Extrait du site https://www.france-jeunes.net |
La mort et l'euthanasie |
On ne peut pas parler d'euthanasie sans évoquer la mort. En effet, elle ne représente pas qu'un acte médical. |
La mort en philosophie La mort est une cessation complète et définitive de la vie. Pour le philosophe jankélévitch, la mort est ce qui donne tant de valeur à la vie. En effet, comme nous avons conscience que nous allons mourir un jour, la vie remonte dans notre estime. La vie peut également nous apporter le bonheur, purvu qu'elle soit sereine face à la mort. La vie est donc le contraire de la mort, elle est l'ensemble des mécanismes qui résistent à la mort (cicatrices, reproduction...). La mort est la règle et la vie son exception, car il ya plus de non vivants que de vivants. La mort nous est omniprésente par différents facteurs : - la mémoire, car nos proches sont morts avant nous. - l'imagination, car nous avons conscience que nous allons mourir un jour. Peut-on apprendre à mourir ? Non, car sur un plan scientifique, on ne meurt qu'une seule fois. Pourtant, selon Socrate, philosopher, c'est apprendre à mourir. De plus, si on admet que le temps est cyclique, on peut penser qu'après la mort se trouve une autre vie et ainsi de suite pour toutes les morts qui suivront (c'est le mécanisme de la réincarnation). Peut-on accéder à la mort sans pour autant mourir en vérité ? On peut penser que oui, car mort et rêve sont parents. En effet, le rêve serait en quelque sorte le petit frère de la mort. Il est vrai que lorsque l'on dort, l'âme quitte le corps physique temporairement pour aller expérimenter dans les autres dimensions de la conscience. Cez les Indiens d'Amérique du Nord, le monde du rêve est antérieur et postérieur à la mort. La seule différence entre le rêve et la mort est que le rêve est seulement temporaire alors que la mort est permanente. Le rêve peut également être utilisée comme thérapie pour vaince la mort. On peut aussi accéder à la mort en essayant de communiquer avec l'esprit de ceux qui sont morts avant nous. Ceci peut nous donner un apperçude la mort, mais tout est question de croyance... Où va-t-on après la mort ? Les témoignages de ceux qui ont vu la mort de près (accidents, comas...) décrivent généralemant des endrait fantastiques : lieux de toute beauté, vues superbes, beaucoup de lumière... Pourquoi a-ton peur de mourir ? On ne connait pas l'endroit où l'on va après la mort. De plus, on se sent faible par rapport à elle, car on ressent la fatalité, on ne peut rien faire contre elle. Comment réagit-on face à une mort prochaine ? Il existe un processus de deuil avec différentes étapes. Selon E. Kubler, il y a cinq étapes dans ce processus : - le déni : on s'imagine que la personne va revenir. - la colère : on se demande pourquoi la mort vient à nous. - le marchandage : si je prie Dieu, peut-être qu'Il m'épargnera de cette fatalité. - la phase de dépression - l'acceptation. La mort selon certains philosophes Selon Epicure, dans son texte La mort n'est rien pour nous, la mort ne nous concerne pas et on ne doit pasen faire pour cette fatalité. Il pense que nous devons nous familiariser avec l'idée que la ort n'est rien pour nous, car tout bien et tou mal réside dans la sensation; or la mort est une privation totale de cette dernière. L'un des but de Socrate était d'ouvrir sa vie au maximum et de restituer à l'Homme la plénitude de la vie. Le raisonnement est simple : soit nous sommes viants et nous n'avons pas l'expression de la mort, soit nous sommes morts et nous ne sommes plus là pour expérimenter celle-ci. En fait, la mort ne nous concernerait pas, que l'on soit vivant ou mort. De plus, comme Epicure est matérialiste, il pense que tout est atome, que même notre âme est faite d'atome, donc il epnse qu'il n'y a aucune survie après la mort. Pour sa part, Hegel, dans un texte nommé L'épreuve de la mort, critique totalement la thèse d'Epicure. Il est matérialiste, mais pense que ce conept a des limites. Pour lui, la mort est bel et bien présente dans notre vie et il pense qu'il faut s'y confronter. Être confronté à la mort permet de conquérir une grande force d'esprit et être confronté à notre fin toujours possible est une épreuve qui permet l'accession d'une force d'esprit. De plus, tout meurt : toutes les choses de la vie peuvent mourir, même notre enfance, notre adolescence. L'Homme est donc confronté à la fin en général. |
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