Extrait du site https://www.france-jeunes.net |
Emballe moi ! |
Mal conçus, trop grands, impossible à ouvrir, les paquets d’emballage,sont à l’évidence le résultats de plusieurs mois de recherche, qui en fin de compte n’aboutisse qu’à la conséquence finale de notre énervement tant pour les ouvrir que pour les refermer. |
Car il faut bien le reconnaître, sûrement issus des plus grandes écoles d’ingénieries d’emballage de toutes sortes, de jeunes hommes et des jeunes femmes pleines de bonnes volontés voient à la sortie de leurs études leurs espoirs tombés en désuétude face aux conjonctures actuelles, et ça se ressent dans le conditionnement de ces merveilleux produits que nous achetons tous les jours et qui par la même occasions sont faits pour nous émerveillé. Ces produits sont certes alléchants, tentants, voir pratique dans la plupart du temps, mais vous l’avez compris, leurs emballages laissent souvent à désirer. Je reconnais, j’adore me promener dans les supermarchés, je l’avoue, c’est nettement moins joli que le Champs de Mars, mais les arbres et les touristes ne sont pas à vendre, et puis qu’est ce que je ferais chez moi d’ un touriste Japonnais ? Mais à ce plaisir d’acheter ces chers produits de consommation, il faut souvent trouver une parade intélligente à pouvoir les sortir de leur prison, sans se blesser ni endommager le contenu, voir toutes êtres vivants aux alentours. Commençons par les consommables, les produits alimentaires. Un bon yogourt est un apport de pleines choses dont j’ai oublié le nom, mais servis dans un ravissant pot en verre il est malheureusement recouvert d’une fine feuilles d’aluminium sûrement collée à très haute température, car lorsqu’on essaie de l’ouvrir, cette dite feuille ne vient jamais d’une seul coup, il est fort à parier qu’on se retrouvera avec la moitié en main. A moins de se passer de cette envie de faire des dessins dans le lait fermenté, on pourra par exemple, poser le menton sur la table, fermé un œil et retirer doucement cette fine feuille, au risque de se payer un torticolis ou de voir votre partenaire appeler votre médecin traitant pour pronostique de disfonctionnement mental. Reste la méthode du couteau de cuisine, qui se doit d’être actuellement l’accessoire indispensable à porté de la main pour tout produit emballé. Fin, aiguisé, rapide, il nous ouvrira la porte de ces conditionnements récalcitrants et surtout dans le cas du pot de yogourt ; notre esprit créatif pourra un bref instant, scintiller enfin au delà de cette protection et nous amener à redessiner du bout notre cuillère des choses aussi insignifiantes que des carrés avec des ronds, voire dans certains esprits, des formes phalliques. Dans la catégorie des produits laitiers, n’oublions pas non plus, les bouteilles de lait qui elles aussi ont leurs protections à colle haute températures. Certes, celle-ci dans le cas d’un bol de corn flakes peut très bien rester ouverte à moitié et versé sans incident son contenu, mais lorsqu’il s’agit de remplir un verre de cacao, dont la circonférence est nettement inférieure à celle d’un bol de céréale, le lait viendra se répandre avec amour sur votre costume trois pièces. Heureusement que nous n’avons pas comme coutumes de remplir les tasses de cacao en haut des placards. Les nouveaux emballages de fromages râpés ne sont pas mieux lotis. Dernièrement dans mon supermarché, toujours à l’affût d’un emballage pratique digne de ce nom, je tombe sur une grosse publicité, « fermeture facile » hop, illico presto dans le chariot. Rentré à la maison, fier de ma découverte, je reste en décrépitude devant l’impossibilité de l’ouvrir. Car il faut savoir qu’il n’est nullement indiqué comment l’ouvrir. Pour le fermer, aucun problème, un système de glissière permet comme votre braguette de mettre le contenu en toute sécurité des bactéries et que sais je d’autre, mais pour l’ouvrir ? Au risque de tirer très fort sur les parties larges, je parle ici de l’emballage, vous avez toutes les chances de vous retrouver avec une moumoute d’emmental, au pire un œil poché suivant la position de vos mains. Comme dans la vie active, on peut largement dire qu’entre un paquet de fromage râpé et un pot de yogourt, il y a une entente harmonieuse et sereine comme entre les services de communications et celui de l’ingénierie. Ils nous restent donc cet objet magique qui ’est… Vous l’avez deviné, le couteau de cuisine. Ici, on évitera bien sur la version grande taille qui est plus un accessoire de films à suspense. Lors d’une de mes dernières visites au supermarché, au fil de mes allées et venues, j’achète un plat tout préparé de 250 g de céleri rémoulade à 1€42. Je trouve cela un peu cher. En fait, tout vient d’un système de fermeture à ressort, et à l’inverse de son collègue emmental, celui-ci ne se referme qu avec les deux mains une fois votre sandwich bloqué entre vos dents ou le contenu de ce dernier viendra décorer le haut de vos chaussures italiennes. Enfin le grand gagnant de la traîtrise des emballages de l’alimentaire reste les bouteilles de soda. Commençons par le bouchon, au quelle je soupçonne une organisation secrète anti-mondialisation d’avoir placé des ouvriers aux chaînes de serrage, avec l’ordre bien précis, que toutes les X bouteilles, on serre plus fort. Surtout sur les versions dite familial, genre 2 litres, dont les parois sont un peu plus épaisses que trois couches de condoms enfilés. Une fois s’être foulé le poigné, au pire cassé une molaire, on essaiera avec sa chemise, mais cela finira par donner comme résultats désastreux une agitation de votre système nerveux proportionnels a ceux des molécules de gaz carboniques libérant ainsi un jet de soda sucré et agglutinant aspergant votre cuisine, et par la même occasion votre personne, qui, il faut le reconnaitre est digne des arrosages des champs de tournesol en été. Au dela de l’alimentaire, il y a bien sur les autres produits. L’exemple du papiers toilettes, qui, au contraire de leurs homologues de l’alimentaires, sont d’une fragilité des plus déconcertantes. Comme la plupart des hommes, et malgré ce malgré les remarques répétitives, je n’ai toujours pas eu le réflexe de baisser la cuvette des WC, mais à cela se rajoute cette manie de déchirer violement l’emballage des rouleaux hygiéniques, ce qui a pour effet de les envoyer partout dans la salle de bain, mais spécialement au fond de la cuvette des WC, rendant ceux-ci, complètement inutilisables. La solution serait d’aller sonné chez votre voisin de palier lui demandant poliment de pouvoir ouvrir ce contenu dans un acte bestial au milieu de son salon, car comme tout bon consommateur, nous n’installons pas nos chiottes entre la télé et le canapé, et chez le voisin, on est sûr qu’il y a au moins trois portes distantes du trou de la putréfaction. Cette solution ne s’appliquant évidemment pas si vous êtes à plus de trois kilomètres de toutes civilisations. Tant que nous sommes dans la salle d’eau, autant parler aussi des rasoirs. Il y a des rayons remplis de tous types de rasoirs, pour tous sexes confondus, à rendre presque jaloux le rayon des spiritueux. Mais pas, encore une fois, dans son emballage. Lorsque j’achète un rasoir, c’est que j’ai de l’oublié l’ancien quelque part, et à mon désarroi me voici revenue dans l’épreuve de force de déballer ma nouvelle acquisition. Il faut le reconnaître, ces instruments épilatoires sont conditionnés de la même façon que les virus reconnus niveau 4. Et à chaque fois je me demande ce qu’ils attendent pour nous offrir la combinaison N.B.C. ad hoc. Il est à noté aussi que dans le cas de cette offre, je pourrais vivre cent milles ans après une attaque nucléaire. Toutes catégories confondues, nous pouvons placer très haut dans la barre de la stupidité de l’emballage, les cd audio. Si comme moi, vous avez la vilaine habitude de vous ronger les ongles, il faut le reconnaître, ouvrir un cd dans son éternelle cellophane démoniaque sans aucun objet tranchant, relève de la sainte patience. Étant curieux de nature, c’est pour moi un supplice lorsque après avoir fait mon ravitaillement de cd, je me retrouve dans l’incapacité de ne pouvoir ouvrir mes nouvelles acquisitions sur le chemin de retour et particulièrement dans le métro, ne fut ce que pouvoir admirer les feuillets intérieurs. Oublions pour cette fois le couteau de cuisine et son acolyte le hachoir, qui n’a d’autre effet que d’attirer l’attention des pandores et tout au plus, vous fendre le genou. Il nous reste en désespoir de cause, nos mains. Mais aussi agiles sont elles, elles risquent au mieux, dans un acte incontrôlable d’impatience, d’envoyer dans l’œil du voisin un bout de plastique, d’envoyer le cd sur les genoux de la voisine d’en face et la partie supérieure au milieu du wagon. La pochette ira se loger bien évidemment dans un endroit incongru dont seul les hommes de maintenance pourront retrouver et ranger dans la benne à ordure. Disons que le problème des cd, peut-être résolu par l’utilisation non abusive de cutter, outils ô combien approprié par cet exercice, mais malheureusement déconseillée dans les transport en commun, au risque de se retrouver atrophier de ses phalanges. Si vous n’avez pas remarqué, il est de coutume chez les grands distributeurs de musiques de mettre à la sortie des étalages musicaux, des boîtiers de cd vides. En effet, on peut très bien acheter des boîtiers vides. Je vous laisse imaginer l’enjeu commerciale que cela représente lorsque l’on n’a pas conscience des règles précitées au déballage des œuvres de nos artistes favoris. Mais qu’en est-il des pochettes de disque un peu underground ? Je trouve un jours un album des Pink Floyd série limitée recouvert lui, d’une pochette de plastique noire. Nos braves combattant du tire à l’étalage, n’avaient rien trouvé de mieux que d’apposer sur le dit plastique noir, la fameuse puce : « tu ne sortiras point sans payer » Qu ‘elle ne fut pas ma tête lorsque cette étudiante à la caisse, impassible et pensant bien faire, l’arrache ainsi que la moitié du plastique noir. Je crois qu’elle a bien cru ce jour-là, rentré chez elle avec de sérieux problèmes de digestion pour ingurgitation forcée de caisse enregistreuse. Il est enfin un packaging un peu différent dont j’aimerais vous parler. Ce sont les cadeaux, chers et affectueux que nous offre nos parents. Par exemple cette couverture chauffante avec régulateur électrique que ma mère pour un an passé de plus dans ma vie, trouva original de m’en offrir une, m’expliquant qu’elle en avait elle-même acheté une. Cet objet original, permet de chauffer les épaules et d’avoir l’aine au frais le tout dans une parfaite harmonie thermique. Oui mais si comme moi, le soir de votre anniversaire en famille, vous avez pris rendez-vous avec des amis pour continuer la fête dans le bistrot local, pensez bien que vous ne rentrerez pas dans le même état lors de votre sortie de la maison familiale.Et là, je me retrouvais dans de beaux draps, car j’eu l’idée, dans des vapeurs d’alcool, d’honorer ce présent. Mauvaise idée, je pris le présent à l’envers, ce qui eu pour effet de me cramer les roubignolles et de me réveiller avec un rhume.Cette invention, je trouve devrait être revue, malheureusement je soupçonne l’inventeur d’être mort carbonisé. |
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