Extrait du site https://www.france-jeunes.net |
Le sujet principal |
Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont intelligents. Mais... |
Moi : Philippe, il y a plein de choses qui me font lubrifier... Philippe, prenant un air suffisant : n'oublie pas avec qui tu parles. Moi : mais il y a en une qui est beaucoup plus efficace que les autres... Philippe : laisse-moi deviner : quand je fais semblant d'être froid et distant dans une soirée gâchée par un dépressif chronique qui, comme par hasard, fait partie de tes amis intimes, une soirée où nous aurions pu nous réconcilier ! Moi : Philippe... (Sa voix devient pathétique) Philippe, la regardant comme s'il ne la désirait pas : en plus de la muscu et le jogging tu penses faire quoi pour perdre les kilos que tu as pris cet hiver ? Moi : je vais souffrir un peu plus. Philippe : il faudra que tu te dépêches, dès qu'il fera un peu plus chaud je vais t'emmener à notre plage naturiste favorite. Moi : Blaise Pornic ? Si tu savais... Non, je rigole, moi aussi j'ai envie de te revoir tout nu devant tout le monde. Philippe : ça fait 45 jours que tu ne m'as pas vu tout nu. Moi : 46, il est minuit passée. Philippe : ça te manque ? Sois sincère. Moi : disons que ça m'angoisse un peu, j'ai peur d'oublier les détails de ton corps. Philippe : puisque ta mémoire est en péril, on n'a vraiment pas besoin d'attendre qu'il fasse plus chaud, qu'en dis-tu ? Moi : je n'aime pas aller à la plage quand il ne fait pas beau, tu le sais. Philippe : qui parle d'aller à la plage ? Tu viens de dire toi-même qu'il est minuit passé, c'est une heure pour aller à la plage, ça ? Moi : ah... Tu veux dire... Te mettre à poil, là ? Philippe : quand tu décides d'être plus bête que ta mère tu n'as aucun mal pour y arriver ! Moi : si tu veux vraiment que je capte tes allusions tu n'as qu'à les exprimer explicitement. Philippe : alors ça ne serait plus des allusions. Moi : ce n'est pas grave, rien ne t'oblige à t'exprimer par des allusions. Philippe : c'est une question de principe. Moi : tu trouves pas que la digression est un peu longue ? Philippe : non. Plus elle est longue plus ça sera doux lorsque nous reviendrons au sujet principal. Moi : à condition de s'en souvenir. Philippe : je n'ai pas une petite mémoire comme certaines, je risque pas d'oublier les détails de ton corps, par exemple. Moi : je savais que tu allais focaliser sur ça. Philippe : t'aurais pu dire autre chose. Moi : mais tu aurais perdu une occasion de te plaindre. Philippe : j'aurais gagné une occasion de faire autre chose. Moi : bon, si tu vas pas te mettre à poil sur le palier je vais me coucher, moi. Philippe : bonne nuit. Et n'oublie pas ton régime, on annonce une brusque montée des températures pour le WE prochain (il commence à descendre l'escalier, langoureusement) Moi : bonne nuit... Et la déprime de Séraphin n'est pas chronique mais ponctuelle... Philippe, revenant sur ses pas : oui, ponctuelle lors de la mort de son chat, le divorce de ses parents, toutes ses ruptures sentimentales, quand il a raté son bac blanc, perdu son boulot, enterré sa grand-mère, déménagé de Nantes, lorsqu'il a cru avoir attrapé le sida... Je me demande bien comment il aurait pu faire pour attraper ça vu que toutes ses histoires se passent dans sa tête... Moi : dans les toilettes... On peut attraper le sida dans les toilettes. Philippe : il serait le premier. Moi : arrête, tu es méchant, il n'a pas eu de chance dans sa vie, c'est tout. Philippe : il faut s'imposer. A la chance il faut la menacer : "si tu viens pas, je te viens" Moi : tout le monde n'est pas si fort que toi. Philippe : il n'a qu'à devenir fort. Moi : on peut pas devenir fort si l'on n'a pas de bonnes bases au début, quand il a perdu son chat il n'avait que 3 ans. Philippe : il était tellement petit qu'il aurait pu oublier ça facilement, on dirait qu'il fait exprès de se rappeler pour avoir une excuse pour déprimer. Moi : bon, on va pas passer la nuit sur le palier à parler de mon ami Séraphin. Philippe : surtout qu'on pourrait faire tellement de choses intéressantes à la place, n'est-ce pas ? Moi : revenir au sujet principal ? Ne compte pas sur moi, je n'ai aucune idée de ce que c'était... (Son visage s'illumine, on dirait un ange) Philippe : saloooope... Moi : Philippe ! Qu'est-ce que c'est que cette vulgarité ? Philippe : c'est ce que tu mérites (en disant cela il glisse sa main sous sa jupe) Moi : arrête... (Sa voix change de ton, ce "arrête" n'est pas comme le premier) Philippe : avoue que tu avais peur que je parte sans t'avoir touché (il place la deuxième main sur son téton énorme) Moi : peur ? Le terme n'est pas assez fort... Philippe : au moins tu as le mérite d'être sincère. Moi : je suis toujours sincère, moi. Philippe : ça ne m'intéresse pas d'avoir un souvenir particulièrement beau de ce palier, et toi ? Moi : moi non plus, viens, je vais te guider jusqu'à ma nouvelle chambre (elle le tire par son pénis, tendrement mais avec fermeté, comme on tire un chien par une laisse) Philippe : qu'elle est jolie ta chambre, beaucoup plus qu'avant notre rupture. Moi : j'ai tout changé ! Philippe : c'est pour moi que tu as fait toutes ces dépenses ? Moi : il faut pas croire que tu es le seul... (Il chatouille sa vulve) Philippe : tu disais ? |
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