Astrologie et chronobiologie

L'astrologie nous enseigne que notre vie se trouve être sous l'influence du macrocosme des astres et des planètes. On ne peux pas y être insensible lorsqu'on croit que tout est en rapport avec tout dans l'existence. Surtout que la science moderne aujourd'hui nous apprend que le battement des ailes d'un papillon en Argentine peut influer sur une tempête au Khazakstan. Donc pourquoi pas être né à tel ou tel moment ne pourrait pas obéir aux mêmes lois.
La cyclicité macroscomique influençant notre vie quotidienne est ce que nous prêche l'astrologie classique. Celle-ci n'est pas démontré de façon scientifique et reste à l'état de constatation et de croyance individuelle.
Par contre il existe une autre cyclicité qui elle est prouvée absolument scientifiquement par une science, moderne appelée la chronobiologie : c'est la cyclicité au niveau microscopique de notre organisme vivant. On sait aujourd'hui que les sécrétions des hormones mais aussi les autres fonctions biologiques, obeissent à des cycles avec des creux et des pics dans la journée mais aussi des cycles d'augmentation et de diminution de la secrétion suivant la saison et les moments où nous nous trouvons dans l'année.
Par exemple chez l'homme le maximum de secrétion de CORTISOL se fait tôt dans la matinée, de même que celui de l'hormone mâle, la TESTOSTERONE. Cette même cyclicité existe aussi pendant l'année où le maximum de la secrétion de la testostérone se fait début automne et celle du cortisol à un autre moment de l'année.
La secrétion hormonale et les autres fonctions biologiques obeissent donc à des lois de cyclicité saisonière et annuelle appelé circannuelles. De plus on sait que les hormones (sexuelles, cortisol et autres) influencent beaucoup le psychisme et l'humeur.
Cette cyclicité hormonale peut influencer la formation du substratum de ce qui fera au niveau biologique, cellulaire et moléculaire le psychisme et le caractère du futur enfant encore foetus quand il reçoit les hormones secrétées par sa mère.
Que le foetus ait reçu le pic du cortisol au premier trimestre au troisième ou au moment de l'allaitement ce n'est certainement pas sans influencer sa formation organique -ET- psychique. Vu les influences et actions que l'on connaît à cette hormone. Ces faits devraient pouvoir être démontrés expérimentalement et épidémiologiquement.
Mais à côté de cette cyclicité biologique et moléculaire peu connue du grand public il en est une beaucoup plus familière et banale, c'est celle du climat et du temps dans l'année. D'autre part il est à se demander dans quelle mesure l'allaitement et donc la première relation exteriorisée de l'enfant à autrui, de même que son apprentissage de la marche, suivant les différents moments de l'année où ils se font, peuvent influer sur sa relation au monde extérieur.
Quelqu'un du signe du "poisson" devra attendre deux mois dans son "bocal" avant d'aller se promener à l'air libre quand il fera beau. II aura son indépendance et autonomie vis à vis de la maison et de son milieu premier qu'après. Mais entre-temps il aura peut-être pris l'habitude de préférer ce dernier au monde extérieur "aéré". D'où sa psychologie de "poisson" préférant son propre milieu et élément "eau", tandis que le "bélier" et encore plus le "taureau" seront plus extravertis, allant plus vers l'extérieur aéré pour mener combat.
Un "lion" est allaité et apprend à marcher lui en plein soleil. D'où peut-être son égocentrisme où il prendrait sa propre élévation pour marcher pour celle du soleil. Alors que pour un "scorpion" cela se passe début automne au maximum de la secrétion de la testostérone. De plus il est celui qui attend le plus longtemps avant d'aller en dehors de la maison. D'ou à cause de tout cela son côté autodestructeur.
Il s'agit là de quelques exemples d'interprétation aux spécialistes d'astrologie, psychologie et chronobiologie de voir ce qu'il en est pour le reste. Mais quand on pense que d'après les psychanalistes une grande partie du psychisme de la personnalité se forme dans les toutes premières années on ne peut que s'interroger sur l'influence des moments d'allaitement et de la marche chez l'enfant sur sa relation avec l'extérieur et l'entourage.