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Humanité sanglante
Posté par yasso8 le 22/01/2013 00:00:02
Je suis née le moi qui suit l'hiver et qui précède le printemps, un mois où le soleil refait son apparition, où les arbres renaissent, où les fleurs bourgeonnent. Je suis né un moi où la menace d'un orage et constante, mais où la pluie et le beau temps forme une symbiose parfaitement organisés. C'est aussi un moi où le conflit est perpétuel, où les opposé s'attire plus fortement que d'habitude, un mois qui ne reste généralement pas en mémoire, un mois, qui sans doute n'est pas considérer comme important où tout du moins pas primordial. Cependant, c'est durant cette courte période que l'on constate les variations climatique les plus impressionnante. C'est l'un des rares mois, où l'ont peut passé du grondement du tonnerre à l'éclaircit et la chaleur d'un jour d'Été. C'est un mois d'autant plus passionnant que c'est celui où l'ont peux observer le plus souvent par sa fenêtre un somptueux arc-en-ciel, une beauté naturelle qui même si scientifiquement explicable reste mystique voire irréel. Mais derrière l'instabilité, se dissimule souvent une grande fragilité, et tout comme le mois qui m'a vu naître, je demeure d'humeur changeante et je suis née l'esprit et le corps fragile. Pour comprendre où je veux en venir, je vais vous compter mon histoire.


Commencement

Tout petit déjà je demeurer souriant, amical et confiant quelque soit la personne se trouvant devant moi. Mon sourire caché en réalité une grande sensibilité et une grande empathie. Malgré le bonheur et l'allégresse qui m'entourais, je ne pouvais m'empêcher de culpabilisé, et plus encore il m'arrivait de ressentir la peine d'autrui comme si c'était la mienne. J'ignorais alors que j'aurais mes propres tourmentes à supporter. Malgré le bonheur et l'allégresse qui m'entourais, je ne pouvais m'empêcher de culpabilisé, et plus encore il m'arrivait de ressentir la peine d'autrui comme si c'était la mienne. J'ignorais alors que j'aurais mes propres tourmentes à supporter... Chaque fois que je perdis l'un d'entre eux, une partie de moi se morcela, se fragilisa, cependant, je trouvais la force de continuer sans trop souffrir et en m'épanouissant auprès de mon Amour. Jusqu'au jour où inévitablement, elle partie aussi. La goutte d'eau qui fit débordé l'océan de mes angoisses. Je sombra, j'avais comme l'impression de perdre tout mes repères, tous se qui maintenait mon monde unis et stable. Les cauchemars reprirent de plus bels et j'étais à bout de force. Je ne savait plus quoi faire, et j'avais une sensation d'isolement comme si personne ne pouvait me comprendre, et que personnes n'auraient une épaule assez solide sur laquelle j'aurais pus m'appuyer.


Libération éphémère

Un soir pendant l'orage, j'observai le ciel, j'admirais le fracas des éclaires, le frémissement des feuilles, les gouttes de pluie qui tombèrent sur ma fenêtre, et l'intensité des ténèbres qui recouvrais cette nuit merveilleuse. Je pris un stylo, je m'empressai de prendre une feuille de l'imprimante, et je commença à écrire, au début c'était consciemment, mais au fur et à mesure que le texte devenais intense, je perdais la notion du temps de la réalité et bientôt ma main ce mît à écrire sans que mon cerveau et ma conscience ne lui en donne l'ordre. Dès que je m'aperçus de la chose, je me figea, je relut les pages que je venaient d'écrire, et alors je ressentit en ces pages un flots d'émotions qui calmer la douleur pourtant persistante. Très vite je devînt accrocs, j'avais besoins de soulager mon cœur et de libérer mon âme des fardeaux qui l'accablé. Soudain je prie conscience que j'en voulais plus toujours plus.


Néant

C'est à ce moment précis que je sentit le vide monter et grandir en moi, et tandis que je m'efforçais de l'arrêter, il prit le contrôle. Je demeura impuissant au naufrage de mon âme. J'étais désormais incapable de ressentir la moindre émotions, quelque soit la volonté que j'appliquai pour la ressentir, mon cœur demeura vide, toutes chose qui autrefois m'aurait hanter des jours durant, avait cesser dexisté. Le seul moyen pour moi de ressentir quoique se soit était d'écrire, lire et encore écrire ainsi de suite. Mais au fur et a mesure que le stylo s'écrasa sur le papier blanc, je me rendit compte une terrible fatalité, la feuille demeura de plus en plus vide elle aussi. Tout comme j'avais perdu tout sentiment, je perdais alors toute inspiration, toute imaginations. Tout qui faisait de moi un être humain. Je regarda alors les reportage de guerre, la famine, la pauvreté la sécheresse mais surtout l'avidité de l'homme. Plus je constater cette noirceur et plus elle s'emparer de mon être, le vide petit à petit, se laissa comblé par des ténèbres immuable, je compris alors toute la cupidité humaine, et plus encore j'y prenait goût. C'est alors qu'une période sinistre fit son apparition. Durant des mois entiers, je me nourrissait de la souffrance et du malheurs d'autrui pour rassasié mon appétit féroce. Et tandis que mon âme quittait mon corps, une autre entité en prie la place. Cette noirceur qui avait soif de pouvoir et de souffrance. Chaque fois qu'elles aperçût destruction et ravage, elle fut à l'apogée de sa puissance. Peu à peu je perdis pied avec la réalité, et ma conscience s'embourba dans un chaos infinis. Tout comme avant je cherchais réconfort et sensibilité dans l'écriture, je cherchais désormais chaos et horreur. Mes textes de plus en plus sombre, mes cauchemars mes alliés éternel et mes seuls proche. Chaque mendiant que je croisa renforça mon sentiment de supériorité, chaque reportage sur les conflit, les révoltes, les catastrophes naturels et nucléaires, renforçais en moi le désir d'une apocalypse et de l'observer. Plus je prenais goût à la haine, plus elle devenait ma seul amante. Ma conscience était désormais prisonnière, de la partie la plus sombre et la plus inconsciente de mon esprit, une partie que jadis demeura caché, et ne se montra que dans mes rêves les plus abjectes.


Étincelle de lumière

Cependant un jours, je vit sur le visage d'une personne la souffrance à l'état brute, et sans que je m'en rendent compte celles-ci m'avait toucher profondément, si profondément qu'elle ne me hanta que dans mes rêves. Soudain mes cauchemars était devenus le reflet de ma personnalité la plus humaine. Dans chacun d'entre eux je puis ressentir la souffrance du monde et y compatir, je pouvais aussi durant mon sommeil ressentir l'amour, l'amitié et la tristesse. Et c'est dans ces même rêve que commença mon voyage au cœur de l'humanité. Mes rêves commençaient tous de la même façons. Les dernières lueurs du crépuscule éclairaient la Terre, et se reflétaient sur la surface aqueuse de l'océan. J'observai ce spectacle plein d'émotion avant d'être transporter ailleurs. La première fois ce fut au milieu d'une forêt, le rêve était si intense que je pouvais sentir la brise sur ma peau, l'herbe sous mes pieds et le doux parfums des fleurs. J'observai le calme et la sérénité de l'endroit et son aspect enchanteur. Je me tenais debout dans ce petit paradis, l'air frais et pure. Rien ne semblais déranger le dure labeur de Dame Nature. Les Plantes s'épanouissait toujours plus. Mon cœur ressentis alors un trouble profond. Il était face au plus merveilleux spectacle au monde et alors qu'il était sur le point de rentrée en symbiose avec cette espace magnifique, une ombra fit son apparition dans la forêt. Sur son passages les plantes faner, l'aire devenait irrespirable. J'aperçus certains animaux suffoquant dans ce nuages mortelles. Un spectacle macabre, ignoble, mais pourtant une partis de moi le trouva agréable. Soudain la nappe obscure recouvra toute la forêt. On ne pouvait plus rien distinguer. Le néant total, l'Enfer venait de s'abattre sur ce Paradis. Lors qu'enfin, le brouillard se dissipa, la forêt avait disparut, elle fit remplacer par d'immense building, et des usines qui crachait sans cesse une fumer noire. Je me retrouva dans un de ces bâtiments, pourtant je ne semblait pas avoir bouger de ma place initial. Étrangement ce fut ma chambre qui remplaça ce décor bucolique. Je me tenais debout face à ce même bureau, qui autrefois était ma source d'inspiration, mon Eldorado, mais désormais il rimait plus avec bourreau. J'étais debout dans ma chambre et j'en observa tout les aspects. Mon placard en bois qui lorsque j'étais enfant me donna l'impression d'être dans une forteresse, désormais ce bois me rend esclave de ces mûrs infernaux. J'observe mon lit, autrefois théâtre de mes plus folles imaginations, je me souviens qu'avant de me coucher, j'avais l'impression d'être dans un petit bateau au milieu de l'océan, entouré de prédateur. Sans jamais que la moindre crainte assombrissent mon cœur car tant que je demeurer sur mon navire, je demeurais à l'abri de ces terribles créatures. Désormais je suis mon propre prédateur et il n'y a aucune échappatoire. Enfin la fenêtre qui me donner une vu sur le monde, maintenant je la vois plus comme les portes d'une prison qui m'interdis l'accès au bonheur. C'est alors qu'un millier de question surgit dans mon esprit. Qui suis-je  ? Qu'ai-je réellement accomplit jusqu'à présent  ? Et qu'est-ce que je pourrais bien accomplir à l'avenir  ? Et enfin qu'en ai-je perdu la flamme qui brûler si ardemment au fond de moi  ? Tous ces rêves me maintenait humain, peu importe la souffrance que j'endurais durant ces voyages incessant.


Conclusion

Tout se qu'il faut retenir, c'est que j'ai du traverser les ténèbres et le chaos, pour enfin comprendre ce qui différentier l'Homme des monstres et des despotes. La compassion et l'unicité que porte chaque individu au fond de son être. Tant que l'être humain portera ses joyaux, je garderai espoir en l'avenir.

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Re: Humanité sanglante
Posté par jean calleway le 23/01/2013 16:57:00
Oui pas mal du tout dans le fond certains te diront dans la forme que c'est bourré de fautes d'orthographe mais en 2013, on s'en fout ! Par contre le côté surfait de "Le néant total, l'Enfer venait de s'abattre sur ce Paradis." cela fait un peu trop catho resucé et quant à ton espoir en l'avenir désolé d'être lucide et darwinien mais il y en n'a pas, la race humaine est tout simplement vouée à disparaître Bonne nuit

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