Petite fugue entre amis Posté par elodelu le 20/08/2004 07:56:50
C'est l'histoire de deux ados, qui, un jour, sur un coup de tête, décident de tout plaquer, pour partir droit devant eux, sans réfléchir.
Nantes, Lycée Jean Monet, 15h15, j'moins 1.
Je me souviens très bien de cet instant là, l'instant où l'idée m'a parcourut l'esprit pour la première fois, c'était en cours de maths, et je m'emmerdais, de par le fait.
Jésus Christ, le prof, blablatais comme d'habitude, ne se souciant aucunement du fait que la classe entière somnolait, dessinait, jouait aux morpions, discutait, rêvait.
_"Donc si l'on considère que X, l'inconnu est égal à...
_Qu'est ce qu'on s'en tape, de son X, putain.
C'est Gabriel, un pote, qui dit ça, tourné vers moi, affalé comme une merde sur sa table, il n'a même pas daigné sortir ses affaires.
_Carrément... J'aimerais bien être ailleurs.
_Tu m'étonnes... "
Après cette discussion fort philosophique, je me tourne à mon tour vers la fenêtre, et je me prends à rêver.
Ouais, j'aimerais drôlement être ailleurs.
En attendant que la cloche sonne, des dizaines d'endroit où j'aimerais être défilent dans mon esprit de jeune Lycée qui... Qui se fait grave chier.
L'endroit où j'aimerais le plus être, c'est au bord de la mer. A l'endroit où j'ai grandi, Saint Gilles Croix De Vie, et je m'imagine tous ces endroits, mon école, l'église, le marché, etc...
La cloche sonne.
Cette cloche, c'est pas une cloche remarque, c'est un truc automatique, et vraiment affreux, on dirait la sonnerie de mon réveil, vous savez, la bonne vieille sonnerie bien abominable, tellement stridente, que tu te lèves tout de suite pour qu'elle s'arrête.
On sort.
Vient ensuite le cours d'histoire. Et c'est reparti, je me dis, encore un stage de glandouille intensive, qu'est ce qu'on s'emmerde.
Mais nan, surprise, une cassette nous attend, sur la deuxième guerre mondiale, ça s'appelle Nacht und Nebel, Nuit et Brouillard, vous l'avez sûrement déjà vu en cours, c'est un film vraiment horrible !
La liste de Schindler, à côté, c'est la petite maison dans la prairie.
On voit des corps humains déplacés à la pelleteuse, des morts, des morts, des corps.
Au bout d'un moment, j'en peux plus, je transpire, je sens la nausée qui monte... Alors je me lève et je me barre.
_"Où allez-vous, monsieur Ménard ?
Cette manie de nous apeller par nos noms de famille...
_Je vais vomir. "
Certains rient, les autres sont trop accrochés au film pour même remarquer que je sors de la classe, la prof ne fait pas d'objections.
C'est pas vrai, je vais pas vomir, je me passe de l'eau gelée sur le visage, et je m'allume une clope, planqué dans les toilettes.
Assis sur le tr^ne, je revois ces images horribles, comment ils peuvent nous faire visionner ces saletés, arf !
Ca sonne, Gabriel entre dans les chiottes.
_"Ca va ? T'as gerbé ?
Gab, et sa délicatesse habituelle.
_nan, ça va...
_Ha, c'était vraiment gore, son truc, à la prof, tiens tes affaires.
Ce que j'aime bien, chez Gaby, c'est son truc de toujours passez du coq à l'âne, style : _"ma mère vient de claquer, t'as pas du feu ?"
_C'est clair, bon, on y va ?"
On sort dans la cour.
Comme d'habitude, on va glander sur un banc, en attendant les autres, je me rallume une autre clope.
_"T'as une clope, pour moi ?
_T'es chiant, Gab, tu taxes tout le temps.
_Ca répond pas à ma question, mon chou.
_Tiens, taxeur. "
C'est vrai que je l'adore, même si dès fois il est lourd, à taxer.
Quelques fois je me demande s'il est pas homo, Gabriel, mais je lui demande pas, bien sûr.
_"Gab ?, je demande, en regardant rien, droit devant.
_Ouais ?
_T'as jamais eu envie de te tirer ?
_Où ?
_Bah, chais pas. Te tirer, quoi, partir loin, sans rien dire à personne, sur un coup de tête...
_heu, nan, ça va. Tu veux aller où ?"
J'arrête là la discussion, Gabriel est cool, mais pas très spirituel. En plus, j'ai la dalle, on a 17 ans, mais on a quand même sauvegardé l'heure sacrée du goûter.
Dans le bus qui nous ramène vers chez nous, tout en léchant mes doigts pleins de chocolat, je remet ça.
_"Moi, j'aimerais bien me tailler, tu sais, chais pas où, enfin j'ai une idée, mais bon.
_Mais qu'est ce que t'as toi ? T'as des envies de globe trotter, ou quoi ?
_Nan, ce n'est pas ça, mais tu vois, ça me prend la tête, les cours, les profs...
_Moi ?
_Ramène pas tout à toi, mon chou, tu sais bien que j'aime.
_Merci, mon amour.
_Nan, mais sans des', j'aimerais juste me barrer quelques jours.
_Et ça ne peut pas attendre les vacances, tu peux pas de barrer comme ça.
_Pourquoi pas ?
_Bah, justement, à cause des cours, des profs... moi ?
_Dès fois je crois qu'il faut pas réfléchir du tout, juste décider un truc et le faire, sinon, on est comme tous ces cons qui s'enterrent à vie dans un trou pommé, avec leur loyer, leur bagnole, leur taf...
_ben t'es gai aujourd'hui... "
Là, à ce moment précis, des contrôleurs sont entrés dans le bus, on a sorti nos cartes et on les a montrés. Un type genre punk des années 80 s'est fait griller, et ils sont tous descendus.
Ca a coupé cours à notre discussion, et on en a plus parlé.
_"Allez salut globe trotter, à demain !
_Ouais, à demain. "
Chacun rentre chez soi.
Ma mère m'attend, oui, la journée s'est bien passé, oui j'ai eu la moyenne en anglais, oui, je l'aime, oui, je vais dans ma chambre.
Je jette négligemment mon sac dans un coin de la piaule, allume la radio, et m'allonge sur mon lit, dans le noir total, je réfléchis.
A force de réfléchir, je m'endors tout habillé sur mon lit, jusqu'au lendemain matin, où, reposé de cette nuit de 12 heures, je tiens une forme olympique.
Nantes, 3 rue du Moulin. 6H30.
_"Et bien dis moi, ça va ? Tu auras assez dormi ?
_Tu m'étonnes !"
Ma mère me verse un chocolat chaud, mes tartines sont déjà prêtes. Dès fois, je me dis que ma mère doit être atteinte d'une grave maladie qui l'empêche de voir que j'ai grandi, depuis mes 6 ans... Et que beaucoup de parents ont été contaminés.
J'imagine un hosto, où, après avoir reçu le vaccin contre cette maladie, les parents voient leur enfant pour de vrai, pour la première fois. La stupéfaction ! Mais tu es grand, mon chéri ! Mais oui, maman, j'ai 34 ans !
_"Qu'est ce que tu as comme cours, ce matin ?
_Science de la femme.
_Quoi ?
_nan je déconne, je rêve.
_ne rêve pas trop, quand même. "
Dès fois, ma mère me donne des conseils bizarres, rêve pas trop, ça veut dire quoi, ça ?
Je monte dans le bus, Gabriel me rejoint, avec Cindy, une fille de terminale scientifique que je peux pas voir en peinture, mais que Gabriel adore. Je dirais même qu'il l'adule, je me demande pourquoi ils sont pas encore ensemble, ces deux là, cela vient accréditer ma thèse selon la quelle Gab est homo, enfin bref.
_"T'as révisé, Antoine ?
_Hein ? Révisé qui ? Quoi ?
_Ouais !! Super, la tête dans le cul, y'a contrôle D'LV2, ma caille !
_Ar ! Scheisse ! J'avais oublié ! Putain, je vais encore me ramasser la tronche !"
L'emmerde, en Allemand, c'est que je suis pas à côté de Gaby, et donc on peut pas pomper. Toute façon, même s'il était juste à trois centimètres, la prof est une vraie peau de vache, tu peux même pas espérer rêver que tu triches, qu'elle t'a déjà grillé ! J'imagine le mot aux parents : "Antoine a rêvé qu'il trichait. "
Je pense que si j'étais prof, je laisserais mes élèves tricher tant qu'ils veulent, en faisant semblant de pas les voir, je m'en foutrais, je serais payé pareil.
On descend du bus, juste au moment précis où il commence à pleuvoir.
_"Fais chier, ça commence bien, tiens !"
Le tram passe devant nous, je le regarde, et je me demande pourquoi je prendrais pas celui qui va dans le sens inverse, vers la gare, qu'est ce qui m'empêche vraiment de me tirer, de retourner dans mon village, juste pour un jour ? Même si on a cours, même s'il pleut ?
_"Toinou, grouille, merde, on va le rater !
_Gabriel, je prends pas le tram.
Gab Descend du tram, qui ferme ses portes et part sans nous.
_"Qu'est ce que tu me chies, ma caille ?
_je chie que je prends pas le tram, le globe trotter, il se casse !
_Tu vas pas recommencer...
_...
_Vas y arrête, merde, fais pas le con... On a un devoir.
_Qu'est ce que j'm'en bats, franchement... "
Gaby regarde ailleurs, tandis que moi, je ne bouge pas d'un pouce. J'ai des gouttes qui me dégoulinent dans les yeux, je suis trempé guené, comme on dit chez nous.
_"Bon. Ben si tu te casses, je viens avec toi.
_C'est parti. "
On traverse la ligne de tram, pour prendre, comme je l'avais voulu trente deux secondes avant, celui qui va vers la gare. Gaby ne pose même pas de questions. Je sais même pas s'il flippe, ou quoi.
Saint Gilles Croix De Vie. Vendée. 10H02.
On est devant mon ancienne maison. Ca me fait vraiment drôle. Il y a mon jardin, la boîte aux lettres, tout. Tout est là, comme si on était parti la veille.
_"Regarde, gab, là c'était la fenêtre de ma chambre, là, la cuisine, et là, y'avait un petit débarras.
_C'est absolument charmant, ma chère, si nous entrions prendre le thé ?
_T'es con, Gaby.
_C'est pour ça que tu m'aimes, mon chou. "
Tout à coup, la porte de la maison s'est ouverte. Et exactement au même moment, il s'est arrêté de pleuvoir.
_"Bonjour, les enfants !
C'était une dame, pas très jeune, enfin pas assez pour apeller "mes enfants" deux jeunes de dix sept ans, selon moi.
_Bonjour, madame.
_Vous voulez quelque chose ?
_heu nan nan, on regardait, on... regardait la maison.
_Vous voulez achetez ?
On rigole, ça détend l'atmosphère.
_J'habitais là avant, madame, il y a environ dix ans.
_Ha oui ? Ha c'est drôle, parce que nous on est là depuis environ le même temps, alors, je dois être la méchante madame qui t'as piqué ta maison, mon petit !
_Ho, la méchante !
C'est Gabriel qui dit ça, bien sûr. La dame sourit.
Un ange passe, et on sait plus quoi se dire. Au moment où j'allais dire au revoir, elle nous dit.
_Vous pouvez entrer un instant, si vous voulez, je vous ferais un petit déj', vous êtes trempés...
Moi, je sais pas quoi répondre, mais Gaby dit oui et on rentre.
Ma maison. Rien n'a changé, à part les meubles et... l'odeur.
Je dis pas que ça pue, hein, c'est juste que, toutes les maisons ont une odeur, elles sentent les gens qui y habitent, et cette maison sent la lavande.
Tandis que Gabriel part dans une grande discussion avec sa nouvelle copine, je visite la maison, avec l'accord de sa nouvelle propriétaire.
Quand je rentre dans mon ancienne chambre, visiblement habitée par un môme de mon âge, enfin je veux dire mon âge quand j'y habitais, je sens les larmes qui montent, c'est tellement bizarre. J'ai l'impression que ma mère va m'apeller pour le petit déjeuner, et que mon père sera là.
Je sens alors une main sur mon épaule, c'est Gabriel. Il a senti que j'allais plus très bien, et là, je me mets vraiment à chialer que un mioche, dans ses bras. Si on m'avait dit qu'un jour je chialerais dans ses bras, j'aurais bien rigolé.
La dame est arrivée, elle a fait une vanne, on a rit, et on a pris un bon petit dej', ensuite on a pris congé d'elle, et on est allé sur la plage, il ne pleuvait plus du tout.
_"Antoine, y'a un truc que je capte pas, tu sais.
_De quoi ?
_C'est vraiment bizarre que ça te fasse tant d'effet, de retourner dans cette baraque. Moi aussi j'ai beaucoup déménagé, mais ça m'a jamais fais chier à ce point là.
Là, je sais que je vais devoir tout lui dire, à mon pote, un truc que j'avais jamais dit à personne, e depuis ce fameux déménagement, je me suis lancé d'une traite.
_C'est pas seulement une baraque, tu sais. Cette maison, c'est là où on vivait, avec ma mère et mon père, et on a déménagé, parce que mon père est mort...
_...
_Accident de la route. Ma mère supportait pas de rester dans la maison où ont avait vécu tous ensemble.
_Toinou, chui désolé.
_pas grave, ça fait un bail, sept ans. "
Et là, il a fait un truc que j'oublierais jamais, il s'est tourné vers moi, et il m'a embrassé. Attention, pas un kiss d'amoureux, pas une pelle. Nan, il m'a fais un bisou sur la joue. Et là je me suis dit c'est sûr, il est homo, mon pote Gabriel, et puisqu'on en était dans les confidences, je lui ai posé cette foutue question.
_"Gabriel est ce que t'es homo ?
Au début il a rien dit. Il a regardé la mer, longtemps.
_Ouais, je crois que ouais. J'ai mis longtemps à décider de le croire, mais ouais. "
Nantes. Gare SNCF. 17heures.
On descend du train. On est tout bizarres. On sait bien qu'on va se faire sévèrement remonter les bretelles par nos parents et les profs, et le directeur du Lycée, mais en même temps je crois qu'on s'en fout un peu.
On sait qu'on sera jamais plus comme avant, qu'en un jour on a grandi de plusieurs années, et surtout, qu'on resteras amis pour toute la vie.
Re: Petite fugue entre amis Posté par elodelu le 20/08/2004 07:56:50
je tiens à m'excuser à l'avance pour les fautes de syntaxe (de frappe sur le clavier) et aussi pour une incohérence de temps dont je viens de m'aperçevoir.
Comme je l'ai déjà dit, j'écris mes textes entre 00h et 3heures du matin, ce qui explique que parfois ça bug!
merci et bonne lecture
Re: Petite fugue entre amis Posté par drop le 20/08/2004 07:56:50
C'est vraiment tres touchant et tres bien ecrit je te félécite.Tu as eu bcp de cran de faire tous ce ke tu as fait et tu le raconte tres bien.J'ai vraiment eu l'impression d etre a ta place et d'avoir ressenti ce ke tu aura pu ressentir
Re: Petite fugue entre amis Posté par la_vie_c_blasant le 20/08/2004 07:56:50
bon, élo, maintenant, ça suffit, tu vas te bouger et prendre contact avec un éditeur, et plus vite que ça...
je sais pas si tu tu souviens, mais hier, dans un commentaire de "le lycée, pendant et après" une fille a dit (alexia), je cite "je pense que c'est un bon article, très bon article, mais ça n'est pas un texte que les gens payeraient!"
et ben cette chère petite se goure sur toute la ligne(c'est pas méchant ske j'dis), les gens payent déjà pour te lire d'une certaine manière: ils dépensent leur temps pour ça, c'est déjà pas mal...Déjà, je suis sure que pour beaucoup de personnes, quand ils arrivent à la page d'accueil de France jeune, ils vont allez voir certains articles parce qu'ils ont vu que c'est toi qui les a écrit (perso c'est ske j'fais ^^)...
Pis te voile pas la face, regarde tous les compliments (mérités) qu'on te fait !!!
Perso,j'pense ke t'a une plume superbe ce serait dommage de pas en faire profiter plus de personnes !!!!
lances-toi, t'as rien à perdre tout à gagner !!!!
@+
Re: Petite fugue entre amis Posté par elodelu le 20/08/2004 07:56:50
merci beaucoup rammsteineuz, j'ai tellement enflé deschevilles en lisant ton commentaires, que depuis je ne peux plus marcher, alors je reste assise, et je reve que je signe des autographes, lol, nan je deconne, mais c'est vrai que ca fait drolement du bien de lire ca, en plus, vous avez remarqué? horius ne m'a pas encore flingué cet article, alors ca va encore mieux lol!
Re: Petite fugue entre amis Posté par la_vie_c_blasant le 20/08/2004 07:56:50
de rien, de rien,j'le pense...
Bah, horius, j'pense qu'il a abandonné, paske bon, il sera un peu tout seul à continuer de te flinguer...pis bon, c'est chaud quand t'es tout seul pour défendre tes opinions (quoique je suis pas sure que ses critiques polémiques puissent-être qualifiées d'opinions (c'est pas méchant ske j'dis))
alors, continue comme ça élo
@+
PS:tu peux commencer à t'entrainer pour signer les autographes paske moi, j'en veux un beau !
lol (enfin, à moitié lol)
Re: Petite fugue entre amis Posté par elodie2920 le 20/08/2004 07:56:50
BRAVO!!! J'adore ton histoire! C'est vraiement bien écrit. On a envie de savoir la fin et enfait on a meme pas envie que ça se finisse tellement c bien. Franchement kom dit rammsteineuz...tu pe me signer un otographe! lol parce ke c vrai tu pouré publier des trucs et ben je sui sur ke tu trouverais facile un éditeur et moi tou de suite j'irais lmire tes livres!!!! Bizzzz et encore félicitation pour ce talent! lol (enfin.....à moitié lol)
Re: Petite fugue entre amis Posté par elfichtersx le 20/08/2004 07:56:50
Action moine, ton commentaire me rappelle l'époque où, naif je pensais savoir argumenter mes pensées ( c'était en primaire ^^ ). Le problème c'est que depuis la primaire, tu as dut en apprendre des choses, mais se servir de ton cerveau pour argumenter ton point de vue, ça n'a pas dut avoir beaucoup d'effet sur toi.
Sinon c'est un très joli texte, comme toujours , j'aime beaucoup ton style d'écriture, et moi aussi je serai près à payer pour lire ce que tu écris, c vraiment du bonheur.
En tout cas continu comme ça, on en veut d'autres !!!!!
ps: dsl pour la première partie de mon commentaire, j'ai vraiment pas pu m'en empêcher...
Re: Petite fugue entre amis Posté par elodelu le 20/08/2004 07:56:50
ne comprennez vous pas que le dit action moine n'est autre que horius, ce n'est qu'un energumene qui s'amuse a plomber, enfin a essayer de plomber tous mes articles, s'il vous plait, laissez le mariner dans sa propre fange et ne repondez surtout pas, j'espere qu'il se lassera!
merci a vous tous pour vos commentaires, ca me fait enormement plasir.
Re: Petite fugue entre amis Posté par girldu89 le 20/08/2004 07:56:50
horius, mon tit horiunouchou, pourquoi avoir changé de nom, tu pensais pouvoir m'échapper ? Ton style est tellement reconnaisable, ho, je t'aime horius
[fin du mode]
Elodelu, tu lui a fait quoi à ce gars dit moi ? Parce qu'il t'en veut, mais je commence à l'apprécier, j'ai toujours eu pitié pour les débiles
Re: Petite fugue entre amis Posté par lili dove le 20/08/2004 07:56:50
encore une fois Bravo! ton histoire m'a rappellé le moment ou j'ai su que ma meilleure amie c'était pour la vie...on a vécu a peu près la même chose!trop fort!j'oublierai jamais!
ps:chouette prénoms pour tes héros...Gabriel surtout :o)
Re: Petite fugue entre amis Posté par zita le 31/10/2004 14:22:58
je veu juste te dire un truc : la prochaine fois, kan t'a envie de faire un truc ki ne risk pa d'avoir de grosse consékences, ne réfléchis pa, fai le!!! et vis ta vis comme tu l'entend et pa comme "on" veu ke tu la vive