Notre Dame de Paris, Dominguez High School, Compton, Californie, USA Posté par wonderwoman le 12/03/2006 00:00:56
L'Année Dernière les élèves du troisième année ont participé a une production complète d'une adaptation de l'oeuvre Notre Dame de Paris par Victor HUGO. Notre adaptation était une comédie musicale avec des dialogues écrits par les élèves mêmes. Nous avons ajouté des nouvelles paroles aux chansons de Luc PLAMINDON et de Richard COCCIANTE.
Les Élèves et leur public
Notre spectacle a été très bien reçu par sa publique qui a débordé l'amphithéâtre et puis s'est assis dans les basses cotes et sur la scène même. On a eu plus que 200 personnes tous les deux nuits du spectacle, bien qu'on n’avait attendu que 50 à 100.
David Garner, prof d'anglais chez nous, nous a accompagné du piano. Les coutumes étaient fait par madame Stromberg et quelques élèves du première année y inclus Christina Hernandez. Christina a un talent remarquable pour la couture. Les décors de la scène étaient fait sous direction de Jorge Cuevas, élève en terminel qui a même crée le mascara de Quasimodo.
En tout 28 élèves ont participé dont 10 principales. Quatre garçons ont partagé le rôle de Quasimodo, deux filles étaient Esméralda et deux garçons étaient Frollo. Notre spectacle était bien plus qu'on n'avait jamais imaginé et on attend avec impatience le mettr sur DVD pour tout le monde à voir. Malheureusement notre DVD va pas se réalisera. Il a été détuit, effacé de l'ordinateur. On cherche une autre cassette du spectacle, il doit y a eu quelqu'un d'autre qui filmait.
Mieux que le spectacle étaient les élèves même. On a remarqué des changements profonds dans les élèves Chacun a développé les talents cachés ou inconnus. Quand j'ai proposé cette idée du spectacle adapté de la version Cocciante, c'était vraiment de la folie qui m'a inspiré. Je n'avais jamais fait du théâtre moi-même et les enfants non plus. Dans leur quartier on ne voit pas des pièces ou des arts en général. Pour le plupart, les élèves n'ont jamais donné une performance devant un publique. Musique, chanson, danse ou théâtre, pour eux et pour moi, c'était la première fois. Nous avions la confiance né de l'ignorance. Franchement, j'avais peur et je craignais que les élèves ne réussiront pas sur scène. Mais ils m'ont surpris, et j'en suis vivement fière.
Daisy
Parlons de Daisy. Daisy était le plus jeune de sa classe. C'était la seule qui n'était pas en terminel. Néanmoins, quand Daisy a dit qu'elle voulait jouer le rôle d'Esméralda, ça ne m'étonnait pas. Elle adore le spot light. Elle m'a dit qu'elle adorait chanter et qu'elle chantait bien. Superbe. Le problème, elle aimait chanter... Que dans la douche. Elle m'a confié qu'elle n'avait jamais chanté pour un publique. Elle a voulu faire son audition seule dans la salle avec moi. Elle était tellement timide qu'elle ne pourrait jamais chanter devant les autres, même ses camarades et ses amis les plus proches. On a commence les répétitions de Daisy avec un voix de abeille et un visage de tomate. Inaudible et toute rouge.
On a lu et relu le livre de Hugo. On a imagine la vie des personnages tel qu'il auraient était avant que le roman commence et hors les descriptions de Hugo. On commençait avoir un idée des personnages et de développer une conaïssance de leurs êtres.
Après quelques semaines de répétition, Daisy s'améliorait. On l'a entendu de temps en temps et puis de plus en plus souvent. On a pratique des improvisations des personnages dans les situations moderne. On a écrit une adaptation moderne de l'histoire. Puis le soir du spectacle Daisy est sortie sur scène pour sa première chanson "Bohémienne". Sous les lumières elle a trouvé Esméralda. Sa confiance, sa coquetterie, son innocence, sa joie de vivre. Elle était belle, naïve, charmante et dangereuse. Ses yeux dardaient, rencontraient ceux des autres acteurs sur scène et des hommes dans le publique. Elle dansait avec des autres acteurs et puis a fixé ses yeux sur Phoebus pendant un instante saissante, elle a mordu sa lèvre et continuait la chanson. Elle a dansé et chanté comme un poisson dans l'eau. Sa confiance dans le rôle était extraordinaire. Incroyable.
David
David ne se croyait pas capable de chanter. Et en fait il chantait très mal au debout. Mademoiselle Haywood (prof de musique à notre école) et moi, nous avons dû beaucoup travailler avec lui. Mais il y a une étincelle brûlait dans lui. Il veut s'exprimer et malgré son incertitude il faisait volontiers sans plaint tout pour le bon du spectacle. Son élan est devenu quelque chose qui a inspire dans les autres élèves un passion pour notre pièce. Au débout j’avait remarqué que David ne chantait pas bien, mais son esprit manquerait de la pièce. Alors, je lui ai donné le rôle de Gringoire, qui unique à notre adaptation n’avait que trois chansons les toutes dans les ensembles. On n’a pas inclus toutes les chansons du spectacle Plamindon/Cocciante, et on augmenté le rôle de Clopin et son relation avec Gringoire et on a plus développé le personnage et « backstory » de Quasimodo afin de mieux exprimer notre interprétation de l’œuvre original de Victor Hugo. Donc quelques chansons les plus importantes et difficiles étaient adaptées pour Clopin ou Quasimodo. Notre Gringoire parlait plus qu’il ne dansait. Mais notre Quasimodo, l’élève qui possédait le plus grand talent dans la classe, est devenu floconneux. Après plusieurs répétitions sans lui David a commence lire ses lignes et est devenu son seconde. Puis comme on n’était que de moins en moins sur de Quasimodo David a pris le rôle dans le premier mouvement. Alors dans le premier acte, David était dans chaque scène, il a dû changer de coutume trois fois et a chanté ou dansé comme principale pour sept chansons. Dans le deuxième acte, il a élicité tellement de sympathie quand il essayait de sauver le chèvre et est mort par les soldats. (Je vous ai dit notre production était différent de celle de Cocciante.) J’étais super fière de lui. Mon petit mec.
Alonzo
Alonzo, Mayra et Alica, assez sur de eux mêmes au début se sont décidés de prendre responsabilité pour le spectacle en encourageant des autres. Ils sont venus à toutes nos réunions pendant des répétitions qui duraient souvent six heures. Alonzo était notre Clopin. Un rôle bien plus important dans notre production que ce de Plamindon/Cocciante. Alonzo est un tout petit jeune homme. On dirait un garçon de douze ans mais il en a dix-huit. Comme il jouait le rôle du roi des gitans et père d’Esméralda c’était assez drôle de voir un petit commander des grands. En plus son français n’est pas très fort. En fait il a eu un D en français l’année précédente malgré ses plus grands efforts parce qu’il n’avait presque rien appris dans le français 1. Mais Alonzo adore faire du théâtre. Il adore qu’on le regarde, qu’on l’écoute. Peut être sa taille est la cause, n’importe, Alonzo adorait l’idée d’un spectacle dès le premier suggestion. Lui, qui n'apprendrait pas dix mots de vocabulaire pour le cours, pour le spectacle, il a mémorisé des centaines des lignes et une vingtaine de chansons. Il a connu la pièce mieux que tous. Si l’on oublierait une ligne, il y aurait Alonzo. Il pensait sans cesse à améliorer notre œuvre. Lui qui n’a jamais écrit une belle ligne de français en classe a travaillé avec des autres pour écrire deux strophes supplémentaires pour Clopin et Gringoire dans . Avec David il a crée des danses dynamiques et des interactions entre les personnages touchantes. Ranger la manche d’Esméralda pendant Belle, ou piquer la poche du Frollo devant l’église, ces petits gestes et regards ont inspiré de l’émotion dans le publique.
Mayra
Mayra et Alicia ont aide à tout le monde. Ce sont les filles de charge. Mayra a eu le rôle de Fleur de Lys qui ne chante que deux chansons. Néanmoins, elle a interprété ces chansons d’une façon choquante. Son Fleur de Lys n’était pas l’innocent du productions Cocciante/Plamindon. La sienne est une maline et douée en manipulation. En plus elle a élicité dans la publique un sympathie d’après le trahison et sa détresse et désespoir. Dans « Monture » elle a crée une scène de séduction comparable à la danse d’Salomé. Avec Alicia, les filles ont participe dans chaque détail de la production. Des coutumes, aux décors, du texte, a la musique a nos planifications, nos invitations et tous.
Alicia
Alicia est une fille dynamique et aimable. Douce comme le miel elle a un intellect pointu caché derrière son sourire charmant. Alicia est toujours ouverte avec les autres mais on ne l’a jamais entendu chanter. Oh là là ! Une fille qui parle si bas qui chante si beau. Elle a interprété ses chansons d'une façon inattendu et inoubliable. Partout dans le salle on chuchetait « c’est vraiment Alicia qui chante ça ? » J’étais tellement fière d’elle parce qu’elle a été une des premiers à comprendre la sensibilité française de l’art. Le théâtre américain, évidemment le théâtre du lycée à une tendance a confort, plus tôt comédie que tragédie. On adoucit la frappe d’un moment intense par la comédie ou par la musique. Quand les autres élèves ont voulu que la scène du viol se passe hors scène, qu’il soit qu’auditoire elle a dit non. Elle a insisté qu’on soit mal l’aise, que on comprend la follie et la honte de Frollo, la peur d’Esméralda et la tristesse de Quasimodo. Inspiré par « La Haine » de Matthieu Kassovitz et « Irréversible » par Noë, elle a insisté que la scène soit terrifiante et que le texte aussi soit choquant pour que la publique ne trouverait aucun confort. (On a sou titré notre pièce en anglais et en espagnol.)
Jorge, sacre Jorge
Jorge. Que peut on dire de Jorge ? Cet élevé est incroyable et imprévisible. Mon premier année à Dominguez je lui ai confisqué six fioles du narcotique Lidocaine en suspension. Il est venu plusieurs fois dans ma salle de classe sentant forcement de l’alcool, de la marijuana et l’écume des égouts. Il est venu complètement défoncé ou battu comme un boxeur. Mais il est venu en classe et plus souvent que jamais, il a appris quelque chose. Il a peint un tableau du Saint Francis dans son cours d’art. Il a commencé à écrire des poèmes et de la prose articulé, porté en équilibre et efficace. L’année prochaine, il a passé la première partie de notre année scolaire dans les pires des circonstances, dopé et fâché il avait fait un connerie avec des amis et il a été emprisonné. On l'a presque perdu aux rues. Mais le Jorge qu'on adore a gagné contre ceux qu'on craint. Il est rentré à l´école dédié à son amélioration. Il a soulevé le niveau de ses efforts et a eu des meilleures notes de sa carrière à l’école. Il a redoublé ses efforts pour gagner l’entrée à l’université. Il a même gagné un concours de discours et a présenté a tous les diplômés de son année dans la région. Pour notre pièce. Il n’a voulu que de jouer le rôle de Frollo. Il a écrit un rédaction émotif et fort pour gagner le rôle. La première fois qu’il a chanté le prof de musique lui regardait la bouche ouvert. Il a la voix grande comme un montagne et basse comme le terre. Comme il est artiste, il a fait tous les décors de scène, 16 heures pour faire seulement la vitrine de la cathédrale. Il a aussi fait le mascara de Quasimodo. Après quelques semaines de répétitions tard le soir, j’ai remarqué que Jorge préférait rester après l’école que rentrer chez lui.
Victor
Victor aussi ne chantait pas avant le spectacle. C’était le modèle patient pour ce mascara. 3 heures sous 20 couches de Vaseline et de plâtre. Comme il a insisté a ne pas chanter on lui a donné le role du narrateur. Mais apres quelques repetitions, c’était clair, on va lui forcer à chanter. Disons, il chantait mal. Affreusement. Mais il a essayé et a aussi appris à chanter et a interprété « Dieu que le Monde est Injuste » comme un de nos 5 Quasimodos devant 200 personnes.
Tous les élèves m'ont surpris pour le plus part pour le bien, quelques uns pour le mal. En tout notre spectacle va devenir une tradition à Dominguez High. Cette année... Les Miserables. Mon Dieu !
Re: Notre Dame de Paris Posté par gritch le 13/03/2006 18:25:36
Oh une americaine ... C'mon je vais faire l'effort d'écrire en anglais tiens ... (I don't practice enough uhuh)
amazing !! Victor Hugo in the NWA territory and bay area metal scene (I was a fan of Machine Head some few years ago) !!
And it seems, that it was an interesting experience, in france we are not used to do that kind of big show with our school (not in mine for sure)!! We’ve got a boring way to study culture, we just read books after books but are not used to act them or to appropriate them in our own words. I've seen that kind of College theater in a lot of soap and series and I was thinking it was a sort of myth!!
So keep on make art living (Oulah!! approximate grammar I think, corrections are welcome !!) and "Les Miserables" seems to be an appropriate text to teach in Compton cause Valjean was a sort of non comformist (?) in his time (ahaha)!!
PS : I ve seen on this site that there is quite a lot of readers and in France we don't study American author? For example me I know SF or fantasy writers like K. Dick, Gibson, Asimov, Sterling, Poe etc … because I’m interested in, I’ve read a little bit of Kerrouac and Miller. I really love James Ellroy for his historical vision melting with fiction but I don’t know your classical author (and I must not be the only one in France? So I think that if you’ve got the (and if you re interested in … of course) it should be a good idea to create some webpage about them on this site.
je suis une eleve a dominguez aussi et je pense que Notre Dame de Paris dans Compton est une bon idee! J'aime la adaptation, la musique, et les protagonistes.
d'accord Daisy adore le spot light!
Esmeralda Posté par * belled* le 20/03/2006 22:30:53
Je m'appelle Daisy et je pense que Notre Dame est super. Je n'aime pas le spot like (like julie said) Je adore Esmeralda et sa personage. IT was fun!!
Merci Madame Stromberg pour sa travaille!