Pérou ou en Bolivie, où elle constituait un des plats de base de la population locale. Autrefois nourriture du pauvre, le quinoa a vu son prix tripler entre 2006 et 2013, obligeant les péruviens et les boliviens à se tourner vers la junk food importée, meilleur marché. Si cette culture avait dans un premier temps profité aux petits producteurs, le développement de la culture intensive du quinoa dès 2014 a entraîné un effondrement des prix, qui le rend plus coûteux à produire que ce qu’il leur rapporte...
>La solution ? Opter pour un quinoa bio, issu du commerce équitable – plus respectueux des petits producteurs.
6. La pomme
« UNE POMMME PAR JOUR ELOIGNE LE MEDECIN », déclare le célèbre dicton. Fruit préféré des français, chaque ménage en consomme près de 18 kg par an. Mais elle n’est pas seulement gorgée de vitamines, et contient également de grandes quantités de pesticides. Une pomme issue de l’agriculture industrielle subit en moyenne 35 traitements – la plupart étant pulvérisés directement sur sa peau.
>La solution ? Consommer des pommes issues de l’agriculture biologique, garanties sans produits chimiques.
7. Le saumon
Particulièrement apprécié dans l’hexagone, le saumon a un impact très néfaste sur l’environnement. D’élevage, il est nourri par des farines de poissons sauvages ou de protéines animales, et les antibiotiques utilisés pour sa production contaminent la biodiversité environnante. Sauvage, il est en voie de disparition – au même titre que d’autres espèces comme le thon rouge, le cabillaud ou la dorade rose.
>La solution ? Réduire sa consommation de poisson et privilégier les espèces non menacées.
8. Le maïs OGM
Interdit en France, le maïs OGM MON810 est néanmoins cultivé en Europe – essentiellement en Espagne et au Portugal. Si la majorité du produit de cette culture est utilisée pour nourrir le bétail, les organismes génétiquement modifiés restent un danger pour l’écosystème et la biodiversité. Autre risque : la dissémination de leurs gènes à d’autres plantes non OGM, via le pollen. Et l’on ne connaît pas encore très bien leur impact sur notre propre organisme…
>La solution ? Acheter des céréales produites en France, et pourquoi pas issues de l’agriculture biologiques, qui ne contiennent ni OGM, ni pesticides.
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