Quelques superstitions à bien connaître...

Etes-vous superstitieux sans le savoir, ou superstitieux sans l'admettre ?
Entre la religion d'un côté et la science de l'autre, s'étend le domaine vaste et flottant des superstitions.
Pour comprendre la superstition, il faut admettre qu'elle fait partie de l'homme.

Un sondage d'opinion révèle que les deux tiers des Français ne s'avouent pas superstitieux. Cependant plus de la moitié (56%) reconnaissent toucher du bois pour conjurer le sort ! Selon ce sondage, 23% des Français s'avouent superstitieux, contre 74% qui déclarent ne pas l'être. Mais ils sont pourtant 55% à penser que certaines choses portent malheur.
Des recherches ont permis d'apporter des éléments touchant l'origine de certaines superstitions dont certaines se prétendent même issues de la tradition chrétienne.
- le vendredi 13 constituerait un remords collectif d'avoir crucifié Jésus un vendredi 13.
Une autre formule très utilisée :
- "je croise les doigts", elle se rattache à la croyance, selon laquelle la croix, sous ses diverses formes et mode d'utilisation, aurait le pouvoir de conjurer le mauvais sort ou d'éloigner les mauvais esprits.
Connaissez-vous la raison pour laquelle
-"passer sous une échelle "porte malheur" ? Non ? Parce qu'une échelle appuyée sur un mur ou contre un arbre ou autre chose, forme un triangle : montant de l'échelle, sol, appui. D'après la magie antique, le triangle est sacré et ne peut être rompu sans sacrilège !
-"je touche du bois" est souvent la plus citée. Eh bien dans l'antiquité, on considérait que le bois possédait un grand pouvoir magnétique.

55% des Français pensent que certaines choses portent malheur : mettre le pain à l'envers, ouvrir un parapluie dans une maison, croiser un chat noir, casser un miroir...







53% croient au porte-bonheur : trouver un trèfle à 4 feuilles, marcher du pied gauche dans un excrément, mettre un fer à cheval devant sa porte, casser du verre blanc...



Le superstitieux est un inquiet, un anxieux, il a besoin de se rassurer car il vit dans la crainte.