Marianne BP projet REVERSO Posté par blnsf le 14/08/2011 00:03:09
Marianne BP, jeune interprète vogue sur plusieurs projets. Nous avions déjà entendu ses monologues incisifs et crus issue de son projet TRANSFORMA ou elle clamait pleine de musicalité, la vie trouble de personnages contemporains un peu déchus, avec ses sonorités vocales à la Serge Gainsbourg et sa sensualité à rebour.
Nous avons l'agréable surprise de découvrir cet autre projet nommé REVERSO, projet plus chantant et ma foi très plaisant !
on adore la nouveauté trip hop, hip hop, french touch !
Le fond du projet reverso
Il y a quelques temps, Marianne BP rencontre de vieux loups musiciens et passionnés de jazz&blues des années 20 à 50. Elle interprète avec eux différents standards puis se mets à se passionner pour cette notion de standards éternels. Habituellement Auteur et interprète en Français, elle décide de les faire sonner en Français, les faisant cohabiter sur les mêmes partitions.
Elle lance alors le projet REVERSO sans le savoir, se mettant à traduire certains des standards jazz des années 20 à 50.
Le premier standard qu'elle va traduire et interpréter sera "Gee baby ain't i good to you"
"Original song : "Gee, Baby, Ain't I Good to You" is a 1929 song written by Andy Razaf and Don Redman. It was later performed by The King Cole Trio. "
Projet reverso et musique
Après avoir beaucoup joué ces standards avec ces musiciens de jazz classiques, elle collabore avec Clément Mirguet alias KLM, excellent producteur aux influences rock, trip hop, hip hop, entre autres. C'est là qu'ils décident ensemble de réaliser la démo de "Gee baby ain't i good to you" sur un tout autre son que la version originale.
L'objectif : dé-contextualiser ses textes légendaires sur des productions contemporaines et faire cohabiter la langue américaine des années 20-50 avec la langue française du 21ème siècle.
De légers clins d'œil mélodiques sur fond de trip hop Soulisé. Nous trouvons l'idée bonne ! Car ses standards ont été très fréquemment repris en version jazz. C'est pour ça qu'on en parle !