J'ai 17ans et cela fait depuis l'age de 7/8 ans, que je broie le noir et ne vénère que la mort. Et il y a deux mois, je me suis sentie plus seule que jamais, et incomprise, comme toujours; et comme toujours j'idolatrais la mort et le fait de s'ouvrir les veines. Alors un jour que j'étais seule chez moi, je me suis dis qu'il était temps de créer ses propres reves et de se couper le bras, mon but n'étant pas de mourir...
Et là, je crois que j'ai fais une erreur, je me suis procuré le cuter de ma soeur et je l'ai doucement passé sur ma peau, mais je ne saignais pas, c'était un vieux cuter et la lame ne coupait plus tres bien et de plus, je n'osais pas trop l'enfoncer, car j'en avais encore un peu peur...
Alors je me suis procuré un autre cuter, qui lui coupait bien mieux, et c'est ainsi que j'ai commencé à me l'enfoncer dans la chair, et à accéder à un univers tout nouveau pour moi : un univers magique, où tous mes sens sont en éveil, où tu te sens bien et où tu oublies tous tes malheurs...... C'est ainsi qu'il est devenu ma drogue, mon plaisir interdit.
J'ai plus tard opté pour la lame de rasoir, que j'ai tout de suite adopté, pour sa précision, sa finesse et sa délicatesse... Je l'enfoncais de plus en plus dans ma chair, et carressais chacune des larmes de sang qui s'échappait le long de mon bras qui étaient de plus en plus riches.
Je goutes à ce plaisir tous les jours, je ne peux plus m'en passer... Des que je quitte ma chambre, je dois toujours avoir cet étui de lames sur moi... Où que j'aille, je l'emporte avec moi. Il suffit que je passe trois jours sans me lacérer le bras, pour etre en manque... C'est une sorte de crise, où je suis dans un terrible état de nervosité, à un tel point, que je suis dans l'obligation de saisir n'importe quel objet qui pourrait me couper, ou au moins me faire mal.
J'ai de la peine d'en arriver là, et j'en ai surtout tres honte.
Si je vous dis ça maintenant, c'est que l'auto mutilation est certe une solution, mais une solution extreme, car on devient vite dépendant. Une fois que nous avons franchi le cercle de l'auto destruction, on en sort jamais indemmme, ou alors on n'en sort pas du tout...
Je ne me suis jamais droguée, je n'ai jamais fumé, et j'ai pourtant découvert la dépendance.
Si jamais vous vivez la même expérience que moi et que vous vous en etes sortis, ou même si vous la vivez encore à présent, mailez moi svp...