Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Quand l'homme cherche ses Dieux...


Encore un article qui parle du paranormal, avec cette fois-ci, l'histoire de la recherche des Dieux par l'homme.



Quels sont ces dieux que l'on retrouve dans tous les systèmes ? Peut-être les puissances physiques de la nature. Leur vie, leurs moeurs, leurs actions, ne sont que le jeu naturel de l'Univers.
Ce ne fut qu'après avoir franchi bien des obstacles, que l'homme commença de s'apercevoir qu'il était soumis à des forces indépendantes de sa volonté. Longtemps automate, mû seulement par l'instinct de conservation, il ne sut que plus tard l'action des éléments sur lui, et se fit une idée de leur puissance. De même, il connut des sensations de plaisir ou de douleur. Jugeant de tout par comparaison, et remarquant, dans ce qui l'entourait, un mouvement spontané comme le sien, il supposa à ce mouvement une intelligence.
Ayant éprouvé que certaines pratiques envers ses semblables pouvaient modifier leur conduite, il employa ces pratiques avec les êtres puissants de l'univers : il tenta de les calmer par la prière. Il supplia les puissances qui le frappaient. Il conjura les intelligences des eaux et des astres de détourner les maux, de lui donner les biens dont elles disposent.


Fléchir les forces mauvaises

Il tenta de les fléchir par ses larmes, de les toucher par ses dons. Et l'homme, simple, dans l'enfance de sa raison, anima de son esprit et de ses passions les grands agents secrets de la Nature.
Il crut changer leurs lois : il pria la pierre de bouger, l'eau de s'élever, et se constitua des maîtres pour le tourment de son esprit et de sa race. La Divinité fut d'abord variée et multiple comme les formes sous lesquelles elle parut agir.
L'Univers, pour les premiers hommes, fut rempli de dieux innombrables. Les puissances de la nature, les dieux, les génies, furent partagés en bienfaisants et malfaisants, en bons et mauvais.
De là l'universalité de ces deux caractères dans tous les systèmes de religion.
Errant dans les bois, obsédé de besoins, affecté de plus de maux qu'il n'avait de plaisirs, le sentiment le plus habituel de l'homme était la crainte, sa théologie, la terreur. Son culte se bornait à quelques pratiques de salut. Nul médiateur entre ces dieux et lui. Il n'existait pas de prêtre. Il n'avait rien de superflu à donner. Il n'offrait aucun tribut sous le nom de victime.
Le dogme et la morale, confondus, n'étaient que la conservation de soi-même, et la religion, sans influence sur les rapports des hommes entre eux, n'était qu'un hommage rendu aux puissances visibles de la Nature.
Vint un système plus méthodique et compliqué, celui des astres, adorés parfois sous des emblèmes et des symboles. Ce culte fut encore l'effet des connaissances de l'homme en physique, surtout lorsqu'il s'adonna à l'agriculture. Or, l'agriculture, pour être éxercée, exigea l'observation des cieux. Il fallut connaître la marche du soleil, de la lune et des astres. Il en résulta une manière nouvelle d'envisager les puissances gouvernantes.
Ayant observé que la naissance, l'accroissement et le dépérissement des plantes étaient liés à l'apparition, à l'exaltation ou au déclin d'un même astre, les hommes en conclurent à une idée d'action, de puissance de ces êtres célestes.
Les astres devinrent des génies, des dieux, les auteurs des biens et des maux.
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