Petite histoire de fée...

Ce texte est pour une amie à moi, Fanny vous verrez. Je voudrais lui prouver ici, à elle et à vous, à quel point c'est beau l'amitié. Elle traverse de durs moments, moi aussi, mais on peut toujours apprendre des gens qu'on aime. Je met cet article et ce texte plutôt sur ce site car c'Est grâce à lui que Fanny et moi avons bâtit une amitié. Grandissante de jours en jours, et je vous souhaite à tous de vivre d'aussi beau moment d'amitié que nous l'avons fait. Cet été, elle viendra même me rendre visite au Québec. Comme quoi France-Jeunes forme les plus belles amitié. Parfois, même dans de grands moments de détresses, on arrive à se raprocher des gens. Si vous vivez quelque chose comme ça, ne perdez jamais courage, il y aura toujours des jours meilleurs. Ils sont loin parfois, mais je n'ai qu'une chose à dire. Merci France-jeune!


Pour toi Fanny

Dans cet atelier d’écriture, nous devons parler de quelqu’un qui nous a marqué. Et bien, moi j’ai choisi de parler d’une fée. Et oui, une vraie de vraie fée ! Une fée qui est en fait aussi une fleur. Une fleur remplie de sagesse, une fleur qui contient des milliers de mots tapissés sur ses pétales. De tous petits pétales, bien délicats. Tout frêles, qui s’emportent quelque fois avec le vent. Ce qui est magique avec les fées, c’est qu’elles peuvent tout être à la fois. Elles sont toutes petites, mais elles ont tant de pouvoir. Des pouvoirs qu’elles sous-estime parfois un peu trop. Les fées sont tellement belles. Elle donne espoir. Ma fée à moi, elle est chocolatée ! Chocolatée, comme le chocolat belge. C’est une petite fée, déguisée en fleur, qui goûte le chocolat. Un peu du meilleur de tout !

Ma fée à moi goûte le chocolat belge parce qu’en fait, elle s’appelle Fanny, fifi comme je la surnomme affectueusement et elle vit en Belgique. Les fées nous guident par leur petite lueur. Fifi me guide par ce qu’elle est. Si petite dans un monde souvent trop grand, trop gros. Si douce dans un monde trop dure. Si silencieuse dans ce monde où il y a trop de bruits. Elle vit tout de l’intérieur et parfois, elle ne se rend pas compte que je vois ce qui se passe en elle. Je vois et j’apprends. J’apprends de sa philosophie, de son amour, de son malheur même. J’apprends de sa délicatesse. J’écoute, je la réconforte du mieux que je peux, par des mots…

Ce qui rend cette fée une fleur à mes yeux, c’est cette amitié qui nous lie toutes les deux. Un lien spécial et unique. Une tige verte, pleine de chlorophylle, pleine de vie ! Ce qui la rend « fée » à mes yeux, c’est tout ce qu’elle m’a apporté. De l’amour plus que j’aurais même osé en demander. De l’espoir par ce scintillement dont elle est remplie. De la vie, parce que la vie est aussi souffrance, comme elle est amour.

À travers ses moments de détresse, j’ai pu l’aimer. Vouloir la protéger. Parce qu’une fée, c’est petit et fragile parfois. Les ailes de fée, ça cassent facilement. J’ai fait du mieux que j’ai pu. Et elle m’a renvoyé la pareille. De loin, nous avons bâtit une vraie amitié. Le genre d’amitié qu’on ne peut avoir qu’avec une fée. Le genre d’amitié qui te fait croire encore à toutes ces histoires que l’on nous racontait quand on était petit.

Tant de fois la vie m’a déçue. Tant de fois j’ai voulu ne plus jamais aimer pour ne plus jamais être trahie. Mais, le jour où une fée entre dans notre vie, elle se met à briller et tout à coup, la pièce devient plus claire, plus belle, plus magique. Parce que tout le monde sait, que les fées existent pour de vrai…