Spontané ou déclenché ?

Spontané ou déclenché ?

Il est certain q'un amour naisse d'un sentiment d'affection envers une personne à laquelle on est lié directement ou indirectement, mais est-ce une réaction à un stimulus extérieur fourni par "l'autre", ou d'une "décision" spontanée émanant directement du mécanisme spirituel propre ?

Pour avoir une idée plus claire, parlons faits.
La plupart de nous, êtres humains, avons senti ce sentiment d'attachement, d'affection, de volonté de se consumer pour une personne. Certain attribuent cela à un attrait physique, en disant "telle personne me plait" ou "celui (celle) –là me fait vibrer". D'autres pensent que des choses bien précises, aussi bien matérielles que morales, leurs font sentir une telle affection. Mais un point commun à tous les raisonnements est évident : quelque chose provoque, ou déclenche le mécanisme de la sensation charnelle.

A tout fait on attribue une cause, diriez-vous. Mais cette cause est elle explicite, c'est-à-dire, peut-on prévoir à quel moment on aimera ?

Une des théories implique un jumelage de deux âmes, ayant vécues ensemble en une ère, antérieure soit-elle ou postérieure, et se rejoignent, par un hasard appuyé par la théorie du chaos, pour faire sentir l'amour aux êtres concernés.
La faiblesse majeure d'une telle théorie est l'existence de l'amour à sens unique, mais elle se défend par l'énoncé de la différence spirituelle entre les humains. Elle postule qu'une âme peut accrocher la mauvaise porteuse, et ça arrive, du moment que cette âme là soit en phase d'apprentissage des règles de la communauté, ce qui explique la difficulté des adolescents à trouver "l'âme sœur", la faculté des adultes à aimer de façon catégorique.

Une autre théorie assez perplexe, montre qu'un amour n'est qu'une série de réactions en chaîne, produites suite à une excitation directe de la personnalité d'une personne. En plus éclairé, un stimulus biologique, reçu par un ou plusieurs organes sensoriel, provoque, suite à une analyse cérébrale légère, une poussée d'hormones faisant agir le corps de sorte à montrer des symptômes d'affection, d'étonnement, de blocage parfois. D'où l'explication de l'élévation du rythme cardiaque, et de la rougeur que montrent certaines personnes quand elles se sentent "amoureuses".
La faille d'une telle théorie est simple, c'est la notion du prince charmant chez les femmes. L'existence d'un tel individu, et d'une façon virtuelle, sans aucun contact physique, est entièrement bâtie sur des idées et surtout des désirs qualifiés comme un manque à gagner. Mais cette théorie donne un argument qui n'est pas assez cohérent qui traite ces femmes de psychopathes, qui ont des dysfonctionnements dans leurs psychés. A mon avis, c'est Nul !

Ma théorie à moi est un mélange des deux...
Ceci dit, je ne la postulerais que selon la volonté des lecteurs intéressés par un avis rebelle et assez exotique...
C'est à vous donc, jeune lecteur de décider du sort d'une théorie timide qui risque de modifier l'angle de vue de maintes personnes.