Extrait du site https://www.france-jeunes.net |
Des Pierres de tête à la poupée magique... |
Encore un article qui est la suite de "l'histoire de la magie et de l'occultisme". A lire absolument, si vous voulez apprendre des choses ! |
En Ecosse, les pierres qui ont la forme de quelque partie du corps, passent pour guérir les maladies dont cette partie peut être atteinte. Elles prennent le nom des organes dont elles ont la forme. Il y a des "pierres de tête", des "pierres d'yeux". Il faut laver la partie malade, puis la frotter ensuite avec cette pierre. Pour n'être pas déshérité par ses parents, il faut sacrifier un morceau d'ongle ou de l'argent. Dans la Zambèze, lors d'une chasse, la femme du chasseur reste au logis et demeure assise sur le sol, dans son enclos : ainsi, les éléphants ne se déplacent pas. Elle évite aussi tout bruit, de peur d'attirer l'attention des bêtes que traque au loin son compagnon, et qui, si elles étaient alertées se précipiteraient sur lui. Chez les Esquimaux, toutes les femmes mariées devaient se retirer sous leur tente dès qu'une baleine était accrochée, et dénouer tous les cordons de leurs vêtements. Faute de quoi, la baleine déroulerait trop brusquement la corde et ferait sombrer la barque. Tout ce qui se passait à terre exerçait une action magique sur la baleine. Pour la même raison, on attachait les jeunes garçons et ils devaient courrir ainsi le plus possible en s'éloignant du rivage pour aller se cacher derrière les rochers. Un garçon non lié devait courir après les autres et tenter de les culbuter. Plus leur avance était ralentie, plus la baleine était lente dans ses mouvements. Quand aux femmes âgées, liées aux chevilles, elles s'éloignaient de la mère en sautillant, roulant parfois à terre. Cela handicapait la baleine. Toujours par la loi de similarité, on a vu des femmes, trahies dans leurs affections, confectionner de petites poupées imitant grossièrement l'image de l'homme qu'elles voulaient punir. Elle perçaient cette image à l'endroit du coeur avec une épingle. De l'envoûtement à la magie imitative... L'envoûtement, dont on retrouve des traces chez les peuples les plus civilisés, est florissant chez ceux de moindre culture. Les danses de chasse des Indiens Peaux-Rouges et des Australiens, sont deux formes parfaites de magie imitative. On fait des images de kangourous, de daims. Une partie des danseurs imite les mouvements des animaux; les autres feignent de les transpercer de leurs lances. Si les danseurs sont revêtus de la peau de ces animaux, l'opération est plus éfficace, car la "loi de la sympathie" intervient. |
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