Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Paresse, douce paresse


Le fameux poil dans la main... Personnellement, ma génitrice ne cesse de me répéter que mon plus gros défaut est une paresse sans mesure...



D'après ma mère, le poil que j'ai dans la main ferait pâlir Rocco Sifredi en personne... Il est vrai que je n'aime pas spécialement faire des efforts, bien au contraire. J'adore me la couler douce, être tranquille. Je maudis cette société qui renvoie une image de la réussite où il faut courir, être actif tout le temps, ne pas avoir un moment à soi... L'oisiveté (à consommer avec modération) devrait être obligatoire car elle est nécessaire à l'épanouissement de chacun (ou du moins de certains).

Personnellement, à l'ambition et la volonté de faire le maximum, j'ai préféré l'alternative que j'aime appeler la politique du minimum...
Un exemple illustrant bien cette philosophie de vie : depuis le collège jusqu'à aujourd'hui, j'ai toujours fait le minimum pour réussir à passer à l'échelon suivant, sans trop me faire mal. En outre, l'école dans laquelle je suis actuellement correspond tout à fait à ce genre de politique. En effet, les années sont divisées en 2 semestres indépendants pendant lesquels les étudiants choisissent leurs matières appelées UVs. Il faut obtenir une certaine moyenne entre les notes des deux examens pour valider une UV.
Au bout de 2 ans pendant le premier cycle et de 3 ans pour le second, il faut avoir valider un certain nombre d'UVs dans plusieurs catégories. Personnellement je n'ai quasiment jamais eu de mentions (obtenir un mention dans une UV correspond à une très bonne moyenne), mais j'ai eu presque toutes mes UVs depuis que je suis ici et ai abandonné celles qui ne me servaient pas pour mes quotas. En bref, j'ai fait le minimum pour suivre un cursus quasiment normal...
Cette philosophie peut s'appliquer à tout ce qui est désagréable et laborieux mais qui est obligatoire pour atteindre un but.
Bien entendu, les concours (pour les écoles supérieures ou en médecine) sont à l'opposé de cette conception des choses puisque le but est de faire le maximum pour être dans les meilleurs... C'est la raison pour laquelle j'ai absolument voulu éviter la prépa...
Il faut donc différencier la paresse intelligente, réfléchie, basée sur l'efficacité et le rendement de la flemme bête et méchante, faisant obstacle au progrès...
La première consiste à réfléchir au rapport coût/production, ou le coût est l'effort à fournir et la production, ce que l'on va retirer de cet effort...
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