Marre des municipalités qui se sucrent sur le dos des jeunes conducteurs !

Bonjour chers amis. Si je prends la plume électronique aujourd'hui, c'est parce que certains faits me révoltent, d'autant plus que désormais ils me touchent particulièrement...
Les faits se déroulent dans une grande ville près de Marseille, la fabuleuse cité du Roy René, j'ai nommé Aix-en-Provence, dirigée par la magnifique Maryse Joissains-Masini, députée-maire, avocate de formation, femme du (qui l'eût) cru.





Pour ma part, je suis un étudiant (et donc normalement jeune) qui habite à 45 bornes de cette belle ville, dans laquelle je me rends tous les jours puisque je suis en deuxième année de Droit. Tous les jours, donc, je prends ma petite Clio (1er modèle de 1992, mais seulement 100 000 bornes j'ai fait une affaire) pour aller suivre des cours qui je l'espère m'aideront à accéder à un métier qui me plaira... Mais bon ce n'est pas le sujet (quoique il est vrai que je suis dans la situation où, n'ayant pas droit à la bourse, mais ne roulant pas sur l'or, je n'ai pu prendre de chambre en cité U pour ceux qui se le demandaient).

Depuis quelques temps (et cela aurait du me mettre la puce à l'oreille), nous avons vu fleurir avec mes camarades de nombreuses et splendides barrières à deux étages d'une hauteur d'environ un mètre de haut, qui se sont au fur et à mesure accaparée les places que nous pouvions trouver dans les rues aux alentours de la FAC.

Je me suis alors enquéri de trouver un endroit où déposer mon charmant véhicule terrestre à traction avant, et j'ai cru trouver le bonheur dans une impasse, assez large pour que je puisse me garer contre ces fameuses barrières (sans qu'aucune interdiction ne soit indiquée pour cet endroit) et pour qu'en même temps je ne gêne pas la circulation (forcément réduite puisque c'était une impasse longue de seulement 20 mètres). Pour vous résumer simplement, la seule circulation se résumait aux étudiants qui avaient décidé de se garer à cet endroit comme moi.


Aujourd'hui, sans méfiance aucune je suis donc allé en cours, et après une longue journée, je n'aspirai qu'à rentrer chez moi. Quelle ne fut pas ma surprise, en découvrant que ma bagnole, ainsi que celle de ma collègue de cours, avaient disparues ? Ni une ni deux, je savais qui était le coupable : la police municipale de cette belle ville d'A... En effet, sur la dizaine de voitures qui étaient là au matin, ils n'en restait plus aucune (ou bien ce furent des voleurs drolement bien organisé pour voler ma Clio).

BREF : tout ça pour vous dire que cette délicieuse Maryse Joissains, qui se délecte et se vante d'avoir une ville étudiante dynamique et jeune, ne se préoccupe guère d'eux quand il s'agit de leur procurer des avantages comme des places de parking ou des endroits ous se garer dans les rues; pensez-vous ! Les gens comme moi ne sont pas des électeurs locaux, me satisfaire ne servirait à rien ! Du moins c'est la logique que nous impose la Mairie.

Résultat : aujourd'hui j'ai payé 96 € de mise en fourrière, et 35 € d'amende pour stationnement gênant (gênant pour qui ?), effectué par un "garde assermenté" ! -> la municipalité se gave sur notre compte !
Le plus fort !? La municipalité a gracieusement mis à notre disposition un parking de "je-sais-pas-combien-de-dizaines-de-places" en dehors de la ville... à 2 € la journée ?!!! (avec la navette offerte vers le centre-ville quelle générosité !)
Pas assez que je me frappe 4, 50 € de péage par jour, plus 5 € minimum d'essence : les études supérieures ne sont donc pas gratuites !

Je lance donc ce cri, ce pavé dans la mare, Maryse si tu m'entends si tu nous entends, remet des places près de la FAC de droit, sinon nous n'allons pas filer droit...

PS : J'ai volontairement ignoré l'appartenance politique de Mme Joissains car j'estime que cela n'a rien à voir. Je ne suis ni UMP ni PS ni rien du tout, je ne vote pas à Aix (sinon j'aurai des places) et je n'ai aucun intérêt à faire pression, si ce n'est qu'enfin on arrête le clientélisme...