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Un choix, une réalité, un suicide
Posté par sikmulticolor le 22/07/2007 00:10:01
Non, je ne vais pas vous faire une théorie sur le suicide, ni même disserter sur ce sujet. Je vais vous parler de ma propre expérience face au suicide.
Ca me fait quand même bien marrer tous ces gens qui croient tout savoir, qui parlent, qui jugent des faits dont ils n'ont jamais vécu. Je ne leurs pose qu'une question : mais à quoi ça vous sert ?
On a beau avoir suivit des année en sociologie, en psychologie, ou autre, mais tous cela ne sont que des théories, rien ne vaut que d'écouter le témoignage d'une personne qui l'a vécu.
Le suicide, pour commencer, c'est un choix. Nous sommes bien libre de choisir. Soit l'on choisit de vivre, soit l'on choisit de mourir. La mort n'est pas un choix égoïste, ce qui est égoïste c'est de ne pas accepter ce choix, car le suicidaire ne demande rien, juste de le laissé mourir. C'est vrai ça fait souffrir l'entourage, mais c'est son choix et il n'y a pas que ce choix dans la vie qui fasse souffrir autrui.
Arrêtez de toujours vouloir à tout prix comprendre celui qui fait ce geste, sans même l'écouter. Arrêtez de vous imaginer que vous le comprenez. Ne vous voilez pas la face, quoi que vous disiez, il sait que vous ne comprenez pas. Ne dites rien, mais écoutez. C'est simple, on vous demande juste d'écouter. Ce n'est pas vous qui avez eut une fois envie de vous tuer, mais lui. Vous n'êtes donc pas à sa place. Ce n'est pas le fait de parler de vos coup de déprimes que vous avez réussit à surmonter qui va changer quelque chose, pire il se sentiras encore plus incompris, plus seul que jamais. Encore une fois je le répète, vous n'étiez pas dans le même état d'esprit, l'idée de la mort ne vous a même pas traversé une seconde.
Alors arrêtez et écoutez.
Silence, ça tourne.


Quand j'ai voulu mourir, ce n'est pas du jour au lendemain, ce n'est pas non plus comme pourrais le croire la plupart, à cause d'un "gros problème" que je n'arrivais pas à résoudre. Non rien de tout ça. Tu ne sais plus ni comment, ni d'où, ni quand se sentiment c'est agrippé à toi. Tu as l'impression qu'il a toujours existée.
C'est un cheminement vers la mort. Petit à petit on se sent glisser, toujours, toujours plus bas.
Au départ on s'accroche, puis petit à petit, la force, mais aussi l'envie nous abandonne, alors on se laisse tomber. Tomber, tomber, toujours plus bas. Dans ma chute, je devenais de plus en plus sourde aux appels désespérés de mon cœur.
Le monde s'agite autour de toi et toi tu restes immobile. Tu ne comprends plus se qui les pousse à vouloir avancer toujours plus loin alors que toi justement la seule chose que tu es envie de faire, c'est justement rien.
Le temps passe et tu coules toujours de plus en plus profonds. Tu ne supportes plus de voir ce monde, tout ces sourires, tous ces éclats de rires qui sonnent faux et dont tu te sens si loin, si loin. Ca ne te fait pas vraiment mal, tu ne ressens rien de particulier, tu ne vois ni en gris, ni en noir, ni en rose, ni incolore. Il n'y a que ce rien si lourd qui t'habites. Ce rien qui tous les jours te serres le ventre. Tu n'as qu'une hâte quand tu lèves, c'est d'être enfin à ce moment où plus personne ne te demande rien, t'autorisant à te coucher. Dormir pour oublier ce vide qui se creuse tous les jours un peu plus.
C'est vrai, il y a les amis autour de toi, tu pourrais leur demander de l'aide, un bras qui te sortirait de ces sables mouvants. Mais tu ne demandes rien, tu ne peux pas, tu ne veux pas. Tu veux juste glisser lentement vers la mort.
Tu supportes de plus en plus mal les "comment ça va ? ", mais tu fais semblant que tout va bien. Surtout rester discrète, personne ne doit rien voir, ni entendre.
Le lycée, tu te diriges vers ta salle, quelques sourires t'accueillent, mais tu te sens si loin d'eux. "Alors, t'as bien préparé ton devoir ? T'inquiètes tu vas y arriver. " Non je n'ai rien préparé, mais je réponds que oui bien sûr, non je ne m'inquiète pas du tout, il y a bien longtemps que je ne m'inquiète plus de rien. Tel une spectatrice, tu assistes à la représentation de tes camarades de classe. Tu en vois qui sont anxieux, d'autres sortir de la salle en pleure, d'autre satisfait, d'autre plutôt cool.
Toi tu ne ressens aucun de ses sentiments, tu ressens rien car tu te contre fous de tout. Et c'est pire que tout.
Mes notes sont en chutes libres, mais je m'en fiche. Ca fait sourire certains, me prennent pour une fille légère, d'autre essaie de me secouer. Je ne dis rien, je laisse faire, j'acquiesce et ils s'en vont l'âme légère. Mais je ne pense rien, qu'à mon vide. A ce vide qui persiste, même entouré d'amis. Ils ne peuvent pas savoir, et je ne leur en veux pas.
Je ne monte rien à personne : pas de mutilations sur mes bras. Je ne peux pas, la vue du sang ça m'a toujours dégoûté. Une envie de me détruire : oui. Mais personne n'en a jamais rien su. Je me cache, en secret, tout est bon pour se faire du mal : boire de l'alcool presque pure, alors que son goût m'est insupportable, mais ça me faisait du bien d'avaler cette substance dégueulasse. Plus je me rapprochais de la mort plus j'étais attiré par mon armoire à médicaments.
Tu en veux à se corps qui te fait vivre, tu veux te venger, le tuer. La mort, il n'y a que ça qui t'obsède.
J'apprends la mort d'une connaissance, il avait mon âge et il s'est tué en se jetant d'une falaise. Faut dire qu'il ne c'est pas loupé et j'ai vu toute la douleur, toute la peine que cela a provoquer. Je n'ai pu retenir les larmes, non par peine, non mais parce que bientôt j'allais le suivre. Je n'ai pensé qu'à une seule chose à ce moment là, que mes proches accepteront ma décision. Je ne voulais blesser personne, juste partir.


"Mais tu sais faut pas être triste à ton âge, faut sortir faire la fête, t'as tout l'avenir devant toi. La vie est belle tu sais. Difficile, mais elle en vaut le coût. Tu sais on est tous passé par là à un moment donné de notre vie Alors accroche toi, tu me le promets ? " Je lui souris pour lui faire croire que je me rangeait de son avis. Elle ne comprenait pas et je sentais bien que ça ne me servait à rien de lui expliquer quoi que ce soit, elle n'écouterait pas. J'ai envie qu'elle se casse, donc je lui dis merci.
Tout ses rêves de mômes, toutes mes illusions m'ont été sournoisement arraché. Je ne croyais en plus rien, je n'avais envie de plus rien, même les choses qui me faisaient le plus plaisir. Rien et toujours rien. Curieuse rencontre entre moi et la mort.
Tu es déjà morte au fond de toi. Il n'y a que ton corps qui semble persister à vivre.
Dans la classe les gens râlent contre tout et rien, mais toi au milieu tu ne dis rien, non pas par timidité, tu ne te sens tout simplement pas concerné. Tu ne comprends pas toute cette frénésie. Dans le coma, oui c'est ça j'étais comme dans un très profonds coma. Entre la vie à la mort. On entend les autres parler autour de soi, mais ça ne semble pas te toucher. On ne se sent pas concerné. Toute cette agitation ricoche contre toi. Rien ne t'atteints réellement. Un songe.
Tu recules toujours plus.
Tu te regardes devant le miroir. Constatation : tu t'enlaidie de plus en plus, salope. Tu ne fais rien contre, ça n'a plus vraiment d'importance. Tu te traînes dehors, comme d'habitude, comme tu semblais le faire il y a des décennies, pas de changement. Brrr ! Fait froid dehors. Tu laisses ta chair se glacer. Quelqu'un t'insulte dans la rue, tu t'en fiche. Plus rien n'a d'importance...
Lentement, sans larme, sans peur, les pilules dont les couleurs aussi diversifiées que criardes ne me font plus d'effet, glissent le long de ma gorge. Adieu.
Libération de ce corps qui t'a si souvent entravé.

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Re: un choix, une réalité, un suicide
Posté par pacôme.martin le 22/07/2007 07:29:08
chère; permets-moi de t'appeler ainsi; j'ai lu ton message et tu décris exactement ce que je ressens au quotidien, mais je n'ai pas comme toi, le courage de choisir la mort, parce qu'en moi, certains ont placés quelque espérance.Je me sens de ce fait,à la frontière entre une solution radicale comme la mort, et une solution plus lâche, la survie.... Alors je reste nuit et jour, avachi dans mon canapé, à attendre le sommeil qui n'en fait qu'à sa guise. Les autres avec la peur au ventre, veulent à tout prix comprendre ce qui m'arrive; d'aucun disent qu'il faudrait que je consulte un psychiatre. J'ai essayé et chaque fois au bout de quelques séances, je ne pouvais plus supporter le thérapeute. Dans tout cela, ce qui m'est étrange; c'est que je garde une certaine curiosité de demain; je me demande ce qui se passerait, si je meurs ce soir. Je voudrais m'améliorer, je voudrais changer des choses, bousculer ma vie et peut être que demain je me sentirais mieux.... Parce que tout ce que je désire, c'est une attention sincère; éprouver le sentiment que des gens m'aiment.Je n'y arriverai certainement jamais, mais qu'importe?.... Je ne puis te dire ce qu'il faut que tu fasses, j'aimerais te citer un remède miracle mais je n'en sais rien. Tout ce que j'ai pu, c'est te lire; c'est déjà ça et tu m'as beaucoup ému.Merci...

Modifié le 26/07/2007 09:39:45

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Re: Un choix, une réalité, un suicide
Posté par cidragon6 le 22/07/2007 09:53:15
Vous deux, je suis passé par là, j'étais un vrai zombi...Il y a une solution miracle, je ne sais pas si c'est celle là qui marche en ce moment, mais je peux vous la citer... Vous avez le choix entre la vie et la mort ? Persuadez votre esprit que ce choix n'existe pas. Il faut que vous soyez certain que la mort n'existe pas. Moi, je pense que la mort est plus difficile à obtenir que tout le reste, et c'est parce que je me croix immortel que je ne pense plus du tout à mourir.

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Re: Un choix, une réalité, un suicide
Posté par simon&garfunkel le 24/07/2007 08:55:35
Je comprends parfaitement ce que tu écris, et j'ai ressenti la même chose.
Je vais en profiter pour raconter un peu.
Je me suis loupé deux fois, et je partais pour en finir une troisième fois, mais quelqu'un m'a appelé juste avant la fin.
La première fois : un soir de plus seul chez moi, dans mon petit appartement d'étudiant, proche de la campagne. Il est 20h30, j'ai mangé, une autre blessure de coeur supplémentaire dans ma journée, mon couteau fraichement aiguisé avec la lame qui brille. Une dizaine de coup sur chaque avant bras. Le sang coule. C'est bon. Il fait cinq degrés dehors. Il fait nuit. Je sors et je vais marcher dans les champs, dans le noir, les mains dans les poches. Au bout d'une heure et demie de marche, je suis à bout de souffle, j'ai du mal à tenir debout. Je m'éclaire les bras avec mon portable : le sang a séché. Saloperie de corps increvable. Je rentre en pleurant, et vais en cours le lendemain comme si de rien n'était. Et personne n'a rien dit. Les amis. La faille le week-end. On se dit alors "Je me serais battu avec un tigre j'aurais moins de cicatrice dégueulasses, et on ne me dit rien. Si c'est toute l'importance que j'ai pour eux."
Deuxième fois : chez moi, le week-end. Dimanche après-midi, je ne sais pas quoi faire, il fait plutôt beau dehors. Je pars faire un footing, à demi-motivé, des idées noires toujours là. Je pars pour courir un peu. Me défoncer. Je repensais à ce que j'avais vécu la semaine : encore des histoires de coeur. Je me suis arrêté dans la forêt, je me suis écroulé par terre en pleurant. Je me suis relevé, et ai continué en marchant, toujours fâché contre moi. J'ai croisé un arbre, un grand chêne, à l'air amical, qui pourrait me soulager. Je suis monté en haut, je ne sais avec quelle force, à une quinzaine de mètres. Je me suis mis dos au vide, sur une grosse branche sèche, et je me suis laissé aller, les yeux fermés, en me disant "Tant pis pour moi". Je me suis réveillé, une heure plus tard. J'avais mal partout, mais j'étais toujours là. Saloperie de corps. Trop solide. Je suis coincé ici, à errer.
Troisième fois : un autre soir tout seul chez moi. Il est 20h30, j’ai mangé, et la télé ne me dit rien. Je vais marcher dehors, dans le noir. Il fait froid et il pleut. Et alors ? Je suis insensible à ce qui se passe autour. Le froid c’est un détail. Le noir ça ne me change pas beaucoup du jour. Je pars marcher. En pleurant, et en revoyant mes idées noires. Je passe à côté d’un hangar où sont rangées des bottes de pailles. Je monte en haut de la pile, j’en descends une, je sors mon couteau, et j’en coupe les ficelles. Je les récupère. Je pars en direction du bois tout proche. Je m’y enfonce, progressivement, la pelote de ficelle à la main, à la recherche d’un arbre amical qui abrégerait mes souffrances. Et mon téléphone a sonné. Pourquoi je l’avais dans la poche ? C’est V…, une amie très proche. Elle avait senti que ce soir j’allais faire des âneries. On a discuté, longtemps, et j’ai fini par lâcher ma pelote de ficelle. Je suis rentré, en pleurant. Le lendemain en arrivant en cours, personne n’en savait rien, évidemment, et la vie reprenait son cours. Triste et noire.
Aujourd’hui je considère que ça va mieux. Je suis toujours dans le noir, mais des étoiles me donnent envie de les attraper. J’essaie de servir à quelque chose, à mon échelle. J’essaie de voir ceux qui pourraient se trouver dans mon cas, et je me débrouille pour qu’ils ne souffrent pas autant que moi.
Je ne sais pas si ça sera lu, mais ça sera au moins écrit.
A bon entendeur, salut.

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Re: un choix, une réalité, un suicide
Posté par peppermint_9 le 25/07/2007 12:50:55
je m'excuse d'avance pour ce que je vais écrire, mais là , je ne vous suis pas...y'en a marre, MARRE, MARRE, de ces ados qui baisse les bras pour un oui ou pour un non...dès que l'obstacle devient gros, c'est tout de suite les idées noires, et je me regarde le nombril, et je pleure sur moi- même...ok je n'ai pas eu d'idées morbides: mon père s'est suicidé dans notre jardin, sa soeur s'est noyée, et mon oncle a voulu se pendre...tout le monde a des malheurs, une croix lourde à porter, tout le monde a ses peurs et ses propres facultés à les surmonter...y'a des hauts, y'a de sacrés bas...des fois on croit qu'ils sont insurmontables...et alors, et alors? as-tu au moins essayé?excusez- moi mais le suicide est un act lâche...on se défait du combat difficile de la vie...et si dans ces erreurs, il y avait quelque chose à apprendre..et si la vie valait le coup d'être vécue?parfois c'est vrai il faut se faire violence, il ne faut pas forcément attendre que quelqu'un vienne comme le messie...faut se botter les fesses..un coup de blues? ok ça dure 2 jours et il faut repartir...
pour parler de moi, ma mère ma soeur et moi même on en a connu des galères, on a touché le fond plusieur fois...c'était facile d'avoir des idées morbides...et c'était bien plus que de simples histoires de coeur. et après? j'ai un défaut: je suis particulièrement orgueilleuse, et des fois ça aide, avoir de l'estime de soi. chacun réagit différent, c'est sûr...mais se botter les fesses c'est à la portée de tout le monde.

Modifié le 25/07/2007 12:53:40

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Re: Un choix, une réalité, un suicide
Posté par simon&garfunkel le 25/07/2007 14:29:11
Pour peppermint :
écoute ma grande (je te tutoie et alors ? on est sur internet, et je suis à peu près sur de ne jamais te croiser (mais c'est un autre débat)),tu t'en es sortie et tu n'en es pas arrivé où certain sont arrivés tant mieux pour toi.
Mais il se trouve que certain sont plus forts que d'autres, plus courageux, plus orgueilleux, comme toi par exemple.
J'admire ce courage. Heureusement qu'il y a des gens solides.
Mais ce n'est pas une raison pour enfoncer les autres qui n'en ont pas.
Quelque part tu défends la loi du plus fort.
Je ne prétend pas ne pas être lâche, ne pas choisir la facilité, et ne pas éprouver de remords par rapport à ceux que je laisserai. Ce n'est pas parce que quelqu'un baisse les bras qu'il devient gentil, impression entrainée par la pitié.
Certains comme moi n'en ont jamais rien eu à taper du monde, et d'eux-mêmes pour commencer. Certains comme moi ne se considère que comme un vulgaire tas de cellules supplémentaires à d'autres, elles mêmes qui ne sont que de vulgaires chaînes carbonées...Certains comme moi ne voient pas ce qu'ils pourraient changer à la face du monde et ne voient pas leur utilité.
Peut-être sont ils plus réalistes ?
Tu vas me répondre alors "Un seul homme peut changer le monde". Je te dirais "Il n'y a que dans les films que c'est comme dans les films.". Certains hommes ont accompli de grandes choses, mais jamais seuls. Ces choses portent leur nom, c'est pour ça qu'on a l'impression qu'ils les ont fait seuls.
Je m'emballe.
Je suis peut être trop gentil, mais j'ai envie de te dire : toi qui est plus forte que beaucoup d'autres, aide les ces autres.
J'espère ne pas avoir été trop méchant. Je ne veux faire de mal à personne. Je cherche juste à faire réfléchir.
Je suis un peu "rural" et complètement buté. Quand je prend la défense de quelque chose je ne fais pas semblant.

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Re: Un choix, une réalité, un suicide
Posté par nemesis590 le 25/07/2007 21:24:09
Moi je pense que tout le monde devrait avoir le choix. Mais, il faut d'abord que le personne qui decide de mettre fin a sa vie comprenne tout ce que cela sous-entend et que vraiment rien ne puisse l'aider. A tous ceux qui disent qu'ils ont eu une fois envie de se tuer et qu'on leur a empeche de commettre cet acte fatal: n'etes-vous pas heureux de ne l'avoir pas fait? (si vous ne l'etes pas, eh ben, cessez de vous plaindre, et re-tentez l'experience!). Quelqu'un qui veut vraiment mourir le fera toujours quoi qu'on lui dise. Meme si on l'en empeche aujourd'hui, il essaiera le lendemain. Cependant si cette personne peut avoir un moment l'envie de se tuer et le suivant, l'envie de vivre pour ensuite vouloir se tuer, cette personne est juste capricieuse et lache. Je ne dis que que quelqu'un malheureux en amour qui s'est coupe les veines est lache (chacun a sa facon de voir les choses, je ne crois pas en l'amour, comment pourrais-je juger cette personne?) mais si l'on pas essaye de le decourager, comment fera-t-on pour savoir si l'on aurait pu l'en decourager? Et je crois que la reside le probleme: quand sait-on qu'on a tout fait et que reellement, l'individu qu'on essaie d'aider se suicidera quoi qu'il en soit?
Alors, si vous voulez vous tuer et que vous vous entetez a le faire, de grace ne blamez pas ceux qui essaient de vous sauver la vie contre votre gre car ils ne sauront jamais s'ils n'ont pas tout tenté s'ils auraient pu vous faire changer d'avis et ca ce sont des regrets qui peuvent gacher une vie.

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Re: Un choix, une réalité, un suicide
Posté par giselelaluz le 25/07/2007 22:38:23
je pense très souvent à la mort, je l'ai souvent cotoyée dans mon métier, j'ai meme tenu la main à certain pour les aider à partir, ma grand-mère s'est suicidé, ma mère a fait une tentative devant moi quand j'avais 10 ans, j'ai pris en charge aux urgences une jeune fille de 17 ans après une tentative de suicide... le suicide m'a toujours entouré, la mort m'a toujours intéréssée... et pourtant je n'ai jamais eu envie de rencontrer ma propre mort... alors après tout ce que je viens de lire en plus de mon vécu je me demande qu'est ce qui fait qu'un jour vous perdez gout à la vie? pourquoi, nous les occidentaux, "les riches", on se suicide et pourquoi les africains, "les pauvres", ne comprennent meme pas le concept du suicide??

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Re: Un choix, une réalité, un suicide
Posté par hell le 26/07/2007 01:03:49
giselelaluz
Parce qu'on a pas de "but" dans notre vie ?
Parce qu'on n'a pas à se battre pour des choses qui en valent la peine ?
Parce qu'on a tout ce dont on a besoin, sans faire réellement d'effort ?
Plus le confort matériel s'améliore, plus notre "âme" se détériore ?
Parce qu'on espère de moins en moins ?

Généralités, à considérer donc comme telles ^^

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Re: un choix, une réalité, un suicide
Posté par peppermint_9 le 26/07/2007 13:35:02
à simon&garfunkel:
c'est bien beau de s'emballer à défendre quelque chose...pourquoi tu ne t'emballerai pas à te défendre et à te battre au lieu de lancer des paroles sur ce site ?
voilà le problème, effectivement tu es buté. en psycho, on réfléchit beaucoup sur les suicidaires...ça ne risque pas de t'intéresser, puisque selon toi, ils ne comprennent pas: le suicide a changer de nature: aujourd'hui on se tue par frustration. les gens ont trop l'habitude de tout avoir à leur porté..alors dès que la pente devient trop raide...
rien que le fait de dire "c'est bien y'a des gens qui s'en sorte", déjà tu démontres une complaisance.et parler de la loi du plus fort: tu n'y comprends donc rien. tu es fort pour toi...et toi tu me parles de la loi du plus fort, donc d'écraser les autres. Mais tu crois quoi? que c'est les autres qui doivent te porter, de t'écouter dans ton petit malheur. eh oui aujourd'hui nous sommes dans un processus de victimisation...tu es une victime, tu subis...aucune volonté de se prendre en charge.c'est pathétique.
chacun à le choix comme vous dites tous..alors que les suicidaires ne disent pas qu'ils ont essayé. c'est faux.il est clair que le suicide est le mal de nos sociétés occidentales.
tu vois je ne m'emballe pas, je dis. pour ce qui est d'aider les autres, je le fais...mais il y a différentes manières. en ce qui me concerne, j'apporte mon optimisme, et ça marche, ma joie de vivre...et les gens apprécie ce simple geste..c'est une philo de la vie. ça demande réflexion c'est sûr.il faut en être capable. tu es un spectateur qui n'agit pas...c'est ton choix.

Modifié le 26/07/2007 13:36:08

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Re: Un choix, une réalité, un suicide
Posté par simon&garfunkel le 26/07/2007 17:43:31
C'est dommage qu'on ne puisse pas tout raconter ici parce que c'est trop long.
Tu sais quoi peppermint ? Tu as complètement raison.

Sauf que : je n'ai demandé d'aide à personne. A quelque chose près personne ne sait.

J'aimerai bien discuter un peu avec toi ce doit être constructif (parce que là je ne peux pas tout écrire ce que je veux), et ça ne doit pas être facile de ne pas être de ton avis. (c'est juste pour te provoquer c'est plus fort que moi

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Re: Un choix, une réalité, un suicide
Posté par simon&garfunkel le 26/07/2007 17:59:56
Une dernière chose : je n'ai pas fait ce que j'ai fait par frustration. C'est l'ennui qui m'y a poussé.

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Re: Un choix, une réalité, un suicide
Posté par nemesis590 le 26/07/2007 19:24:43
giselelaluz: tu as raison maintenant que j'y pense. Je vis en Haiti et parfois c'est pire que beaucoup de pays pauvres d'Afrique. Personellement, je n'ai jamais eu faim un jour ou manqué de quoi que ce soit mais plus de 90 pour cent du pays perissent dans la misere mais ils se battent. Ils n'ont rien qui leur donnent raison d'esperer mais ils se battent. Moi, je ne suis pas sure que si du jour au lendemain je me retrouvais dans la rue, si je voudrais reellement continuer...

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Re: Un choix, une réalité, un suicide
Posté par sikmulticolor le 27/07/2007 21:25:10
« Une personne met fin à ses jours toutes les 40 secondes. Aucun pays n’est épargné. »

« Dans tous les pays, le suicide est une des premières causes de mortalité chez les personnes de 15 à 35 ans. »

«…mondialement, actuellement plus de suicides (57 %) sont perpétrés par des personnes de 5 à 44 ans, que par les personnes âgées de 45 ans et plus. »

« Il faut noter aussi que les taux les plus élevés des régions d'Afrique, des Amériques, de l'Asie du Sud-est et du Pacifique occidental se trouvent dans les pays insulaires, respectivement à l'Ile Maurice, à Cuba, au Sri Lanka et au Japon. »

Tiré de : http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2003/mag0131/dossier/ps_6433_suicide_monde.htm

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Re: Un choix, une réalité, un suicide
Posté par angel x le 27/07/2007 22:29:05
j'arrive à comprendre ce que vous dites tous (et juste pour dire à quizlelaluz je suis africain et pas tout l'afrique est pauvre et on souffre des taux des suicides aussi). j'ai moi même une experience avec la mort je ne sais pas comment l'expliquer mais je l'aime elle me facine depuis toujour depuis mon enfance. J'ai perdu le goût de la vie il y a 10 ans c'est à dire quand j'avais 6ans. Je ne sais pas trop mais peut être parce que j'ai toujour étais seule je n'avais pas d'amies j'étais loin de ma famille qui ne me comprend jamais. Et mon veux de mourir a grandit avec moi a vecu avec moi, a chaque matin j'attend impatiemment le soir pour dormir esperant que je ne reveillerai pas le lendemain.9a me tue l'envie de mourir parceque je suis convaincu que je n'apartiens pas dans ce monde. J'ai essayé de me suicidé plusieur fois mais j'ai toujours changé d'avis au dernier moment parce que je me demandais toujours qui réaliserai mes rêve d'enfance si je meurt et parceque j'avai peur de rencontrer Dieu mais maintenant je n'y crois plus. Je vis chaque moment une vie que je hai ne pas sachant si je serai encore là le moment prochain ou bien enfait l'esperant.

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Re: Un choix, une réalité, un suicide
Posté par giselelaluz le 27/07/2007 22:29:20
je savais qu'en utilisant afrique pauvre et occident riche, j'utilisais une remarque "bas de gamme" , c'est pour ca que j'ai utilisé les guillemets!!
je m'excuse donc envers tout ceux qui se sont outrés face à cette expression de pure occidentale que je suis... je ne voulais pas sortir une nouvelle question à ce thème.
je n'ai pas dit non plus qu'il n'y avait pas de suicide en Afrique, et je n'ai pas dit qu'ils étaient incapables de réfléchir à ce sujet. j'ai simplement fait remarquer que la conception de se donner la mort leur paraissait incroyable, je ne dis pas ca en ne connaissant rien à l'Afrique, c'est en y étant que j'ai abordé le sujet avec eux.
mon commentaire était simplement écrit pour essayer de faire ressortir d'autres points de vue différents de notre société.
désolé d'avoir mal écrit mon commentaire au point qu'un des membres m'ait appelé "chère"!!
aussi, l'article de doctissimo est nul les chiffres de l'OMS sont plus intéréssants, je ne sais pas le mettre en lien !!

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Re: Un choix, une réalité, un suicide
Posté par angel x le 27/07/2007 22:35:58
merci moi aussi je ne voulais pas te critiquer j'ai juste fais une remarque

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Re: Un choix, une réalité, un suicide
Posté par peppermint_9 le 31/07/2007 15:34:14
à simon&garfunkel et à tous

aaahhh la solitude...c'est une amie que j'ai bien connue, et que je connais encore...comme beaucoup d'autre. j'ai jamais dit que je n'ai pas eu des idées morbides.un jour ou l'autre ça traverse toujours l'esprit, c'est pas une tare. je viens de relire mon texte, c'est vrai qu'il est sévère. mais rien n'est acquis, il faut toujours conquérir. eh oui, c'est comme un jeu de stratégie, ça semble violent...mais pas du tout. faut po-si-ti-ver. pas la peine de sortir des grands trucs machins, naaannn...tiens ce qui me fait triper, c'est de courir dans les champs de blé....ça c'est fort! pour paraphraser voltaire "J'AI DECIDER D'ETRE DE BONNE HUMEUR PARCE QUE C'EST BON POUR LA SANTE."quelle belle phrase.à méditer.
bon courage à tous
ps: c'est vrai, j'ai toujours raison, et en plus je suis modeste

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Re: Un choix, une réalité, un suicide
Posté par fawri le 02/08/2007 15:44:02
MAIS VOUS DECONEZ ? BON SANG QUELLE VOTRE HISOITRE AVEC LA MORT.je me dis parfois que si je suis vivant , 'est que j'ai un role a remplire dans cette vie.peut etre que la mort et un jeu de role pour vous , mais nsachez qu'une foi sous terre vous le regrttrez je vous jure car c'est acte insencer et je ne partagrais pa l'avis deffavorable avec personne.je ne suis pa egoiste, car je sais bien le fait d'etre seul ou sous un tat de probleme .ne vous laissez pas conduire par le tracte du desire et de la faiblesse , faites preuve de votre existance ,car sachez que ceux qui plleuront votre mort ne le feront pour toujours.j'attend des critique si c'est possible.

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Re: Un choix, une réalité, un suicide
Posté par ushiwa.sasuke le 02/08/2007 16:04:00
Encore un article inutile avec un débat qui suit derrière...

Ce sujet a déjà été élaboré des dizaines de fois...

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Re: Un choix, une réalité, un suicide
Posté par nemesis590 le 03/08/2007 01:17:19
Mais il a toujours du succes. Donc tant qu'on ne cessera pas le feed-back pour les articles a la noix, ils continueront a les poster. Nous sommes alors f**tus parce qu'il y en aura toujours a riposter.

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Re: Un choix, une réalité, un suicide
Posté par sikmulticolor le 03/08/2007 12:39:42
à ushiwa.sasuke

...tout comme ton commentaire...

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Re: Un choix, une réalité, un suicide
Posté par ushiwa.sasuke le 06/08/2007 11:16:20
nemesis590 --> effectivement...

sikmulticolor --> mais je dis pas le contraire

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Re: Un choix, une réalité, un suicide
Posté par bluffmaster le 13/08/2007 16:42:33
on emmet des théories sur le suicide afin de se rapprocher le plus possible des conditions propices à son apparition, pour justement lutter contre... quoique, la meilleure facon de le faire serait d'apprendre à écouter et d'essayer de comprendre ( à mon humble avis de mec qui n'a jamais essayé de se suicider). celà dit, tu veux qu'on comprenne pkoi un suicidaire souhaiterait mettre fin à sa vie. essaye plutôt de comprendre pkoi y a des gens qui tiennent tellement à la vie... y a bien une raison!!!

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