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Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par windowman le 23/05/2006 00:00:57
Comme certains ne s'accommodent pas de mon bon sens pour comprendre mon argumentation jusque là plutôt générale et floue, je voulais argumenter précisément une réponse qui fait le tour du mécanisme capitaliste et libéral pour mieux en démontrer les failles. Mon propos peut dans un sens plus large être pris comme une explication du système économique actuel, qui agit donc comme un filtre pour comprendre les politiques actuelles. Je ne suis certainement pas exhaustif, mais il me semble en dire l'essentiel. Si des explications ou des données sont à préciser ou nuancer, n'hésitez pas à le dire.

Certains prétendent qu'il n'y a à gauche que de vils mots creux et hypocrites : regardez aussi à droite ! La gauche est impuissante, certes, mais la droite se croit à tort efficace. Les deux côtés de l'hémicycle ont tort ! Vous voulez faire fi des discours vides de sens : je vais vous donner un raisonnement concret, rationnel, légitimé par les observations statistiques qui sont faites par de nombreuses organisations.

J'ai fait un bac ses, et l'économie, si elle conserve quelques secrets, ne m'est pas complètement hermétique.

Le cycle vertueux du capitalisme repose sur un principe dynamique essentiel : les profits de l'entreprise, distribués aux actionnaires, sont réinvestis dans l'entreprise pour en doper la croissance, permettre une modernisation de la chaîne de production et donc favoriser la rentabilité, et par un contrecoup positif, le niveau des salaires, qui rejaillissent ainsi sur le pouvoir d'achat, encourageant la consommation. Or, si les premiers actionnaires hypothèquent leurs richesses personnelles pour lancer une entreprise qui leur tient à coeur, les actionnaires qui entrent ensuite dans le capital le font uniquement pour pomper les bénéfices. Les profits ne sont pas réinvestis. Le cycle vertueux capitaliste est brisé depuis un bout de temps, et les statistiques le montrent. L'Etat a beau détaxer les entreprises et baisser les taux d'intérêts, les entrepreneurs n'investissent pas car leurs principaux actionnaires n'ont aucune volonté de participer au fonctionnement de l'entreprise. Dans cette logique capitaliste, c'est l'appât du gain qui grippe les rouages et annule les effets positifs pour ne laisser que les effets pervers.

En effet, les PDG, élus par des actionnaires uniquement soucieux d'augmenter leurs bénéfices, motivent des politiques économiques et humaines catastrophiques à moyen terme, le temps de pomper un maximum de fric avant de revendre l'action à la veille de la faillite de la boîte. Le libéralisme, parce qu'il casse les frontières économiques, accroît davantage ces effets pervers. Si des actionnaires français se foutent qu'une entreprise française licencie et fasse faillite, il est évident que les actionnaires étrangers s'en préoccupent encore moins (cf. Fonds de pensions et de retraite américains...). Le capitalisme est un système économique dynamique, c'est vrai, mais il doit être contrôlé afin que l'on en maîtrise les effets pour en tirer le meilleur parti. Or, la tendance générale est à la dérégulation du marché.

Avec la crise de l'emploi et l'éradication des politiques économiques nationales, il est évident que les actionnaires vont s'accrocher encore plus à leurs bénéfices et économies, sans risquer leurs gains dans une entreprise incertaine... Je sais que la droite affiche un optimisme et une détermination farouches, mais je ne comprends pas pourquoi... Sauriez-vous m'expliquer où sont les réussites de ce système et les assurances des progrès futurs pour nos nations ? Ne serait-ce que d'un point de vue économique, d'ailleurs, car même sans évoquer l'écologie qui me tient à coeur, l'économie ne peut plus nourrir dans ces conditions nos sociétés, et encore moins à l'avenir... Il ne s'agit pas d'un sentiment flou et personnel de ma part, mais d'une certitude stratégico-économique. D'où ma question : avez-vouqs des arguments ou preuves qui légitimeraient un système que je ne peux d'après mes observations et connaissances que désavouer et condamner ?

Repartons de l'explication précédentes pour poursuivre cette observation de notre système socio-économique. Le capitalisme n'est un système vertueux, notamment dans le libéralisme, que si les profits dégagés par la vente de la production sont réinvestis dans l'entreprise afin de moderniser la chaîne de production en réduisant les coûts et en embauchant ou payant mieux les salariés. Les prix baissant et/ou les salaires augmentant, le pouvoir d'achat augmente de même, accroissant la consommation, et générant ainsi de plus gros profits. J'expose là le cercle vertueux développé indifféremment par la droite et la gauche.

La gauche pense qu'il faut doper les salaires pour obtenir ces effets positifs, la droite qu'il faut diminuer les taux d'intérêt. L'ensemble des libéraux de droite et de gauche sont plus ou moins convaincus qu'en dérégulant le marché, en laissant ainsi les coudées franches aux entrepreneurs, la loi de l'offre et de la demande va naturellement et miraculeusement subvenir aux besoins de tous et pacifier le globe (la théorie libérale parle de "main invisible" ! Et je n'invente pas).

Or, comme je l'ai dit, non en le tirant d'un fantasme subjectif de mon esprit corrompu par un hypothétique humanisme idéaliste, mais en le déduisant et reprenant des chiffres officiels, la baisse des taux d'intérêts n'incite pas les entrepreneurs à réinvestir dans les entreprises. Ou très peu. L'essentiel des profits est pompé, vampirisé à perte par des actionnaires dont le seul but est de capter toutes les richesses qu'ils pourront capter par l'entremise de la bourse.

En effet, de nombreuses personnes achètent et revendent les actions constituées par les entreprises, non parce qu'elles s'intéressent à la vie et à l'avenir de l'entreprise, et pensent donc soutenir la firme, mais parce que la cote va monter et qu'ils vont en tirer un bénéfice immédiat, soit par les dividendes versés sur les profits, soit par le fruit de la revente en bourse de l'action. Autrement dit, l'action n'a plus valeur d'acte de propriété d'une entreprise à laquelle on veut participer, mais c'est au contraire un bout de gras qu'on se dispute. Et c'est compréhensible. L'économie, comme la société, sont instables, en crise.

Plus rien n'est garanti pour l'avenir, ni les retraites, ni la survivance des banques ou sociétés d'assurance. Pas même l'emploi en CDI ne garantit une vieillesse tranquille. Dans ce climat d'inquiétude et de flou, qui serait assez fou ou audacieux pour soutenir une entreprise en y réinjectant ses dividendes alors que, au pire, on ne comprend rien au système, et au mieux on n'a pas confiance en l'avenir de la boîte ? Aucun ! Trop peu d'actionnaires jouent leur rôle. La plupart pompent les bénéfices et les gardent sous le coude pour leur consommation personnelle. L'action est devenue pourvoyeuse d'un complément de salaire.

Dans cet esprit, il est évident que les PDG élus par ces mêmes actionnaires ont plus à coeur de maintenir l'intérêt de nouveaux actionnaires futurs en garantissant des dividendes alléchants que de favoriser l'émancipation économique de leurs employés ou en s'engageant dans des projets incertains. La bourse et le libéralisme financier, parce qu'ils entretiennent cette course aux gains anonymes et l'accentuent par l'invitation faite aux financiers étrangers, encore moins concernés par la survie de l'entreprise, rendent le modèle libéral boiteux.

Là où il s'écroule, c'est lorsque l'on prend en compte, avant même les problèmes écologiques, les facteurs mis en place par le libéralisme économique mondial, autrement appelé mondialisation ou globalisation. En effet, dès lors que l'entreprise peut importer sa main d'oeuvre ou exporter ses chaînes de production, pourquoi ne le ferait-elle pas ? Ainsi, par cette logique économique rationnelle, favorisée par les politiques de droite, on obtient le phénomène des délocalisations, certes, mais surtout l'aliénation réciproque du nord au sud.

Je m'explique. Les consommateurs sont dans les pays riches du nord. Les travailleurs sont dans les pays pauvres du sud. Le décalage des niveaux de vie et des garanties salariales entraîne plusieurs effets pervers avérés et demeurés pour le moment sans solution. La main d'oeuvre et les capacités économiques des pays pauvres sont saturées par les impératifs économiques des pays riches : les productions alimentaires des pays pauvres sont achetées à bas prix par les pays riches, plombant ainsi les agriculteurs des pays riches et forçant les travailleurs des pays pauvres à spécialiser l'ensemble de leur production dans une seule et même denrée alimentaire, pompée par l'étranger occidental, qui ne leur permet pas de générer assez de ressources pour élaborer ne serait-ce que leur seule subsistance alimentaire, et encore moins une économie de type occidental. Les pays de ce type, appelés selon le cas "République bananière" ou "cacaotière", sont économiquement bloqués à leur stade d'évolution. Tout étant concentré sur une seule production, par dictature économique des pays riches, grâce aux belles lois du marché libéral, ils ne peuvent développer des cultures vivrières suffisantes, et encore moins des secteurs économiques plus enrichissants qui leur permettraient d'améliorer l'organisation politique et sociale de leur pays. Parallèlement, ce dumping, ce commerce à la fois inéquitable et inique, brise les milieux agricoles occidentaux, ruinant des pans entiers de l'économie, obligés de se reconvertir alors qu'ils n'en ont pas les ressources.

A côté de ce problème du secteur primaire, on constate le même mécanisme inquiétant pour le secondaire (les industries de transformation). Les entreprises se délocalisent. Les pays riches perdent des emplois qui sont créés dans les pays d'accueil. Seulement, ces pays d'accueils ne sont intéressants que parce qu'ils proposent un salariat proche de l'esclavage (enfants, salaires misérables, quotas horaires inimaginables, conditions de travail terrifiantes). Ainsi, tout comme les actionnaires jettent leur dévolu sur les actions intéressantes avant de songer aux entreprises, les entreprises ne s'installent dans le pays concerné que tant que ça les avantage ; Autrement dit, en suivant cette logique, des emplois sont fermés dans les pays riches tandis que les pays pauvres sont exploités, leur niveau de vie n'étant garanti que par une entreprise qui n'a aucun autre intérêt que l'exploitation des travailleurs puisqu'il n'y a pas de débouchés.

Ainsi, on voit que, d'un point de vue économique, comme l'avançait d'ailleurs Marx avec clairvoyance il y a bien longtemps, le libéralisme condamne le capitalisme. Le capitalisme, dans cette optique (indiquez-moi s'il y en a d'autres, mais je n'en vois pas) ne peut survivre qu-en étant socialisé, c-est-à-dire réduit à son statut réel d'outil économique, et donc contrôlé par un Etat fort qui veille à l'intérêt collectif qui, comme je pense l'avoir démontré, n'est pas garanti par le libéralisme, voire même est gravement menacé par lui. Si l'on suit la logique capitaliste jusqu'à son terme, il n'y a comme avenir que de réduire toujours plus le nombre de personnes riches en accroissant le nombre d'exploités. En effet, la seule politique sociale avancée par la droite et les libéraux est un nivellement social par le bas. Une fois tous les individus au même niveau de misère, ils pensent que tous pourraient enfin avancer ensemble dans le même sens. Et ce sont les socialistes les utopistes ! Si l'on accepte l'inacceptable que serait d'écraser de misère la majeure partie de notre espèce, il reste encore à régler la très grande improbabilité que ce progrès homogène ainsi promis puisse se réaliser. En effet, sans cadre politique fort, le libéralisme capitaliste demeure une société de la loi du plus fort, une société oligarchique qui construit la puissance économique de quelques uns sur la misère socio-culturelle du reste de l'espèce.

Et je n'envisage tout ça que sans tenir compte des réalités matérielles de notre planète ! En les prenant en compte, il apparaît encore plus évident que le libéralisme et la politique de croissance sur laquelle tous misent est une aberration mathématiques ! Nos ressources naturelles sont déjà largement déficitaire (oxygène, atmosphère, pétrole, eau potable, bois) et les déchets générés, non recyclables ou de toute manière laissées de côté bien trop nombreux et polluants (décharges plus ou moins sauvages, pollutions des nappes phréatiques, des différents écosystèmes de la planète, qu'ils soient marins, terrestres ou aériens, déchets nucléaires enterrés à la confiance des générations futures qui trouveront peut-être le moyen de désamorcer cette bombe à retardement que nous nous préparons). Et tout ça pour ne contenter qu'imparfaitement quelques millions d'individus. Pourtant, on veut à terme permettre à tous les hommes sur cette planète d'accéder à ce niveau de vie bien mérité. Impossible avec les moyens de production actuels et le nombre de notre population.

Le capitalisme libéral, qui assujettit les peuples en affaiblissant la capacité politique des Etats, est une aberration économique, une iniquité sociale et est en totale inadéquation avec notre espèce et son milieu de vie. A moyen terme, c'est l'extinction de la vie sur cette planète qui est garanti par ces politiques. Et dans les plus grands troubles, étant donné la capacité de notre espèce à se disputer d'autant plus que la merde est profonde...


Pourtant, il existe des solutions. Il faudrait, en se serrant la ceinture une bonne fois pour toute, laisser la loi capitaliste et libérale de l'individualisme marchand de côté : sans tenir compte dans un premier temps des contraintes financières, il faut nettoyer les activités économiques de notre espèce : il nous faut généraliser et systématiser les énergies renouvelables non polluantes, reboiser globalement notre planète et regarantir la biosphère en rééquilibrant les diverses chaînes alimentaires.

Pour ce qui est d'un développement économique équitable, plutôt qu'une globalisation du non droit, il faut réunir les différents marchés selon leurs niveaux de vie. Les pays pauvres ensemble pour construire ensemble sans être réduits à une domestication économique par l'occident, et les pays riches ensembles, aidant sans en profiter les pays pauvres à se construire économiquement et socialement. Le but de cette organisation est naturellement que toutes les régions du monde puissent s'auto-suffire alimentairement et ainsi développer leurs institutions en parallèles de leurs industries secondaires et services enfin dédiés au pays lui-même et sa population, et non plus seulement à l'exportation et aux touristes. Enfin, naturellement, il faut mettre en place, par l'intermédiaire des ONG et des OG un contrôle mondial des ressources et de leur exploitation.


Nous sommes dans nos dernières décennie de pouvoir agir. Peut-être est-il trop tard. Peut-être pas. Mais comme l'a dit si joliment quelqu'un que je n'identifie pas : la Terre ne nous appartient pas, ce sont nos enfants qui nous la confient. Alors, si on a la moindre chance de pouvoir éviter la faillite de notre évolution, il faut s'y mettre.

Alors, pour finir de répondre à la question traditionnelle de ceux qui ne pensent qu'en termes d'hémicycle franco-français, on ne peut actuellement faire confiance aveuglément ni à la droite, ni à la gauche. On a parfaitement le droit de se reconnaître davantage dans les partis de droite. Mais on doit savoir ce qu'il en est. Souvent, les partisans de la droite ne donnent pas l'impression de savoir vers quoi la droite tend, ni quelles sont les enjeux et implications de telles politiques. Comme bon nombre de nos compatriotes perdus et ignorants, ils font confiance à la gueule du politicien... Ce n'est pas très glorieux... Beaucoup comptent sur la "force de caractère" (? !) de Sarkozy pour régler les problèmes. La seule chose qu'il voit, lui, tout comme Le Pen, ce sont les inquiétudes des français. Il ne travaille pas au corps la réalité. Il élabore un programme d';actions fallacieuses sur la foi des fantasmes xénophobes et égocentrés de nos tristes comparses... C'est en aidant le monde à aller mieux que l'on guérira nos économies. Ce n'est pas en nous montrant encore plus libéraux, en atomisant notre humanité au profit d'une économie dépersonnalisée et sans avenir ni projet humain.

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par windowman le 23/05/2006 08:12:57
P.S. : si la forme paraît étrange, comme mal travaillée, c'est que cet article est issu d'un message que j'ai laissé dans une discussion sur un autre forum. Je l'ai modifié pour l'adapter un peu, mais il laisse une impression de texte un peu boiteux... Mais bon ! L'essentiel n'est-il pas le sens ? Et à ce propos, je vous encourage vivement à argumenter, contre-argumenter ou questionner cet article. Tant qu'il y a du débat sur ce thème, pour moi, tout est positif et rassurant... L'indifférence à ce propos reste plus inquiétant...

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par gadbip le 23/05/2006 18:25:09
J'invite à venir débattresur http://lumieresdumonde.over-blog.com , il y a une catégorie capitalisme et libéralisme, tout dépend ce qu'on entend par libéralisme, mais dit comme ça, pas besoin de lire ce texte, le libéralisme (au sens large), ça marche, sinon on serait déjà tous morts !
Pas le temps de plus développer, rejoignez-moi sur mon blog.

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par gritch le 23/05/2006 18:43:21
eh bien ca faisait longtemps que je n’avais pas lu tes propos, je finissais par croire que tu avais abandonné .... mais tu reviens avec ton intelligence habituelle !!
Tu fais plaisir à lire, salut à toi l’homme derriere sa fenetre !!

PS : il me semble que c’est un chef indien qui a dit la phrase que tu site (peut etre black elk mais pas sure ...)

"Nous le savons: la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la terre. Nous le savons: toutes choses sont liées. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre.
L'homme n'a pas tissé la toile de la vie, il n'est qu'un fil de tissu. Tout ce qu'il fait à la toile, il le fait à lui-même."
Seattle, chef indien Suquamish

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Re: libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par le_steph le 23/05/2006 22:46:22
bon, d'abord, au niveau du style, bien au contraire... tu rends un texte hypra long franchement digeste à lire, donc bravo...

sinon, sur le sujet, et c'est évidemment le plus important, ba, encore une fois, bon, pour le problème de mondialisation, ba, je pense pas qu'une partition du monde en différents blocs soient vraiment une solution en soi... la vie économique est une course perpétuelle, tu parles d'initiative, on doit aussi y rajouter la compétition... or qu'on le veuille ou non, sans challenge, aucun homme ne tentera de se dépasser... et donc d'évoluer... alors, plutôt que d'instaurer l'état de guerre généralisé (je sais pas si vous avez déjà parcouru quelques théories économiques la dessus, c'est assez sidérant...fin bref...), mieux vaut admettre que la compétition économique reste un des moyens les "moins mauvais" pour contenir le caractère autodestructeur de l'homme...sinon, concernant la panne du cercle vertueux, je suis pas un spécialiste, mais il me semble pas qu'il soit tant que ca en panne... il s'est simplement déplacé... et certe, l'investissement n'a plus lieu dans les pays développés, puisqu'il n'y est plus rentable, excepté pour les secteurs des hautes technologies et d'intégration de la recherche... mais les pays tout libéraux comme l'Espagne, les usa ou la grande bretagne sont passés outre en développant, certes de manière démesurée et ça durera sûrement pas très longtemps, mais bon, disons qu'en ce moment, ça fonctionne encore plutôt bien, le secteur du service... sinon, tirer un trait sur les échanges pays développés - pays en voie de développement, au train ou ça en est, ca serait tout simplement suicidaire... alors, regretter les conditions de travail dans ces pays en question, ca j'ai envie de dire que le seul moyen de lutter contre ca serait qu'ils se developpent... donc on tombe dans le cercle vicieux habituel... et ce genre de phénomène ne pourra jamais etre atténué que par du palliatif, mais rien de radical n'est envisageable... sinon, concernant le modéle de républiques bananières, je pense pas qu'il faille généraliser ca à l'ensemble des pays en voie de développement... cela correspond bien à certains pays, encore largement corrompus par des états anciennement colonisateurs, et la france, même si elle tend à favoriser un développement plus autonome, reste encore un des pays qui entretient le plus ce genre de modèle, cf le rapport de l'onu de je sais plus quand (tres bonne source je sais) concernant la corruption inter état, où on tenait fièrement la troisième place, mais l’économie mondialisée ne tend pas à généraliser ce genre de système, bien au contraire, cf les récents développement de l’Afrique de l’est (certes stabilisée depuis la fin des guerres) mais largement integré grace au nouvel acteur économique que devient la chine, libéré de tout ce genre d’arrière pensées...

bon, et sinon, concernant, l'environnement, bon, je te l'ai déjà dit, je suis moins pessimiste que toi, dans le sens ou je pense sincèrement que la révolution écologique est lancée... la fin du pétrole va finir de la booster... sinon, l'option replantation des forets... c'est quasiment impossible (si je me souvient bien, 55 M de km carré par ans, soit replanter un territoire comme la france chaque année serait nécessaire pour recouvrer la surface d'il y a cent ans) et puis si j'en crois les dernières études, c pas forcement désirable si on prend en compte l'effet des forets sur le réchauffement climatique, ou plutot l'effet néfaste que prennent certain type de foret dans un climat qui se réchauffe ( remontée des forets vers le nord, baisse du pouvoir réfléchissant des sols pour les ondes lumineuses... sécheresses en été qui transforment les foret en usine à gaz...) ...
et concernant, l'économie écologique, encore une fois, je pense sincèrement que rajouter le paramètre 'écologie' dans les contraintes déjà existantes suffira à résoudre pas mal de problèmes... je prends tjrs l'exemple des ampoules basse consommations qui sont l'article écologique qui a le plus marché... faible coup de production et d'achat, baisse de la facture d'électricité... c'est ce genre de paramètre qui va tendre à se développer, et l'argument 'je pollue moins' va devenir un aspect parmi d'autre du produit avec le cout, la qualité, le design, etc...

fin bon, voila voila... tout ca pour dire que je suis franchement de tout coeur avec toi, mais encore une fois, je ne pense pas que ce que tu dis reflète assez les aspirations de l'ensemble des gens qui vivent sur cette planète... ca vaut pour les pays developpés...or si ca se tes solutions aboutissent rellement sue des applications concrete, ca n'en restera pas moins que des nouvelles directives imposées par les plus forts sur les plus faibles... et les oppositions devenant forcement plus fortent aboutiraient à mon sens à des effets plus mauvais qu'autre chose.....sinon, un changement des mentalités à l'échelle globale... pas possible...

Modifié le 24/05/2006 00:42:33

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par raph le 24/05/2006 07:14:36
J'aime bien ton article,
Il explique certains mécanismes essentiel de notre société, cependant je persiste à croire que le libéralisme est le système le plus efficace que nous ayons pour l'instant, je parle ici de ses qualités d'autorégulation mais surtout de ses capacités d'innovation qui sont les clefs d'un fonctionnement efficace de notre société.

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par windowman le 24/05/2006 08:11:05
gadbip : si tu prenais le temps de lire mon article, tu verrais ce que je veux dire par mon titre.

gritsch : merci pour ton commentaire plaisant et ton complément de sagesse indienne.

steph, raph : merci pour l'appréciation. Toutefois, je trouve un peu agaçant, tout conflit de personne mis à part, que le libéralisme soit systématiquement pris dans une optique figée, et toujours mise en directe opposition avec le communisme soviétique qui n'avait pas grand chose du communisme imaginé par Marx... Le libéralisme, entend que système économique, prétend organiser les activités économiques de notre espèce de façon, certes, à stimuler sa créativité et son dynamisme intellectuel, mais aussi de permettre une amélioration des conditions de vie. Nous sommes organisés en sociétés, et l'intérêt de ces organisations coûteuses est nécessairement de tendre vers du mieux. Or, si le libéralisme, dopé par les trente glorieuses de l'après guerre, a permis de nous amener où nous sommes, il nous empêche désormais d'aller plus loin. Parce qu'il n'autorise que les échanges mercantiles profitables, déjà, il restreint la recherche fondamental et purement philanthropique. A ce titre, on voit déjà un effet très pervers de ce système. D'autres parts, si toutes les décisions sont laissées à l'initiative de la loi du marché, nous sommes faces à un problème de taille : les médias s'intéressent donc à ce qui plaît à la masse, et les entrepreneurs aussi. Or, il est de notoriété historique que ce n'est pas la masse qui est facteur de progrès ou de révolutions. Ce sont toujours des communautés ou des hommes isolés qui ont amené aux divers problèmes de nouvelles solutions. Là, le libéralisme nous pousse à stagner dans l'avilissement de la masse star'ac et dans la sacro-sainte culture de la consommation pour elle-même. J'en veux pour preuve le malaise social et le repli des communautés et familles sur elles-mêmes. Nous avons besoin d'une société soudée et qui tende vers un idéal. Or, le libéralisme est l'apologie de la masse, mais par la loi du plus fort, c'est l'apologie de la dictature des riches et puissants sur les pauvres miséreux, incapables de peser dans ces échanges. D'où ma proposition de cloisonner les marchés par capacités afin d'engager un mouvement d'autosuffisance de tous les peuples, seule condition de l'égalité humaine et de l'équité des échanges.

Encore une fois, je ne critique pas le capitalisme, d'où ma volonté affichée d'expliciter les failles du capitalisme pour mieux vous faire comprendre en quoi le libéralisme est fasteur de ce cercle pervers qui bloque désormais notre progression et menace nos sociétés de déchéance socio-culturelle, et le monde de conséquences écologiques terribles...

Je demande non pas l'installation d'un communisme idéal, trop mal connoté et inadapté à nos mentalités et sociétés pour le moment, mais la préservation et le renforcement de la socialisation du capital qui nous a permis de construire la puissance de nos institutions politiques et citoyennes comme notre démocratie, l'enseignement ou la recherche. Le libéralisme, c'est la fin des projets politiques et de l'espoir pour l'avenir, c'est le désespoir de l'individu face à un marché qui l'asservit. Encore une fois, l'Homme doit rester le centre de son système, maître de ses actions.

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par ericounez le 24/05/2006 12:26:24
Un texte argumenté, bravo. Mais bien sur, beaucoup de choses sur lesquelles je ne suis pas d'accord. Par manque immédiat de temps, je ne ferais que deux commentaires, mais j'y reviendrai plus longuement plus tard.

1/"la baisse des taux d'intérêts n'incite pas les entrepreneurs à réinvestir dans les entreprises. Ou très peu. L'essentiel des profits est pompé, vampirisé à perte par des actionnaires dont le seul but est de capter toutes les richesses qu'ils pourront capter par l'entremise de la bourse"

=> d'une part, ce n'est pas une attitude rationnelle pour un actionnaire : il n'a pas interet à tuer sa poule aux oeufs d'or (= la valeur de ses actions) en rendant son entreprise obsolète et peu compétititve en l'empéchant de se moderniser par l'investissement. On peut bien sur estimer qu'ilsprivilégient le très court terme, mais cela me semble assez peu rationnel car économiquement risqué et couteux pour eux.
Par ailleurs, et surtout, la baisse des taux d'interet permet à l'entrepreneur d'emprunter de l'argent à un établissement de crédit ou des particuliers (puisqu'il n'aura pas beaucoup à rembourser), et donc de ne pas passer par le système de l'actionariat, qui effectivement le force à perdre de sa souveraineté sur son entreprise. Il me parait donc infondé de dire que la baisse des taux d'interet n'est pas favorable à l'entreprise.

2/"Et je n'envisage tout ça que sans tenir compte des réalités matérielles de notre planète ! En les prenant en compte, il apparaît encore plus évident que le libéralisme et la politique de croissance sur laquelle tous misent est une aberration mathématiques !"

=>le problème de la pollution est essentiel, mais n'a rien a voir avec le libéralisme. Il y a pollution parce qu'il y a production, et il peut y avoir (il y a) productuion sans libéralisme ou capitalisme. L'URSS (je sais que tu réfutes la comparaison) a énormément pollué son environnement--et pourtant, on ne peut pas dire que le capitalisme y régnait...
Le problème de la pollution est un problème d'éducation du citoyen, comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire. Il faut que les gens privilégient des modes d'action non polluant à leur niveau (ce qui passe par le non gaspillage d'eau et ne pas fumer par exemple !! Ne respireraient-on pas mieux et plus sainement si les fumeurs n'empestaient pas l'air avec leur fumée ? D'ailleursn j'ai toujours été choqué de voir des gens pronant l'écologie comme Bové une pipe à la bouche...)

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par windowman le 24/05/2006 15:56:23
ericounez : --> Tu auras du mal à me faire croire que l'engouement croissant des gens pour la Bourse est la marque d'un intéressement de plus en plus grand pour les entreprises dont on s'échange les titres à longueur de journée... Et puis, encore une fois, la baisse du taux d'intéret ne se traduit pas par des effets positifs car il dépend des choix économiques faits par les entreprises, qui mettent l'accent sur la satisfaction de leurs actionnaires, menant des politiques de réduction des coûts passant par les délocalisation et l'automatisation, facteur de chômage.

encore une fois, il ne faut pas confondre capitalisme et libéralisme. Le libéralisme, parce qu'il nécessite la dérégulation du marché et la désintégration des Etats, d'un point de vue institutionnel, ne permet plus de coordonner des politiques à l'échelle internationnale, et rend les nations de plus en plus impuissantes à prendre des décisions et à les faire respecter. Face à une économie dynamique et versatile, il faut des Etats forts aptes à les réguler de façon à en tirer le meilleur parti.

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par ericounez le 26/05/2006 17:15:38
Non mais je crois que nous avons la même position : les chefs d'entreprise n'aiment pas les actionaires, et c'est justement pour cela qu'il profite d'une baisse des taux d'interet : elle leur permet de se financer autrement (sans perdre de leur pouvoir de direction) par des prets ou des obligations.

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par aerofantass le 27/05/2006 00:29:42
On pourrait d'abord se demander si le libérisme ne marche vraiment pas?
A l'échelle planetaire, on dirait pourtant qu'il n'a jamais aussi bien marché

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par windowman le 27/05/2006 08:00:39
Heu... N'aurais-je pas été assez clair ? Je ne dis pas que le libéralisme est marginal et qu'il n'est soutenu que par peu de pays, il me semble... Bien au contraire ! Je dis qu'il est dangereusement populaire, et que c'est un système qui n'accomplira pas les grandes choses qu'on nous promet, c'est un système dont les conséquences néfastes dépassent de loin les avantages qu'il permet.

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par fearsil le 24/06/2006 15:08:01
Article pertinent qui mérite une bonne note meme si beaucoup d'affirmations sont discutables.

"Sauriez-vous m'expliquer où sont les réussites de ce système et les assurances des progrès futurs pour nos nations ?" >> historiquement ça n'a pas si mal marché... regardons un peu en arrière on est la dedans depuis 1 siècle et regarde les progrès accomplis !! Bon je suis d'accord depuis 20 ans on stagne...

"Pourtant, il existe des solutions. Il faudrait, en se serrant la ceinture une bonne fois pour toute, laisser la loi capitaliste et libérale de l'individualisme marchand de côté : sans tenir compte dans un premier temps des contraintes financières, il faut nettoyer les .... "
>> on ne peut pas "ne pas tenir compte des contraintes financières". C'est comme si tu disais "Je vais m'acheter une porsche sans tenir compte du fait que je suis ruiné et au chomage". C'est mathématiquement impossible.

Tu dis ce qu'il faut faire : "il nous faut généraliser et systématiser les énergies renouvelables non polluantes, reboiser globalement notre planète et regarantir la biosphère en rééquilibrant les diverses chaînes alimentaires. ", certe on te contredira pas sur ces affirmations, mais le problème est moins de savoir ce qu'il faut faire que comment le faire. Que proposes tu??

Sans une instance gouvernementale mondiale, aucune action de la part d'un pays isolé ne peut etre efficace. Seuls les Etats-unis pourraient décider de faire franchement évoluer les choses... et on peut toujours rêver parceque US = libéralisme.

Tu vas etre confronté à un autre problème en ce qui concerne ta lutte contre le libéralisme : L'individualisme moderne va dans le sens du libéralisme. Et malheureusement je pense que l'individualisme nait naturellement du système démocratique tel qu'il est pensé actuellement.

Je suis sympatisant de droite parcequ'il me semble que la droite se propose de bouger. Alors que la gauche se contente de promesses basées sur du "on donne on donne qu'importe qu'on ait rien à donner". Pourtant ce systeme est effectivement une abération logique. Mais malheureusement ce n'est pas en votant qu'on résoudra le problème, nos élus forment une élite aliénée formée à avoir foi en ce système.

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Re: libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par willy03 le 24/06/2006 15:29:36
fearsil

C'est pas une question de droite ou de gauche mais un problème de mentalité et en France depuis 60 ans c'est un système Etatique qui régit l' économie pour le "bien de tous" parceque les élites française ont hérité de la monarchie absolue se sont des aristocrates qui s'échangent les postes ou le pouvoir s'exerce réellement .

Les individus sont considérés comme incapables de créer des richesses c'est le paradigme actuel les aristocrate ne veulent pas de concurence ils se reproduisent ensemble mêmes incompétents ils gardent le pouvoir genre Chirac, Messier etc ...

Il faut être courtisant pour appartenir au club ... c'est l'ancien régime dans toute sa splendeur
Bien cachée aux yeux de la "France d'en bas" qui doit gober la propagande des médias contôlés par l' élite !

Oui c'est un foutu pays que cette France ... Alors libéralisme , socialisme : ce ne sont que des mots ... qui trottent dans nos pauvres cervelles lavées jours après jours

Modifié le 24/06/2006 15:34:23

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par fearsil le 24/06/2006 15:41:13
j'ai pas le temps d'argumenter willy03 mais... non ce ne sont pas que des mots... et ton discours n'apporte rien de constructif... tu craches juste sur les gens au pouvoir. On est pas en aristocratie, on est en démocratie, ca veut dire faire voter les cons, et donc se retrouver avec n'importe qui au pouvoir . et c'est pas l'etat francais qui régit l'économie mais le système mondial...

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par willy03 le 24/06/2006 16:15:27
fearsil

Si tu penses vivre dans une démocratie alors c'est bien en ce qui concerne l'économie Mondiale c'est plutôt Chirac qui en "bon" représentant de commerce va vendre ou essaye de vendre les centrales nucléaires d' EDF ou le dernier modèle du TGV en Chine ou ailleurs ...

L 'Etat ne régit pas l'économie Mondiale mais il "participe" à cette économie avec son monopole .

Tout les secteurs stratégiques sont gérés par l' Etat Français et sa cohorte de hauts fonctionnaires nouvelle noblesse qui sort des mêmes écoles et qui a droite comme à gauche appartient à la même élite .

Les individus libres et créatifs n'ont pas de place en France les compétences vont ailleurs ... aux USA et les fils de ministres ou d'industriels hauts fonctionnaires car c'est la même chose les mêmes gens qui reprennent les postes de leurs pères oncles ou cousins tout comme les seigneurs de l'ancien régime leurs cerfs sont les petits fonctionnaires de la SNCF et autres administrations ... ils ont bonne protection et bonne pitance et le foot à la TV alors ça va a par quelques manifs mais c'est le jeux ...

Nos élites gèrent la médiocrité et méprisent le peuple qu'il considère comme infantil et capricieux . Mais ça les arrange car pour régner c'est mieux crois moi !!
Mieux vaut assister les gens que d'en faire des hommes responsables et donc dangereux .

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par willy03 le 24/06/2006 16:24:55
Mais pour être un peu positif je crois que cela peut changer, il y a en ce moment comme un basculement une révolution douce qui va peut être mettre les Jacques Lang les Chiracs et autres Holland ... du côté des as been ? a voir !

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par windowman le 25/06/2006 12:52:49
Je pense que la plupart des gens ont du mal à envisager la possibilité d'un changement parce qu'ils sont trop "pris" par le système actuel, obsolètement dangereux et dangereusement obsolète, qui ne laisse évidemment pas la place aux changements nécessaires. La politique autoritaire et autoritariste de la droite aura peut-être montré la voie à suivre à la gauche rassise et à l'altermondialisme méconnu et balbutiant : travailler la communication et oser mener de grands projets... Mais là, je ne suis pas optimiste...

Peut-être que lorsque Le Pen sera élu président aux prochaines élections, les français vont enfin retrouver la raison et leurs capacités intellectuelles d'êtres humains...

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par l'1d6 le 24/07/2006 04:07:48
Salut, j'ai lu une partie de ton article et survolé le reste. J'ai également survolé les commentaires.

Je pense que ce site devrait éventuellement t'apporter des réponses, ou des voies de réfléxions sur le sujet: http://www.syti.net/Topics.html

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par soadbyob le 31/08/2006 00:24:29
Quel naïf, tes idées marxistes à la con, ça fait bien longtemps que c'est fini.
T'as qu'à aller voir à Cuba si tu crève pas la dalle!

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par windowman le 31/08/2006 13:37:25
Soadbyob... Tu confonds tout... Je manque peut-être de rigueur et d'exhaustivité dans mon argumentation, mais l'essentiel de mon message est sincère, réfléchi, et vérifiable. En revanche, ta remarque méprisante et suffisante, elle, n'a aucune valeur intellectuelle... Dommage que tu aies gâché une occasion de faire avancer les choses...

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par ncg_jc le 23/09/2006 09:01:42
Je suis plus ou moins d'accord.
Je suis d'accord sur le titre ! qui ne le serait pas ? Comment garder un système qui ne sert pas la population mais ce sert lui même...
Passé cela, il y a beaucoup de maladresses qui ont conduit je pense à tous ces postes.
Par exemple tu fais une confusion notoire à certains moments entre droite et libéralisme. Il y a une bonne partie de la droite qui prone un état fort et souverain, avec un "libéralisme" dans le sens d'une diminution INTERNE des aides sociales. Le refus de voir des sociétés passer à l'étranger, le soutien sans bornes par les gouvernements de droite de sociétés telles que ALSTOM... j'en passe beaucoup prouve que la droite n'est pas forcément libéraliste. Je ne nie pas qu'il y a une mouvance qui l'est !.... Madelain est leur "papa"... Mais je tenais à préciser cela.
Je pense qu'il y a des bonnes choses dans notre système qu'il faut garder.
Par exemple, une entreprise qui fait des bénéfices reverse 33 1/3 % de ces bénéfices à l'état.
Les fonds de pensions sont un réel problème. 50% du capital des entreprises du CAC40 sont détenus par des fonds de pensions américains. Ne devrions nous pas développer des fonds de pensions français qui nous permettraient de contrôler tout cela...? Des fonds de pensions permettant des retraites complémentaires... La chose est a étudier sur un modèle boursier allemand et non anglo saxon.
Il faut un état fort qui aie une main, un contrôle certains sur ces grandes entreprises. Nous avons des grandes entreprises, il nous faut l'état fort. Etat fort ne signifie pas taxer les sociétés à fond afin de les faire couler...
Je suis pas pessimiste malgré tout. Je le sens bien l'avenir (surtout ss pétrole , ca va aider à faire bouger les choses je pense ! )
Ca va jo sinon ?

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par windowman le 26/03/2007 14:07:15
Effectivement, nico, je simplifie en amalgamant droite et libéralisme, de même qu'en accusant le libéralisme pour ses dérives boursières et axiologiques. Il n'empêche que ce système malmène les sociétés et fait ressortir tout ce qu'il y a de plus mauvais en nous à force de trop de concurrence et de marchandisation de ce qui nous rend humains.

Sinon ça va !

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par flougaussien le 19/11/2007 21:53:54
A la fin de ton texte, tu nous dis d'agir, oui mais comment ? Tu nous conseilles de ne voter ni pour la gauche ni pour la droite, mais pour un autre parti, c'est ça ?

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par windowman le 20/11/2007 06:20:41
Le problème est tout à fait là ^^ Hélas...

Le discours libéral est devenu majoritaire, évident à tous. Il se développe comme apolitique quand il l'est profondément. Il ne souffre plus aucune contestation. Il impose sa loi. Les partis de gauche eux-mêmes se définissent par rapport à lui, et substituent à leur idéologie originelle des débats de surface infra-libéraux...

Le problème est lié à nos sociétés mêmes. Nos démocraties sont représentatives. Nos délégués sont donc sensés rassembler nos volontés et les rendre agissantes. Or, ils ne nous représentent plus en tant que citoyens, mais ils nous gouvernent en tant que maîtres à qui nous avons délégués nos droits et devoirs de citoyens : réfléchir et décider. Nos politiques actuels, simples hommes, n'arrivent pas plus que le commun des mortels à prendre du recul sur la situation. Les choix divergents qui existent ou restent à inventer sont tabous, rejetés par cette dictature communicationnelle du libéralisme.

La solution n'est pas dans les partis, mais dans notre capacité à nous en affranchir via les communautés de réflmexion, les associations, les référendums, les manifestations. Il faut faire émerger une nouvelle classe pensante avec des projets pour l'avenir, une classe pensant apte à faire naître des leaders, des visionnaires, des moteurs propres à nous faire avancer. Là, on se contente d'administrateurs myopes. Il n'y a personne au gouvernail, l'ancre est jetée. On attend la tempête en déplaçant le lest de temps en temps histoire de se donner l'impression d'agir. La mongolfière tombe irrémédiablement mais nous jetons du lest pour retarder l'amerrissage et sa noyade... L'entreprise retarde sa faillite en revendant progressivement tous ses moyens de subsistance...

Le défi est inédit : jamais l'homme n'a eu jusque là la capacité de tomber si bas et de monter si haut. Nous sommes au carrefour, d'où la tonalité alarmiste de la plupart de mes interventions.

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par flougaussien le 20/11/2007 15:14:57
Oh ! Vaste programme. Il faut des leaders parmi le peuple qui aient l'envie et l'honnêteté de se lancer là dedans, quoi.

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Re: Libéralisme : pourquoi ça ne marche pas
Posté par windowman le 21/11/2007 06:01:58
C'est ça. Et on a pas tous comme projet de sacrifier sa vie à ça, ni même les moyens (temps, caractère) de s'y employer... Bref, on n'est pas sorti d'auberge ^^

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