Extrait du site https://www.france-jeunes.net |
Expérimentation animale : cruelle mais aussi complètement inefficace |
Dans bien des cas, les résultats de la vivisection ont retardé les découvertes. Ceux qui ont des intérêts financiers dans la recherche animale essaient de nous faire croire que leurs méthodes obsolètes et inexactes pourront sauver des vies. |
Chaque découverte médicale majeure est le fruit de l'expérimentation animale ? Faux !! Depuis la création du Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1901, les deux tiers des prix ont été attribués à des scientifiques utilisant des techniques substitutives à l'expérimentation animale. Ne nous laissons plus influencer par ceux qui ont des intérêts financiers dans la recherche animale et essaient de nous faire croire que leurs méthodes obsolètes et inexactes pourront sauver des vies. Dans bien des cas, les résultats de la vivisection ont retardé les découvertes : celles de la transfusion sanguine ou des transplantations de cornées, par exemple. En 1984, Sabin, l'inventeur du vaccin antipolio, déclara : "Le travail de prévention contre la polio fut retardé par une conception erronée de la nature de la maladie humaine, fondée sur le mauvais choix de modèle expérimental qu'était le singe." Et pour les transplantations cardiaques, le professeur Barnard pionnier dans ce domaine affirme avoir perdu deux ans en travaillant sur les chiens, qui ne présentent pas de phénomène de rejet. L'être humain si ! Le lien entre le cholestérol et les maladies cardiaques fut établi grâce à l'épidémiologie, qui fut aussi le meilleur indicateur des facteurs du développement du cancer. Ainsi la corrélation entre la cigarette et le cancer fut découverte longtemps avant que le public ne soit averti des dangers du tabagisme : parce que l'expérimentation animale n'était pas arrivée aux mêmes conclusions ! Les cancers, avec environ 25% des décès, sont la deuxième source de mortalité dans le monde occidental après les maladies cardio-vasculaires. On poursuit l'expérimentation animale depuis plus d'un siècle dans ce domaine sans avancée majeure. Les souris, très fréquemment utilisées, sont loin de correspondre à un modèle idéal : elles ont tendance à souffrir de formes de cancers différentes de celles des humains. Les recherches modernes in-vitro en cancérologie se concentrent, elles, sur le cycle vital des cellules humaines cancéreuses, et sur la façon dont s'opèrent les changements, notamment en matière de multiplication aberrante. La hanche artificielle fut inventée par John Chamley, lequel refusait d'expérimenter sur les animaux. Sa prothèse est encore la référence pour les chirurgiens orthopédistes. Les premiers médicaments efficaces contre les leucémies infantiles aiguës apparurent dans les années 40 grâce à des études cliniques sur les patients. L'un de ces médicaments, le Methotrexate, est encore très utilisé dans le traitement de ces leucémies et d'autres cancers. Le cromoglycate de sodium (Intal), pour prévenir l'asthme, fut découvert par un médecin, sans expérimentation animale. La question ne se pose pas ainsi mais entre une bonne et une mauvaise science. Génératrice de résultats inexacts et dangereux, la vivisection fait perdre énormément de temps et de ressources précieuses. En outre, expérimenter sur les animaux n'a jamais dispensé d'expérimenter aussi sur des humains, dans les stades ultimes d'évaluation de la toxicité et de l'efficacité d'un produit. La recherche fondée sur l'utilisation de l'animal est une science du passé. Les chercheurs ont à leur disposition un bon nombre de techniques modernes moins coûteuses et plus fiables. Les études in vitro, les cultures de cellules et tissus, la modélisation par ordinateur et l'analyse biologique moléculaire approfondie présentent beaucoup d'avantages : des résultats rapides et des paramètres expérimentaux faciles à contrôler. Elles se concentrent sur les niveaux cellulaires et moléculaires du processus de la vie et offrent donc des informations plus utiles sur la façon dont les produits chimiques et les médicaments peuvent fonctionner ou causer des dégâts (étude sur l'ADN). Actuellement en Europe 3 milliards d'euros sont dépensés pour l'expérimentation animale contre seulement 12 millions pour le développement de méthodes substitutives... |
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