Tu es entré dans ma vie il y a déjà quelques mois. A la fin de l'hiver. C'est ce que tu as été pour moi... La fin de mon hiver et mon début de printemps. Au hasard des pages internet, ton pseudo a pris peu à peu de l'importance dans ma tête. Tu me faisais goûter aux fruits de la liberté.
On fini par se rencontrer. Toi avec ce sourire tellement tien, et moi toute craintive, toute apeurée, prête à mordre. Tu m'as apprivoisée, écoutée, serrée dans tes bras. Tu m'as doucement amenée à me détendre, tu m'as laissé juste assez de temps pour que je ne m'enfuis pas en courant et trois semaines après notre première rencontre, j'ai vécu ma première soirée de rêve dans tes bras, et tes lèvres sont doucement venues chercher les miennes avec toute cette tendresse dont tu es capable.
Pendant les quatre mois qui ont suivi j'ai évolué grâce à toi à une vitesse incroyable. Tout n'a pas toujours été simple, on s'est fait mal parfois, mais toujours tu as sur guides mes pas sur les chemins de la confiance, de l'amour de toutes choses. Tu étais une perle, tu étais magique. Tu m'as envoûtée, ensorcelée, contaminée. Tu as compris que sous ma haine il y avait un cœur blessé. Mon cœur de glace tu l'as fait fondre, mon indifférence tu l'as apprivoisée, radoucie... Tu as changé mon cœur, tu m'as appris la douceur, l'émerveillement.
Mes nuits sans sommeil, sans repos, sans rêve, tu les as rendues paisibles et douces.
Moi qui angoissais quand j'allais me coucher, j'ai appris à rejoindre mon lit le cœur rempli de bonheur, sachant que dans mes rêves encore je te rejoindrai.
Tu savais me faire rire comme personne, tu n'abandonnais jamais et tu vivais à fond tout ce que tu m'apprenais.
C'est simple : tu rayonnais, tu donnais tout ce que tu étais.
Tu es la liberté mon ange, tu es exceptionnel. Et tu avais ce rêve fou en toi. Ce rêve qui est tellement toi, qui te ressemble, qui te correspond. J'ai eu du mal à comprendre, à accepter, je n'aurai eu que quelques mois pour le saisir.
J'ai vu ton regard, ton sourire quand tu parlais de là-bas. J'ai senti cette énergie que ce projet t'apportait.
Et j'ai compris. J'ai compris au moins un peu. J'ai compris que c'était essentiel, que là-bas seulement tu pourrais être toi à fond.
Comme le poisson rouge, qui coincé dans un bocal ne peut grandir, tu avais toi atteint le moment où resté ici, tu n'aurais plus eu assez d'espace pour t'épanouir.
J'ai eu très peur, mais je t'ai laissé partir. Il y a entre nous l'espace occupé par cette sphère qu'on nomme Terre. Un monde.
J'ai dû comprendre peu à peu que je ne pouvais construire avec toi des projets d'avenir, que demain était un autre jour et que l'on ne pouvait jamais savoir à l'avance ce que la vie nous préparait.
J'ai appris à aimer vraiment dès lors. Non plus en attendant quelque chose de toi en retour, non plus en essayant de te retenir, de te garder, mais simplement en te soutenant dans ton rêve, toi mon grain de folie, toi mon étoile.
Tu es à l'autre bout du monde, mais je sens bien que tu es là aussi, tout près de moi, dans mon ti cœur. Et où que tu sois dans le monde je t'accompagne.
Je souris quand on me demande "mais il est quoi pour toi ?". J'ai abandonné cette volonté de classifier toute chose. Amis, amants ? Ces mots ont-ils du sens ? Je souris et je réponds : "Il est Lui. Simplement" Ceux qui insistent "Mais tu es amoureuse ?" Que signifie aimer pour eux ? Je t'aime oui. Ca n'a rien à voir avec leur amour... Mais ils ne comprendraient pas... Chacun a dans mon cœur une place différente. On n'aime pas deux personnes de la même façon. Mais c'est toujours de l'amour.
Et je continue d'avancer sans me soucier de demain, le cœur léger, et ta présence tout près de moi.
J'ai ton sourire sur mes lèvres et du soleil plein la tête.
Je me laisse guider par mon étoile. |