Malcolm

Malcolm, le personnage central de la série, est un méga-cerveau : concevoir un programme nucléaire ne lui poserait pas plus de problème que d'ouvrir une canette de Coca et calculer de tête la racine carrée de 12597, pour lui, c'est du pudding. Le reste, c'est une autre histoire.

Car comme l'indique le titre original de la série (Malcolm in the Middle), Malcolm ne maîtrise pas le grand bazar familial dans lequel il évolue.


Mariés, 4 enfants

Nous avons le père, Hal, autrefois jeune cadre prometteur, aujourd'hui employé désabusé et père gaffeur dont les réactions sont criantes d'immaturité. A ses côtés, la mère, Loïs, s'évertue à faire filer droit ses 4 garçons tout en bossant au supermarché pour joindre les deux bouts.

Hal et Loïs sont les heureux géniteurs de quatre charmants garçons : après avoir épuisé ses parents, Francis, l'aîné, a été envoyé dans une école militaire. Loin de se changer en mouton discipliné, il continue son travail de sape de l'autorité et grille les nerfs de ses parents à distance.

Reese, le deuxième, est une tête brûlée complexée par l'intelligence de son frère. En conséquence, il passe son temps à le frapper/le défendre selon son humeur.

Dewey, le petit dernier, est certes très souvent martyrisé par ses frères mais cultive un don de manipulation des adultes assez étonnant pour son âge. Don qui lui permet d'obtenir à peu près tout ce qu'il veut d'un simple regard de chien battu.


Ok, vous allez me dire que tout ça sent les personnages caricaturaux à plein nez. Ca pourrait. Sauf que les scénaristes s'arrangent pour pondre des dialogues et des situations qui donnent une petite claque au mythe de la famille américaine idéale... Et ça fait du bien.


La fête à la maison

Ici, pas de foyer propret où, malgré la présence de 12 gosses, pas un Playmobil ne traîne : le divan abrite vieux chewing-gums et papiers de bonbons, le salon ressemble régulièrement à une décharge municipale et les installations électriques datent de Mathuzalem.

Quant à l'ambiance, elle est plus proche de celle des Stars du Catch que de la Petite Maison dans la Prairie. Toujours drôle mais jamais vraiment méchante, la série est assez proche de la réalité pour qu'on s'identifie et assez caricaturale pour qu'on en rie.
Reste à savoir,à quand les inédits?