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Afrique : les proto-berbères
Posté par rachidyahou le 10/01/2009 00:10:01
Au sud, elle occupe une bonne partie des pays du Sahel (Mauritanie, Niger et Mali). La population de cette région, les berbères, se nomme "amazigh" qui signifie "hommes libres. Evalué à plus de 30 millions d'âmes elle occupe les régions montagneuses (Maroc, Algérie, Libye) et désertiques (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, mali, Niger, Mauritanie).
Si la majorité de la population marocaine utilise des parlers berbères (le rifain au nord, le berraber et le chleuh dans les atlas), ses sœurs tunisiennes représentent moins de 2% et sont cantonnées dans la région de matmata (sud) et dans l'île de Djerba (berbères musulman de rite kharidjite).


En Algérie, la Kabylie demeure malgré des siècles d'occupation renfermée et hostile à toute pénétration étrangère pratiquant pour une bonne partie un islam très tolérant, elle s'évangélise à un rythme accéléré depuis le début des années 1990. Une minorité juive, y vit également avec une diversité qui ne semble pas inquiéter, la population kabyle ne cesse de revendiquer sa culture et ce durant et après la colonisation française.
Région humide à l'ère néolithique, le Sahara aurait donné naissance à l'existence même de l'homme. L'Afrique aurait été peuplée à partir de la bérbérie à partir du 8ème millénaire et ce jusqu'en 2500, le Sahara sera la seule contrée de tout le continent africain à receler la présence humaine les peintures rupestres du tassili donnent un aperçu évident sur cette réalité. C'est ainsi que des civilisations néolithiques s'y sont développée, les habitants de cette partie représentaient un bloc homogène dit "protos-berbères". Toutefois, deux autres groupes vivaient à l'est et au sud du pays proto-berbères alors que les éthiopides (ancêtres des égyptiens) occupaient la cote nord-est, longeant la mer rouge, les négrides (ancêtres des noirs africains) étaient concentrés dans l'actuelle région du Sahel, c'est à dire dans la partie sud du sahara. L'assèchement de l'actuel désert à partir du 2ème millénaire avant j. C. Provoquera l'apparition de deux entités : à peau blanche au nord et noire au sud. Les néolithiques sahariens (ou protos-berbères) possédaient une organisation spécifique à laquelle s'ajoutait des conceptions philosophiques propres. En plus de la chasse cette population, était dotée déjà d'un esprit créateur, outre l'artisanat (poterie), l'agriculture était florissante à l'intérieur du Sahara et la métallurgie du fer n'était pas non plus inconnue.
L'an 3200 laisse penser que le monde aurait pris donc naissance au Sahara. L'existence du gorille et du chimpanzé, proches parents de l'être humain, trois espèces de singes fossiles qui s'y rapprochent ont été découvert en effet. Le proconsul (ou dryopithécus africanus) vieux de 25 millions d'années, le kenyapithécus wickéri (mis à jour en 1961) âgé de 14 millions d'années ainsi que l'australopithèques retrouvé en Afrique orientale et dont l'age est estimé à 4 millions d'années offrent toute la latitude pour soutenir ce dossier. Quant à l'espèce humaine notons aussi ces évolutions :

1) - L'Homo habilis :
Ayant plus d'un million d'années (c'est à dire jusqu'en... 800000 !) est une forme d'australopithèque bipède, il taillait la pierre et les os et de plus sa présence a été uniquement signalé en afrique.
2) - Le Pithécanthrope :
Apparu il y environ un million d'années, il a vécu jusqu'en l'an 150000 cet artisan de l'industrie des bi faces ou coups de poing pour la chasse (industrie appelée acheuléennes) s'est répandu en afrique, europe et même en asie mineure.
3) -L'Homosapiens :
Apparu il y a environ 250 000 ans en Afrique, il taillait la pierre.


L'homme moderne (ou homosapiens sapiens) naîtra en -35000 avant J. C. Il avait des rites d'inhumation ainsi que des manifestations que l'on peut qualifier de "culturelle". Ses outils de chasse devenaient plus légers, donnant ainsi une grande efficacité à leur utilisation. C'est autour de 55000 avant J. C. Qu'il découvrira le feu et c'est en Afrique qu'on constate l'état de ses stades évolutifs qui l'ont précédé et ce depuis les origines les plus lointaines de la lignée humaine.
Les variations climatiques subies par ce continent à la fin du pléistocène permettent en outre d'affirmer que de grands lacs ont existé en -20000 dans le Ténéré aujourd'hui désertique. Les anciennes populations des régions berbères actuelles, capsiennes en cyrénaïque (région nord de Libye) vers 35000, atériens (Maroc et Sahara occidental) datés de 25000 donnent un aperçu fiable sur les premiers humains d'afrique. Les vestiges lithiques appartenant au dernier temps de la préhistoire nous apprennent qu'une évolution démographique a été considérable en -10000 et qu'elle (cette évolution) s'était produite à certaines périodes de l'holocène (à climat humide) et bien entendu au Sahara uniquement. La méthode de datation utilisée avec le carbone 14, mesurant l'isotope radio actif, un résidu du carbone, s'applique également aux restes osseux, aux coquilles et bien évidement au charbon de bois. Celle-ci (la méthode) a donc permis d'aboutir à une idée assez précise de l'évolution climatologique et humaine depuis -11000. Le 3ème pluvial gambien a été suivi d'un épisode sec et froid aussi et ce pendant une durée très courte. C'est vers -8000 que débuterait le nouvel ère humide appelé "optimum climatique saharien"qui aurait une influence déterminante sur l'ensemble du peuplement africain. Entre 8000 et 6000 les pluies seraient abondantes au sahara. Les anciens fleuves qui avaient coulé lors des périodes pluviales du pléistocène seront remplis à nouveau le Sahara, principal foyer de peuplement et dont sa végétation était de type méditerranéenne attirait les populations paléolithiques qui ne pouvaient pas vivre dans des zones marécageuses ou des hautes montagnes par ses réalisations artistiques, l'ancêtre de l'homme développera une civilisation particulière donc remarquable. Le dessèchement du Sahara en -5000 était très lent jusqu'à -250 et par la suite, sa rapidité (rapidité de l'assèchement) provoquera la fuite des populations vers le nord et le sud, des populations nomades qui y avaient prospéré grâce à la chasse, la pêche et l'agriculture se sédentarisent, l'utilisation des meules de pierre et de la céramique en sont les preuves. Il serait utile de distinguer les deux néolithiques, l'européen et le proto-berbère. Si en Europe on le mesure par l'opposition de l'âge de pierre (ou pierre taillée), en Afrique, cette époque est définie par la sédentarisation des populations préhistoriques. Ces dernières fauchaient et réduisaient en farine des graminées sauvages qu'elles n'avaient pas semé et étaient conscientes de la valeur alimentaire. Les touaregs (berbères habitant actuellement le Sahara) gardent toujours ce procédé. Certaines régions situées à 500m d'altitude ont été favorables, entre le 8ème et le 3ème millénaire, à l'élevage ainsi qu'à la chasse. L'actuel Ténéré (Sahara toujours) a attiré autour des lacs de nombreux pêcheurs qui ont eu l'idée de cultiver la terre, d'où l'invention de l'agriculture. L'utilisation rationnelle des produits imposera une société hiérarchisée, sous une autorité unique (amghar qui signifie personne âgée ou vieillard), une coutume que l'on retrouve dans les régions berbérophones (rif, atlas, Kabylie, Aurès, île Djerba, mat mata, Tripolitaine, air, Adrar des ifoghas, Hoggar, oasis de Siwa...) d'Afrique du nord et sahélienne. Les ancêtres des peuls ou foulbés, un peuple résultant d'un métissage entre les négrides et des protos-berbères, ont laissé dans les zones montagneuses du Sahara, des peintures et des gravures rupestres qui démontrent amplement leur vie quotidienne. Certaines peintures du tassili daté du 3ème millénaire qui nous renvoie aujourd'hui à leurs textes initiatiques. En plus de ces métis, des négrides ont aussi vécu dans la région du Sahel (Mauritanie, mali, Niger). A l'est, des humains à peau noire, appelés des "étiopides parviendront à s'infiltrer dès le 5ème millénaire sans subir un quelconque mélange avec les protos-berbères, de couleur blanche, au Hoggar, au tassili des ajers, régions situées en Algérie, aux peuls, ils vivaient une autarcie alimentaire, basée sur les produits de leurs troupeaux. Les mariages entre les trois groupes étaient proscrits. Toutefois, ceux qui s'étaient fixés au Tibesti (au nord de l'actuel Tchad) s'étaient métissés aux négrides donnant ainsi naissance à une nouvelle population, les Toubous ou tédas. Les protos-berbères refusèrent tout lien avec les éthiopides et les négrides. Si les premiers néolithiques égyptiens étaient venus de l'est (Jordanie, Arabie saoudite...), ceux qui sont rentré par la partie occidentale l'ont été des régions berbérophones libyenne, la Tripolitaine, la cyrénaïque et le fezzan. Ces protos-berbères demeurent à ce jour dans l'oasis de Siwa (nord-ouest de l'actuelle Égypte) qui délimite le pays berbère à l'est. Ayant conservé leurs us ainsi que leurs coutumes antéislamiques, ils continuent de parler leur langue, le "tamazighth", un parler très proche du... Kabyle algérien. Enfin, les protos-berbères utilisaient un calendrier solaire lié à l'agriculture comme le font les berbères des Aures, de Kabylie ou d'autres contrées habitées par leurs frères. Le calendrier rendait compte du renouveau de la végétation, élément essentiel de la vie quotidienne et les phénomènes climatiques étaient soigneusement gardés en mémoire. Trois saisons de 120 jours chacune représentaient l'hiver, le printemps et l'été soit 360 jours.
Les conditions climatiques actuelles admettent une certaine vie dans le massif central saharien quant à sa partie méridionale comprise entre l'air (niger) et l'énnedi (tchad). Il serait utile de rappeler qu'entre -7500 et -5000, des lacs immenses recouvraient le Ténéré refermant des algues microscopiques qui, consolidés après -5000 sous la forme d'une diatomite (une roche fiable), permettra leur datation le massif central du Sahara abritait entre -7500 et -6000 une faune qui attira les chasseurs qui laisseront des gravures (sud-oranais, tassili, fezzan...) parfois même en grandeur nature. Ces dessins représentant des éléphants, des rhinocéros, des girafes et même des hippopotames prouvant l'existence de ces animaux à une époque très lointaine. Au tassili par exemple, des peintures abstraites jalonnent des façades, naturelles bien sur, de roches. On y trouve des hommes à têtes "rondes"mais significatives tout de même. Ces représentations datent de la plus grande humidité du sahara central qui dura rappelons-le de -7500 à -5000. La démonstration de l'art du chasseur proto-berbère est antérieure à l'apparition du peuple égyptien. La poterie retrouvée dans des sites est datée du 6ème millénaire. Ils sont tous situés dans la région du sahara central proto-berbère. éxcepté le maroc, le nord de la berbèrie (algérie, tunisie, libye), les plus anciens sites découverts au nord de la bérbérie (algérie, tunisie et libye, exception faite pour le Maroc) sont datés seulement du 5ème ou 4ème millénaire. Ceci nous prouve encore que les berbères habitaient en majorité le Sahara humide.
La situation climatique du Sahara méridional commençant à s'assécher, des savanes herbeuses à végétation méditerranéenne coupées de marécages verront le jour des pêcheurs négrides venus du sud s'y établiront ne pratiquant pas l'agriculture, mais excellaient dans la poterie. La faune commencera alors à se modifier. Des gravures découvertes montreront ainsi des chèvres et des bœufs à coté des éléphants qui disparaissaient peu à peu. La phase pastorale antique de l'art rupestre saharien a effectivement prit naissance vers -5500 au tassili et au tadrart. L'homme entamera dès cette époque la pratique de la domestication de certains animaux (chèvres, bœufs...). En 4500, des troupeaux, dont la présence est attestée par des peintures au Sahara central et feront parti du vécu de cette population que nous appellerons toujours proto-berbère. Vers 3200, c'est à dire au début de l'histoire égyptienne, trois grands groupes de population saharienne seront identifiés :
1) - les pasteurs éthiopides cohabitant avec les négrides qui occupent de nos jours une large bande désertique qui s'étend entre le 21èm et le 17ème parallèle c'est à dire depuis la vallée du Nil entre la 2ème et la 3ème cataracte et ce jusqu'à la limite de l'air (nord-est du Niger actuel).
2) - les chasseurs protos-berbères méditerranéens nomadisant dans le Sahara septentrional. La spécialité technique de chacun d'eux (pasteurs, pêcheurs, chasseurs) a engendré des qui nont pas été bien évidement à sens unique. Quant au culte, le dieu-bélier "amon" que l'on retrouve aussi bien chez les égyptiens que chez les protos-berbères laisse penser à ses cornes et ses rayons que nous révèle l'histoire du peuple hébreux dans "les cornes et les rayons de moise". Ceci démontrerait que les juifs ont joué un rôle très important dans le peuplement de l'Afrique C'est pour cela que les juifs et les premiers berbères qui ont vécu ensemble l'ont été dans une harmonie parfaite. Le Sahara central représentait depuis le VII ème millénaire un foyer de peuplement très important du continent africain. Des contacts ont d'autre part été tissés entre les populations proto-berbères et les habitants du nil. Des civilisations très avancées ont existé à cette époque dans l'Égypte. Des contacts humains ont également existé entre les premiers cités et les occupants du littoral méditerranée (crête, Sicile, Sardaigne, corse, malte...). Les liens entre les ancêtres des actuels imazighènes (pluriel de amazigh qui signifie hommes libres), ont été rendus possible par les nombreuses vallées sèches qui demeurait vivantes. Le Sahara septentrionnal a subi un peuplement dense durant ces trois millénaires en particulier dans la région du "Ténéré" (nord du Niger actuel). Toutefois ces habitants n'étaient pas des proto-berbères mais plutôt des négrides qui fuiront plus au sud dès le tarissement de cette région qui était lent depuis 2000 ans. Au début du 3ème millénaire, taillant la pierre vivaient au bord des lacs et des marécages. L'étendue des sites préhistoriques découverts font penser que ces populations, principalement proto-berbère et négride, vivaient dans le faste alimentaire ils connaissaient aussi la conservation des produits de la chasse et de la pêche qu'ils gardaient dans des jarres. Ils stockaient des graines qu'ils réduisaient en farine grâce à un matériel de broyage adéquat composé de pilons, de meules dormantes et de mortiers. Ces graines provenaient de la cueillette de graminées sauvages que ces populations savaient reconnaître comestibles. Des céréales cultivées laissent penser que les proto-berbères ont inventé l'agriculture. Des sites tels que celui de méniet situé dans le Hoggar (habité aujourd'hui par les berbères touaregs) renferment tout un matériel de broyage dont des haches qui servaient de houes. La civilisation néolithique du Ténéré datée au carbone 14 est -2520 a été la première région à subir les affres de l'aridité rapide au milieu du IIIème millénaire.
Les ténéréens proto-berbères et négrides se déplacent vers l'ouest (pour les proto-berbères) et le sud (pour les négrides). Ces derniers donneront d'ailleurs naissance aux diverses familles qui peuplent l'Afrique dite "noire" (nigéro-congolaise, adamoua occidental, bantoue...). Le tassili et le Hoggar ont connu d'autre part leur peuplement en -2000, soit 500 années après celle du Ténéré.
Les populations qui s'y installèrent seraient venues de la côte nord africaine et le dessèchement du Sahara les a poussé à rejoindre cette région peuplée de nos jours par des berbères. Aurès, kabyle, chenoua, Mzab (Algérie), rif, les atlas, sous (Maroc) renferment de nos jours les descendants des proto-berbères à l'ouest de la région de l'actuel Tchad, les descendants des ténéréens quitteront au IIème millénaire le Sahara devenu hostile à toute vie humaine et même végétale. Ils s'installeront au sud du massif de l'air, au talak et dans l'azaouaq, des régions habitées de nos jours par les ancêtres des touaregs qui les chassèrent plus au sud. Les négrides ténéreens donneront naissance aux premiers africains que l'on dénomme aujourd'hui, "haoussa", une ethnie qui occupe le sud du Niger et le nord du nigeria. L'azaouaq, chevauchant l'actuelle frontière séparant le Niger du mali sera "colonisé" par des hommes venus du Hoggar et du tassili par les vallées de direction nord-sud. Plus à l'ouest, la vallée de tilemsi qui relie le Niger à gao (mali), constitue également une autre ligne nord-sud liant le massif central saharien proto-berbère aux négrides térénéens. Au mali enfin, des vestiges retraçant les pécheurs du néolithiques existent au nord de ce pays, non loin de la ville araouane.
La Mauritanie est représentée par l'aouker et le tangant qui se trouvent à l'extrême ouest de ce jalon des sites néolitique bien évidement. Le premier cité (aouker) démontrera même que l'agriculture a même existé au lieu dit "thichit oualata" vers -1000. Il serait aisé aussi d'affirmer que des fragments de fer ont été découvert dans de la poterie. Ceci suppose donc que les proto-berbères ont également inventé la métallurgie du fer et ce dès -1240. Des harpons et des pointes en fer ont été mis à jours par d'éminents chercheurs à la fin des années 1960.

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Re: Afrique : les proto-berbères
Posté par 5@m1r le 10/01/2009 01:47:39
thanmirth
aseggas amegaz

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Re: Afrique : les proto-berbères
Posté par aimebru le 10/01/2009 10:37:36
L'histoire de cette partie du monde est tellement controversée qu'elle laisse libre cours à tous les fantasmes. ET l'un de ces fantasmes c'est d'appeler cette région la Berbérie. Il faut savoir que la berbérie n'existe pas. Le mot berbérie vient du mot berbère qui lui même vient du mot barbare arabisé par Ibn Khaldoun et qui a donné Bèrèbir d'ou bèrbère. Donc arrêtez de vouloir imposer coûte que coûte ce "défauquatif" à une population qui ne vous a rien demandé et qui se contente d'être marocaine, tunisienne, lybienne , egyptienne et autre. Je vous laisse la liberté de faire avec barbare qu'utilisait les romains les analogies actuelles qui vous semblent les meilleures. par exemple Bougnoul, j'espère que vos petits enfants ne vont pas non plus revendiquer ce défauquatif et appeler cet grand espace la Bougnoulerie?

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Re: Afrique : les proto-berbères
Posté par [email protected] le 16/01/2009 11:45:54
tres beau article je l'adore.bonne continuation monsieur rachid yahou

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