Extrait du site https://www.france-jeunes.net |
Les trois maris de FATOU... |
Le sexe, tout comme le bon sens, est la chose la mieux partagée au monde ! |
Un philosophe bien connu (Descartes) déclarait : "Le bon sens est la chose la mieux partagée au monde". C'est vrai mais des évènement de la vie courante nous font croire qu'au delà du bon sens, y a la haine, les injures, l'argent, la misère et surtout le sexe. Fatou fait partie de cette catégorie de femmes photogéniques, sensuelles à la poitrine copieusement garnie, qui sont prêtes à faire rêver plus d'un garnement. Pour son frère Soulémane, un "camion de Fatou" suffirait à éffacer de nos moeurs la pédérastie. Quelle vertu thérapeutique ! Toujours est-il que Fatou, Fatou de Paris ou miss Fatou selon le dégrès d'acculturation des uns et des autres, convoitée à longueur de journée, finie ,par céder non pas aux avances d'un seul homme mais de trois à qui elle ne jurait que par sa fidélité. Le premier, monsieur Gaston Abdoulaye est un haut cadre de la fonction publique, le second, Salifou, est un commerçant et Bill le dernier, plutôt beau garçon, est un étudiant. Si Abdoulaye et Salifou ignorent tout des fréquentations peu orthodoxes de Fatou, Bill, le favori de la jeune dame, est au courant de sa liaison avec M. Abdoulaye. Doréavant, Fatou la caissière procède au blanchiment d'importantes sommes d'argent proportionnelles à la bourse des différents "sponsors". C'est le moins qu''on puisse dire. Le plus defficile pour elle, c'est calmer l'ardeur des pulsions sexuelles de ces messieurs qui en demandent davantage au fil des jours. Aussi Fatou m'a-elle l'air plutôt comblé, sinon frappé d'un emploi du temps fort chargé. Elle ne procura qu'endettement et jouissance à cse trois "aveugles" jusqu'au jour où une scène digne de la plus drôle des comédies françaises se produisit chez elle. En effet, arrivé la veille, Abdoulaye (le haut cadre) quitta de bonne heure sa "fiancée" pour de long mois. A peine sorti, la jeune fille appela un de ses amants; Bill accourut sans plus tarder en se disant : "Quand va-t-elle enfin se déberasser de cet aristocrate gênant ?" Seulement, deux heures après que ce dernier soit arrivé, Fatou reconnaît le ronflement de la moto de Salifou, le brave commerçant qui avait pris l'habitude de lui rendre des visites inopinées. Pour ne pas irriter le courroux de Bill, elle fait passer le nouveau venu pour l'amant que Bill connaît pour en avoir entendu parler. -Kaye! s'exclame-t-elle. C'est sûrement Abdoulaye. Il a dû oublier quelque chose. Pose ce grant panier près de la porte centrale et caches-toi dedans. Il ne se doutera de rien et il te sera facile de t'échaper au cas où... Bill exsécute sans plus tarder. C'est ainsi que pour éviter toute indiscretion, Fatou prétexte un malaise et invite aussitôt son hôte à lui rejoindre dans sa chambre. Pendant qu'ils y sont, la voiture d'Abdoulaye, le vrai cette fois, gare devant la maisonnette. Fatou reconnut les pas de celui-ci dans la veranda. L'heure est à l'improvisation ! Nos jeunes tourtereaux quittent la chambre pour attendre l'entrée du Boss qui n'hésite pas à s'interroger sur la présence douteuse de Salifou : Qui c'est celui là ? Demande t-il à Fatou. A peine suis-je sorti que des gens s'introduisent chez moi ?! -C'est mon cousin Ali qui vient d'arriver du village ; explique-t-elle. Voilà même le grand panier qu'il a apporté. Abdoulaye n'est certse pas de bonne humeur pour avoir manqué son vol, mais ausssi, il est jaloux et se méfie des fréquentations de Fatou : "Sortez de chez moi, sonne-t-il, et emportez avec vous ce sac à merdes. Je sais pas ce que vous faites en ville ! L'air du village est pourtant si frais et les terres si fertiles là-bas..." Salifou pose délicatement la cachette de Bill sur sa tête et sort en murmurant : Qu'est-ce que c'est lourd ! S'étant ravisé, Abdoulaye rappelle son "cousin" question de lui filer du ponion pour son transport. C'est alors qu'une voix sourdine s'élève de son soit disant panier, lui conseillant ceci : Si tu veux rentrer chez la Fatou aux trois maris là, dépose moi d'abord ! Je déteste écrire cowboys au féminin, encore moins fréquenter les amazones. |
Extrait du site https://www.france-jeunes.net |
Tous droits réservés |