Histoire d'une désillusion collective Posté par angel-sett le 22/01/2009 00:10:01
Il était une fois (de plus) il n'y a pas si longtemps (je dirais même que cela pourrait se dérouler en ce moment même) un pays merveilleux dans lequel vivaient une multitude de petits êtres dont l'imagination fabuleuse les amenait à penser que tout allait pour le mieux. Ce monde n'était pas à l'abris des dangers alentours, il n'était pas non plus à l'abris des invasions des autres pays bien moins merveilleux qui l'entouraient, mais dans les têtes pleines de rêves de ces petits êtres, toutes ces menaces n'étaient qu'illusoires et la vie continuait sont doux chemin tel un magnifique ruisseau dans lequel les petits poissons nageaient joyeusement sans avoir à ce soucier des pourtant multiples prédateurs qui la peuplait. Pour partager leurs biens ces petits êtres avaient inventé une monnaie qu'ils appelaient RohR. Dans ce pays les petits êtres ne vivaient pas tous de la même façon, il y avait des clans définis en fonction du nombre de RohR qu'ils possédaient :
- les truhanhts
- les harysthok
- les bohboh
- les vihypi
D'un coté, et de l'autre il y'avait :
- les zouvriyé
- les mosdehst
- les pofres
- les miçérheu
- les Zohttr
Chacun ayant pour particularité de contrôler tous les clans situés en dessous du leur.
Les Truhanhts quant à eux devaient aussi et surtout protéger le pays de tout les dangers extérieur et intérieur, c'est ainsi que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Miku était un de ces petits êtres à la fantaisie paroxystique, il était âgé de 9 printemps et appartenait au clan des Mosdehst, il était protégé aimé, choyé, cajolé, câliné, dorloté, bichonné, bref il n'avait aucune raison de se plaindre... Pourtant un jours ou le soleil radieux illuminait le pays, il décida de partir musarder dans une magnifique prairie située non loin de là où il habitait, (dans ce pays le type de maison dans laquelle il habitait se nommait hachelehm) sur son parcours il croisa un autre petit être dont l'age ne devait pas être bien éloigné du sien, il engagea la discussion :
-Bonjour que fais tu ici ?
-Pourquoi ? Voudrais-tu que je partes ? Répondis aussitôt et sur la défensive l'autre petit être.
-Pourquoi réagis-tu comme ça je voulais juste discuter avec toi !
-Je suis désolé mais je n'ai pas l'habitude qu'un des clans du haut vienne discuter avec moi.
-Un clan du haut ? (demanda Miku avec toutes la perplexité du monde dans son ton)
-Et bien oui, entendu ta façon de parler tu dois être au moins un Vihypi, donc tu fais partis des clans du haut tout comme les Bohboh les Harysthok et surtout les Truhanhts. Moi je suis un Zohttr je suis le plus bas des clans du bas !
- Mais qu'est ce que ça veux dire les clans du haut ou du bas ?" Demanda Miku toujours plus perplexe. Et puis d'abord je suis un Mosdehst !
-Donc tu es du bas toi aussi, les clans du haut exploitent ceux du bas pour assurer leur place en haut, pour grimper les échelons, tout est fait pour que chaque personne de chaque clan veuille passer au clan supérieur car plus tu fais parti d'un clan puissant, plus tu as de pouvoirs et plus tu as de RohR. C'est les Truhanhts qui décident de tout, de ce que tu mange, de ce que tu bois, de ce que tu dois faire, dire ou même penser, tout ça dans le seul but de nous contrôler pour asseoir leur pouvoir.
-Comment t'appelles-tu ?
-Settaharik, tu peux m'appeler sett.
-Je ne comprend pas sett, si c'était ainsi nous nous en serions rendu compte, je suis d'un clan du bas à t'entendre, et pourtant je n'ai pas pour ambition de faire parti d'un clan du haut, je ne savais même pas qu'il y avait une différence entre eux et moi, mes parents m'ont toujours dit qu'il fallait se satisfaire de ce que nous avions et n'envier personne, ils me disent aussi, et je les crois, que les truhanhts assurent notre sécurité et que sans eux il n'y aurai pas de travail et que je ne pourrais pas aller à l'école, d'ailleurs à l'école ma montreuse (ha oui dans ce pays les maîtres d'école se font appeler montreurs) nous dit que les Truhanhts sont très utiles et que ce sont des exemples à suivre, que sans eux les RohR ne seraient pas bien répartis, qu'il n'y aurait pas assez de hachelehm et de nourriture pour tout le monde.
- Mais moi je vis ici même, je n'ai pas de hachelehm, je ne mange qu'un jour sur deux lorsque j'ai de la chance et je n'ai pas un seul RohR, pour l'instant toi ce sont tes parents qui s'occupent de toi tu n'as pas besoin de RohR mais que veux tu faire plus tard ?
- Je veux avoir plein de magasins de bonbon !
- Pourquoi ?
- Bah parce que j'aime les bonbons !
- Oui mais pourquoi pleins de magasins, un seul suffirait non ?
- Si mais...
- Mais ça ne rapporterait pas assez de RohR, mais c'est pas assez, tout court, tu ne sais pas pourquoi mais il t'en faut plus comme tous les êtres de notre pays. Il t'en faut plus et c'est sur ça que jouent les Truhanhts par le biais de l'école et de la télé et de tout ce qui t'entoure, tu es conditionné sans même t'en rendre compte, tu es comme tous les autres tu fais partis de la masse, on te montre un monde merveilleux dans lequel Ils te paraissent indispensables, tu es persuadé comme tous les autres, que tu as besoins d'eux, qu'ils sont essentiels que sans eux la vie serait dangereuse mais pourquoi serait t-elle dangereuse la vie sans eux ?
- Bah parce qu'ils nous protègent des dangers et...
- Quels danger ?
- Je ne sais pas les dangers extérieurs et intérieurs.
- Çà ne veut rien dire ça, c'est quoi les dangers internes et externes ? Qui te veux du mal ? Pourquoi te veulent t-ils du mal ? T'AS PEUR DE QUOI ?
- MAIS JE SAIS PAS !!! Je ne me suis jamais posé la question !
- Et bien il est temps que tu te pose ces questions. Tu as peur de ce qui se passerait si les Truhanhts n'étaient pas la, comme tout le monde, sans même te demander pourquoi, mais t'es tu demandé une seul fois dans ta courte vie ce qui ce serait passé si ...
A ce moment là la maman de miku arrive s'inquiétant du départ de son fils :
- Miku que fais-tu la je t'interdis de parler aux Zohttr tu rentre avec moi !
- Mais...
- Il n'y a pas de mais tu viens !
Miku suis sa mère sans même avoir le temps de dire au revoir a Sett... Arrivé chez eux miku demande a ses parents pourquoi ils font parti du clan des mosdehst, ce que ça veux dire. Ses parents lui répondent que c'est parce qu'ils travaillent mais ne gagnent pas assez d'argent pour faire parti d'un clan du dessus, alors il demande pourquoi ne gagne t-il pas autant que ceux d'au-dessus,
- he bien parce que notre travail n'est pas aussi important que les leurs...
- Mais maman tu es infirmière, c'est important tu aides les gens à vivre pourquoi les footballeurs sont du clan des vihypi et pas toi ?
- Je ne sais pas miku tu pose beaucoup de question aujourd'hui ...
- Papa tu es pompier, tu sauve des vies tout les jours, tu sauve même des Truhanhts et plein de gens des clan du haut pourquoi on est des Mosdehst alors ?
- Qui t'as parlé des clans du haut ? C'est comme ça c'est tout ce n'est pas moi qui décide de l'importance des métiers, il faut se satisfaire de ce qu'on as !
- Mais c'est pas normal !
- L'utilité d'un travail est relatif, tu sais ce que ça veut dire relatif ?
- Oui ça veut dire que ça dépend des Truhanhts, c'est eux qui décident de l'importance d'un travail !
- Mais non ça veut juste dire que selon les gens les critères d'importance ne sont pas les mêmes.
- Alors on se base sur quoi pour dire qu'un travail est important ou pas, si c'est relatif ?
- Je crois qu'il est l'heure d'aller te coucher on en reparlera plus tard. Va te frotter les dents et au dodo.
Miku embrasse ses parents va se frotter les dents, part dans sa chambre et s'endort après avoir réfléchit au sens de la relativité. Le train du rêve passa comme chaque soir le prendre et l'emmena dans un pays imaginaire.
Le voilà dans un pays bien moins magique que le sien peuplé d'homme s'appelant français, ce pays ressemble au sien alors il sort de sa chambre et fonce dehors, tout est plus terne il s'appelle mickey et plus miku il est perdu et se dit que peut être Sett sera quand même là et pourra l'éclairer sur ce monde comme il l'a éclairé la veille sur son propre monde. Il s'éloigne de son HLM (car dans ce monde, là où il habite s'appelle un HLM) et part vers le terrain vague qui dans sa réalité était une magnifique prairie, là au même endroit il croise Sett, et engage la discussion :
- Salut je suis content que tu sois la !
- T'es qui toi ?
- Je suis Mickey
- Je ne te connais pas dégage !
- Mais j'ai des questions à te poser explique moi ce monde !
- Toi tu veux que je t'explique ce monde ?? Tu vas tomber de haut mon gars...
- Dis moi, raconte moi pourquoi toi tu es la ? C'est quoi la relativité ? On a le même age pourquoi somme nous différent ?
- Pourquoi ? ! Mais parce que tu as des parents pas moi, parce que tu as de l'argent pas moi, parce que tu es un pion pas moi ! Lorsque ma mère m'a mise au monde elle en est morte, mon père à considéré que je l'avais tuée et quand j'ai eu 7 ans il m'a jeté dehors me laissant pour mort, c'était pas loin de la réalité mais j'ai vite appris à me débrouiller par moi-même, je n'ai jamais été à l'école et je ne veux pas y aller, je n'irais jamais au collège, jamais au lycée et je n'aurais jamais mon bac, je sais pécher, chasser, cultiver, je sais subvenir à mes besoins et s'il le fallait je pourrais entretenir une famille, tout ça sans argent, ce qui veut dire que je ne rapporte rien à la société, alors on m'empêche de chasser, de pêcher, de planter. Si je n'ai pas d'argent je ne suis pas sensé survivre, sinon les gens arrêteraient de vouloir de l'argent pour manger, et ne travailleraient plus, ils cultiveraient, chasseraient, pêcheraient. As tu déjà remarqués que la chasse et la pêche sont considérés comme des sports ? Il faut payer pour avoir le plaisir de les pratiquer ... Moi je ne prends aucun plaisir à tuer un être vivant, je ne le fait que lorsque je n'ai rien d'autre à manger, par nécessité, aucun chasseurs de ce pays ne peut prétendre chasser par besoin, connaissant le prix d'un permis de chasse, ceux qui peuvent se le payer ont de quoi se payer à manger. Si je vivais dans une tribu africaine je serai considéré pour ce que je sais faire, je pourrais fonder une famille et serais respecté, honoré, apprécié, estimé au même titre que les autres, ici je suis méprisé, discrédité, calomnié, je fais pitié, et je n'ai que 10 ans... Voilà la réponse à ta question ! La relativité c'est juste ça ! Et il faut que tu saches que ...
A ce nomment là, la maman de mickey arrive s'inquiétant du départ de son fils :
- Mickey que fais-tu la je t'interdis de parler aux clochards tu rentre avec moi !
- Mais...
- Il n'y a pas de mais tu viens ! Mickey suis sa mère sans même avoir le temps de dire au revoir au petit garçon ... Arrivé chez eux mickey demande a ses parents pourquoi ici le meurtre est considéré comme un sport. Ses parents choqués lui répondent que le meurtre n'est pas un sport qu'il est puni par la loi. Alors mickey demande si tuer un animal c'est considéré comme un meurtre. Ses parents qui comprennent le sens de sa première question lui expliquent qu'un meurtre c'est l'action de tuer volontairement un autre être humain pas un animal, ce qui n'a pas l'air de satisfaire mickey.
- Mais quand on tue un animal on appelle ça comment ?
- Je ne sais pas il n'y a pas de mot pour le dire je crois, c'est de la chasse.
- Et c'est autorisé ?
- Oui si tu as un permis de chasse.
- Et il y a des permis de meurtre ?
- Bien sûr que non ! Qu'est ce que c'est que cette question ?
- Pourquoi on a le droit de tuer les animaux et pas les humains ? Ce sont des êtres vivants comme nous non ?
- C'est ce qu'on appelle la relativité mickey tu sais ce que ça veut dire ?
- Oui c'est quand maman appelle clochard un enfant que d'autres appelleraient malchanceux, débrouillard ou p'tit génie, c'est quand on considère inférieur à nous quelqu'un qui se considère peut-être supérieur à nous... Et vice versa.
- Bon je crois qu'il est l'heure d'aller te coucher on en reparlera plus tard. Va te brosser les dents et au dodo. Mickey embrasse ses parents va se brosser les dents part dans sa chambre et s'endort après avoir réfléchit au sens de la relativité. Le train du rêve passa comme chaque soir le prendre et l'emmena dans un pays imaginaire. Un pays merveilleux dans lequel vivaient une multitude de petits êtres dont l'imagination fabuleuse les amenait à penser que tout allait pour le mieux...
Aujourd'hui il a 21 ans et ne sait toujours pas s'il est miku rêvant qu'il est mickey ou bien s'il est mickey rêvant qu'il est miku. Tout ce dont il est sûr c'est que quelque soit le pays, le sens de la relativité collective, n'est ni plus ni moins qu'une illusion collective.
Re: Histoire d'une désillusion collective Posté par jessyk54 le 24/01/2009 12:01:09
Bravo! le style, l'histoire, le thème et l'envie de réveiller les consciences m'ont prises à la gorge. la valeur d'une vie ne peut pas être relativisé...
Re: Histoire d'une désillusion collective Posté par angel-sett le 24/01/2009 18:30:53
je te remerci, c'est toujours très agréable de savoir que ce que l'on écrit peu avoir l'effet escompter .. et que certaines personnes restent réceptives .. merci encore
Re: Histoire d'une désillusion collective Posté par acisud le 03/02/2009 00:04:07
Eh, ce n'est pas mal du tout.... On peut analyser l'histoire encore et encore et encore, ça me plaît.
S je peux me permettre un autre commentaire, quand même, c'est qu'à un certain stade d'analyse, il ne faut plus se permettre de naïveté. Les truands, ce sont les mêmes qui étaient en bas et qui ont pris les moyens d'arriver en haut. L'équation riches=vilains diables et pauvres=modestes petites créaures sans défense est bonne, mais elle est vite dépassée.... Il faut aussi scruter la nature humaine tôt ou tard, pour comprendre que si la société en elle-même n'est pas canalysée vers un but commun, riches et pauvres seront égalemnt pourris, chacun à leur façon, parce que la nature humaine est, comment dirais-je, fragile, versatile... Avoir une vision, individuellement et collectivement, c'est ça qui semble avoir fait quelques sociétés prospères. Il y aura toujours des personnaités plus dominants et d'autres moins, comme des gens plus travailleurs et d'autres plus contemplatifs, il n'y a pas de mal à ça. Chaque personne ne doit pas viser la gloire mais seulement d'accomplir son propre potentiel, et c'est déjà énorme. Le reste est une très longue histoire, je m'arrête là.
Re: Histoire d'une désillusion collective Posté par angel-sett le 28/02/2009 13:00:30
Merci acisud c'est une critique très enrichissante : des comme ça j'en veux tous les jours , Je n'ai rien à ajouter, ce que tu à pointé est entièrement vrai, j'espère que ce but commun sera trouvé, et ce texte est fait d'une manière simpliste pour toucher aux émotions plutôt qu'au cérébrale .. une fois n'est pas coutume .. et le jeux de la hiérarchie est ce qu'il est , "un jeu" celui qui est en bas de la pyramide, cherche à atteindre le haut de celle-ci, et celui qui est en haut cherche à y rester .. en limitant l'ascension des autres .. mais ceci est une autre histoire, et pas des plus courte . merci d'avoir pris la peine de t'intéresser à ce que j'avais écrit . ; )
Re: Histoire d'une désillusion collective Posté par acisud le 01/03/2009 08:26:24
Salut angel-set. Ouais, le style simpliste ne cache pourtant pas la complexité de l'auteur lol
Tu as dit une autre chose intéressante, à savoir que "celui qui est en bas de la pyramide cherche à atteindre le haut"... Il faut quand même se demander si nos comportements sont vraiment intrinsèques à notre nature ou s'il s'agit d'un phénomène de société relativement passager. Là, en l'occurrence, je crois que l'insatiable soif de gloire et de célébrité est plutôt un phénomène passager. Bien sûr, un minimum d'ambition doit être présent chez tout être vivant, seulement pour avoir la force de vivre et d'évoluer; et on connaît tous des histoires de frères ennemis qui s'etretuent pour accéder au pouvoir, depuis la nuit des temps, aussi bien que des luttes de classes plus ou moins éternelles Mais à cette ambiton naturelle s'est ajoutée une grande part d'éducation. Le rêve américain. À force d'entendre que nous avons tous les mêmes chances de succès au départ, que le plus mséreux peut devenir président et que chaque petite fille peut devenir une star de la pop, les gens finissent par intégrer l'idée plus insidieuse que celui qui n'arrive pas à être riche et qui n'est pas sous les feux des projecteurs est un raté. Alors que le rêve américain devait au début, je suppose, donner des ailes, valoriser le potentiel de chacun, aujourd'hui c'est devenu une absurdité totale (les idées vieillissent mal!), qui pousse la moche à vouloir être top model et encourage l'imbécile à balancer des certitudes qu'un génie même ne se permettrait pas de chuchoter. Qu'on s'entende, je suis absolument pour le fait d'avoir la tête dans les nuages, le plus haut possible, mais si les pieds restent sur terre toutefois, autrement il n'y a que déception possible. C'est pourquoi je parlais d'un but commun comme étant une solution aux luttes excessives entre les classes, où le véritable potientiel de chacun est mis à profit, où chacun se sait indispensable à sa façon et reçoit suffisemment, ce qui justement atténue à la fois les sentiments d'échec et les ambitions maladives.
Re: Histoire d'une désillusion collective Posté par angel-sett le 02/03/2009 12:32:32
Ha si seulement, d'abord tu as raison la question la plus intéressante, est si ce comportement type est quelques chose de passage ou d'intrinsèque .. et s'il est passager combien de temps durera la transition .. et enfin cette transition nous mènera t-elle vers un comportement meilleur ou pire ? Un but commun est malheureusement delicat à définir, puisqu'il est clair que chacun à déjà un même but mais que la façon d'y arriver et de toute évidence différente, voir opposé .. Beaucoup de choses influent sur qui l'on est , qui l'on veux être, qui l'on croit être, et qui les autres croient que nous sommes . chaque comportement est un merveilleux mélange de tous les signaux environnent, contexte éducatif, financier, géographique, météorologique, sociologiques, et linguistiques, et culturel etc.. toutes ces données rendent la description des comportements, et à fortiori sur les ambition. Du coup il est d'autant plus difficile à imaginer trouver un moyen commun d'arriver à un but commun qui satisfasse chaque individus ..
Il faut faire attention à la classification des genres, le fait de catégorisé un certain types de personnes dans un groupe, caractéristique, à 80 % de chance de faire de cette personne ( même s'il elle ne l'était pas foncièrement ) un membre a part entière de cette catégorie. Je pense que la principale source de problème et le système éducatif ( même si celui-ci découle d'un autre problème plus compliqué que je traite plus explicitement sur la page de mon parallèle mafia/État . Il ya énormément de moyen de changer la mentalité d'un enfant, en bien ou en mal, et c'est malheureusement toujours la voie la plus facil qui l'emporte, et bien s^ure la voie la plus simple et celle de la facilité, est la médiocrité, la jalousie, la possession, la propriété, et le bienêtre personnel .. ( " si moi ça va tout va bien .. " )
L'être humain à cette capacité extraordinaire de toujours être capable de justifier ses actes afin de na jamais culpabiliser ( rarement .. ) " j'ai tué plein de petites bébêtes avec mon gros fusil, j'ai pris mon pied, mais surtout grâce à moi il y en à moins .. "
" je touche des millions alors que juste en bas de chez moi y'en à qui crèvent de froid et de faim , ouai mais moi je l'ai mérite il avait cas se bouger leur cul , je vais trimer pour des clochard qui glandent rien, et puis après tout ma très très grosse entreprise elle donne tu taf à plein de petits chinois, même si ils sont payé une misère et que je pourrais facilement les augmenter, ce serait injuste vis à vis des autres petits chinois .." etc on est toujours capables de s'auto-justifier les pires saloperie .. !
J'espère que ce but commun dont tu parles sera atteint un jours d'une manière commune qui satisfasse tout le monde, mais j'espère avant tout qu'il y est un réveil des conscience, en pleine hibernation depuis bien trop longtemps et que cette conscience commence à se diffuser ..
Re: Histoire d'une désillusion collective Posté par acisud le 02/03/2009 23:35:54
Notre conversation me semble extrêmement compliquée, puisque pour avancer, tous les termes seraient d'abord à définir, puis ensuite il y aurait moyen de débattre à la lumière de ces définitions... C'est un peu le problème avec toutes les réflexions qu'on peut avoir; pour un problème résolu, il y en a dix nouveaux qui se posent, et ainsi de suite. Jusqu'à ce qu'à la fin, la vie soit plus une sensation qu'une équation.
Ceci dit, tu as raison, nous sommes tous des humains, nous avons tous des points en commun et des buts communs; mais aussi tellement de spécificités propres à chaque réprésentant de l'espèce humaine. Pour cette raison, il est effectivement impossible d'imaginer une société "parfaite", qui rende chaque individu également "heureux". Logiquement, puisque même à "bonheur" égal, chacun n'a pas une capacité égale à ressentir ce bonheur. Pour reprendre une phrase bien connue, tout est relatif. Et tout le sera toujours.
Mais c'est justement parce qu'il n'y a pas de réalité et pas de vérité supérieure à une autre, qu'il faut prendre position quelque part, pour créer la réalité, selon son âme et conscience. C'est ce que l'homme tente de faire depuis des millénaires, en se questionnant, en catégorisant, en classant, puis en maîtrisant la nature. L'homme a fait beaucoup, ou enfin presque tout, dans le but de maîtriser la nature; celle extérieure à lui, qui lui donne froid et faim, et peut-être encore davantage celle à l'intérieur de lui, qui lui donne la douleur et la colère. Il faut comprendre, il y a d'abord les sens qui nous parlent, puis une certaine capacité à réfléchir sur ses sensations (du moins plus qu'un poisson rouge) et enfin, un désir impérieux de transcender son état. Ce n'est qu'une vision des choses, mais je crois qu'une grande majorité d'individus peuvent se reconnaître dans cette suite logique. En somme, n'est réel que ce qui prend position, quelque part dans cette suite, autrement c'est conceptuel, abstrait, trop abstrait pour en parler avec les moyen du bord.
Tu as dit quelque chose, qu'inclure un individu dans un groupe revenait à le limiter exclusivement à cette catégorie.... Pourquoi? Cela va à l'encontre même de la logique la plus basique, ce n'est qu'une perversion de l'esprit moderne, endoctriné!!! C'est ce qu'on nous enseigne, à savoir que nous faisons partie d'une catégorie spécifique et que nous nous devons de lutter contre d'autres catégories spécifiques. Mais foutaises, ce n'est qu'une façon d'attiser le feu. Être fier d'être français, par exemple, ne sous-entend pas qu'on ne puisse à la fois être sous le charme des paysages indiens et respecter profondément les philosophies hindoues, ou , liberté est aussi de ne ressentir aucun attrait pour la culture africaine et ses tam tam, sans chercher pour autant à la réduire au néant. Respecter le sexe opposé ne signifie nullement que l'on ne puisse respecter le sien tout autant. Et de la même façon, être gay est une identité sexuelle, qui ne devrait pas dépasser ses limites, être immigrant est un parcours qui ne devrait pas dépasser ses limites, être riche est un statut social qui ne devrait pas dépasser ses limites, être musulman est une religion qui ne devrait pas dépasser ses limites. Comprendre un individu est aussi ardu que de comprendre l'existence toute entière, ainsi un trait spécifique ne peut être qu'une facette très incomplète de l'ensemble, rien de plus (ni de moins, car chaque facette aide à la compréhension globale). Si quelqu'un se persuade du contraire, c'est que son interprétation est douteuse. Il n'y a aucune mauvaise idée, que des interprétations et des contextes... et par suite, des combinaisons constructives ou destructrices.
Pour en revenir à la perfection de la société, lol, je crois que la notion de perfection n'est que la carotte. Bon sens, à force d'avoir faim et froid, à force de pleurer, à force d'être malade et de mourir, l'homme devrait avoir compris depuis longtemps qu'il n'est pas une créature parfaite, mais bien une créature du milieu, capable de beaucoup de bien et de beaucoup de mal. N'as-tu pas remarqué d'ailleurs que tout ce qui est à notre niveau de compréhention se divise, entre bien et mal, entre grand et petit, entre froid et chaud, entre oui et non? Il ne faut pas espérer la perfection, il faut espérer simplement d'accomplir son potentiel humain, son moindre mal, son évolution, son bonheur aussi.
Et une société devrait être gérée de la même manière. Oui à l'idée que tout est relatif, mais oui aussi à l'idée que le propre de l'homme est d'essayer d'y faire le ménage, au meilleur de ses capacités, en comprenant aussi que son bien-être dépend des autres, et aussi que le bonheur des autres dépend de lui. Ce n'est pas de la gentillesse, c'est du bon sens. Il faut baliser, c'est nécessaire, inévitable, mais il ne faut pas le faire stupidement, tout est un outil, rien ne peut oser prétendre être une certitude.
Qu'est-ce que le but commun? L'amour de soi. Il suffit de lire la page blanche que représente l'enfant. L'amour de soi, et par le fait même de la vie. L'enfant, qui n'est pas encore façonné nous montre déjà ce qu'est l'être humain, à la base. Un être qui fantasme sur tous les repas et tous les desserts qi'il va ingurgiter dans sa vie, un être capable de dire "Hein, je suis beau hein?, je suis fort, hein?, je suis grand hein?", mais aussi un être rempli dejà de l'envie de donner, de partager, d'embrasser et d'aimer, avec une entièreté qui nous deviendra inconnue plus tard. L'être humain est tout ça, c'est pourquoi il doit faire le ménage, et apprendre à vivre n'est pas d'exclure, mais d'additioner.
Re: histoire d'une désillusion collective Posté par toxictwins le 29/07/2009 01:38:40
pfiou, votre conversation est pour le moins instructive! Merci.
L'histoire, angel-sett, est d'ailleurs pour le moins charmante: ton style d'écriture me plaît beaucoup, c'est plaisant à lire ; fluide. Et bien entendu, ça offre une réflexion sur la société, parfaitement complété par vos commentaires.
Merci encore!