Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Réflexions...


... Sur notre condition d'êtres humains, ainsi que sur la nature...



Commençons par nous autres, humains.

Il y a des jours où la vie, où les gens vous semblent laids et tout acte mal fait.
Il y a des jours où vous avez envie de crier votre dégoût de cette vie au monde qui vous entoure.
Mais personne ne vous comprend. Le monde va trop vite, veut toujours plus, trop, tout et tout de suite, transformant les gens en machines à pépites.
A longueur de temps, c'est du bourrage de crâne, de l'inculcation de données inutiles, sans attention aucune à son prochain.
Mais qui est donc l'homme pour faire cela et vous faire arriver à ne plus aimer la vie, cette vie même qui l'a enfanté ?
Aller et venir. Passer et oublier. Respecter puis torturer. Aimer puis haïr. Partager pour mieux envahir. Tel est l'être humain.
Que ne peut-il prendre le temps de prendre son temps ? Se poser un instant et profiter du présent en arrêtant de penser au futur.
Dans ce monde régi par la loi des billets, le passé est trop vite oublié, et les hommes en tirent rarement un enseignement. Ce passé où amitié et entraide étaient indispensables et comptaient beaucoup, que le présent a écarté. Ce passé que les hommes fuient tout en le cherchant.
Ne dit-on pas que " l'homme est un loup pour l'homme"  ? C'était déjà vrai dans le passé, mais ça l'est encore plus de nos jours, dans notre présent, dans notre réalité, où l'homme n'est plus capable de se défendre contre ce qu'il a créé.


Qui a dit que le loup est un animal belliqueux et la plus féroce des bêtes ? Le loup ne crée aucune arme pour tuer et qui finit par le détruire lui-même. L'homme est ainsi, hargneux, belliqueux, imbu de lui-même, méchant, sournois, à la recherche du moindre profit, il construit des armes pour tuer et envahir les autres, mais elles finissent toujours par se rebeller. Heureusement, certaines peuplades, certains individus considèrent encore avec loyauté leur prochain, leur environnement, leurs origines.
Oui, l'homme est un homme pour l'homme, et cette société égoïste, individuelle et destructrice, qui ne respecte pas la Terre, cette nature qui l'a enfanté ; cette société de consommation et d'argent dans laquelle nous vivons n'arrange en aucun cas cela.

" Viens au monde, grandis, devient beau et fort (et mince et pas différent), va à l'école, deviens citoyen, pars travailler (dans notre pays serait préférable), rapporte de l'argent et surtout dépense-le, vieillis sans rien demander, crève seul si tu es anonyme, et on espère que tu as laissé trois gosses qui prendront la relève : voilà les mots d'ordre du système.  "


...

" L'argent ne fait pas le bonheur "
Il n'achète ni l'amitié ni l'amour véritables, les plus riches sont souvent les plus malheureux au fond d'eux. Mais si l'on y regarde de plus près, les sans-abris ont-ils de vrais amis ? Les " pouilleux " sont-ils réellement heureux ? Alors l'argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais il y contribue largement...


...

" C'est pour ton bien
" C'est pour ton bien d'aller à l'école ", mais personne ne m'avait dit que je me ferais bizuter, racketter.
" C'est pour ton bien d'aller au catéchisme ", mais personne ne m'avait dit que je me ferai violer par le curé.
" C'est pour ton bien les petits boulots d'été ", mais personne ne m'avait dit que je me ferai arnaquer.
" C'est pour ton bien futur que tu es né ", mais quelqu'un leur avait-il dit que c'était aussi pour crever ?


Finissons par une petite réflexion un peu plus gaie :



Le soleil décline à l'horizon, illuminant l'océan d'un orange vif. Quelques nuages parsèment le ciel qui déjà se colore. Les contours de l'astre s'estompent, et il s'enveloppe de linceuls de brume. Un rayon mutin se réverbère sur les cirrus, qui se teintent de sang et se découpent tels une aquarelle sur le ciel, ce ciel qui se marbre de plusieurs couleurs croissant en intensité au fur et à mesure que le soleil disparaît. D'un côté, l'émeraude de la forêt des Landes s'assombrit et se noie dans le violet presque noir du ciel. De l'autre côté, l'azur de l'océan se fait d'or, et les cieux présentent un joli dégradé de rouges, de jaunes, de roses. Les vagues, dont l'écume ressort de plus en plus blanche, paraissent se casser avec davantage de douceur. La ligne d'horizon semble de feu. Et le soleil s'évapore, noyé dans l'immensité de l'océan.


Le profond bleu d'outre-mer du ciel annonce la tombée complète de la nuit. Le ballet des étoiles scintillantes commence. C'est une symphonie silencieuse où toutes les constellations se répondent, où les grappes d'étoiles miroitantes communiquent ; une symphonie orchestrée de main de maître par la lune. Cette duchesse, parée de ses plus beaux atours, avec ses rivières de diamants qui la ceignent, est montée haut et trône en reine au milieu des astres, ronde et pleine, telle une céleste représentante de la beauté et de la fécondité. La voie lactée, dans son manteau étincelant, observe la petite planète bleue plongée dans une obscurité éblouissante. Une comète parcourt l'espace à toute vitesse, petite luciole lumineuse sur écran noir, sa longue chevelure de poussière d'étoiles se dissolvant dans l'infini.
L'aube est déjà là. Les étoiles s'éteignent. Le soleil levant arrose de ses rayons la forêt fraîchement réveillée ; le vert s'illumine ; l'océan retrouve son bleu profond.
Le spectacle est terminé... Le temps d'une journée.


Voili voilou ! Si vous avez des pensées à écrire, n'hésitez pas !!
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