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And now ? (réflexions romancés ou non) (suite 3) |
"Je ne suis qu'un messager qui, essayant de suivre la vitesse hallucinante de ses idées, transcrit aussi fidèlement que possible des idées qui peut être toucherons votre esprit comme elles ont transpercé le mien. Car personne ne peut dire "non" si on ne lui à jamais expliquer ce que cela signifiait. " suite |
Voila la fin de ce que j'ai écrit... Le reste viendra, mais plus tard... Merci de votre fidelité, au revoir et à bientôt ! ;) 12 Je suis vide. Vidée de tout sentiments humain. Certes je ne souffre plus. J'arrive à contrôler tous les maux qui m'assaillent. Les plus violents comme les plus profonds ? Tous, sans exception. Je les encaisse, remettant à jamais les leçons que je devrais en tirer ? La notion qui dit que l'âme et les sentiments que ressent celle-ci ont des limites me donne conscience de la maîtrise que l'on peut en avoir. Se plonger dans un monde de néant sentimental. Vivre par dessus touts les futilités qui nous rendrons heureux puis encaisser, dissoudre, fondre, absorber dans ce néant toute douleur trop grande qui nous toucherait. C'est là que naît un sentiment pire que le remord ou la culpabilité : ressentir ce néant. Comprendre que l'on n'est plus rien. Que tout est acquis et à la fois perdus. Que l'on a une telle vue d'ensemble, une telle capacité à relativiser les évènements douloureux que l'on ne soufre plus vraiment de rien. Chose assez positive en elle même si elle ne demanderais pas le sacrifice de la plus belle chose dont dieu a doté l'humain : ses sentiments. On ne s'attache plus à rien, ou plutôt, on se rend de plus en plus vite compte que ce que l'on éprouve devient de plus en plus faible... Sombre répétition. Les maux sont faibles si les sentiments le sont aussi. Que peut on faire de tout cela ? En parler, le décrire... Mais qui pourrait comprendre ? Qui s'intéresserait à ce genre de choses inutiles ? La plus part des gens s'arrêtent à être heureux sans trop se poser de question. Moi je ne peux pas, je ne sais plus faire. Je ne sais pas si c'est une si terrible chose... Je ris alors que rien n'est drôle. Un rire creux, froid à mes oreilles. Les gens sont là, aimants. Et pourtant je suis seule. La peau tire et le cœur va mal. Malade d'essayer d'analyser tout cela... Plus rien n'est simple et sa me tue. 13 Y'a-t-il une issue ? Il parait que pour toute chose importante de sa vie vient un signe qui nous approuve dans notre décision. La décision de ma vie est de mourir. Je le sais. Peut être a force de chercher partout mon signe je finirait par le rater. Les flics ont retrouvé le corps. Ch'sais pas comment. Ils ont rouvert le dossier oubliant la piste du suicide : Les marques de mes ongles sur sa peau sont trop évidentes. Au bahut ils ont interrogé tout le monde. Ils ont vraiment que ça à foutre ! J'avait pas peur, je connaissait sur le bout de mes meurtrier de doigts le mensonge qui me sauverais. Rien a foutre de finir en taule. Mais je veux mourir de mon propre gré, sans que personne n'ai vraiment de réponce. Or le suicide en cellule est... Compréhensible. Je ne veux aucune compassion. Je disait donc : rien a foutre... Mais ces enfoirés sont vraiment tombés un sal jour. Le matin quant je l'ai vu arriver j'ai tout de suite compris qu'il avait replongé. Je l'ai traîné de force aux chiottes. Pas difficile : Monsieur est une vraie loque. Il s'était exploser les veines à force de toujours piquer au même endroit. Quel con... Les flics l'on emmener. Lui, souriait, indifférent. Moi je soupire en ricanant intérieurement : "S'ils pensent le sauver au centre... Une seule personne peut reprendre sa vie en main, sûrement pas vous...". Un junk n'est pas sauvé au moment ou il à décrocher. Comment voulez vous sauver l'esprit d'un homme qui a vue et vécu le septième ciel sans passer par la case "mort" ? L'osmose entre tous les atomes de cette planète. Toutes les parcelles de vie ont dansé devant ses yeux lui montrant une face irremplaçable de cette vie. Une face qui cache l'autre. Comment voulez vous le sauver de l'immondice qui torture a présent ses yeux ? Je ne l'ai jamais revus. Elle est allée le voir une fois. Depuis elle refuse qu'on parle de lui. Voilà comment une amitié peut être briser avec le contenu d'une simple mais si apaisante seringue. Ça m'a fait du mal aussi. Mais je me suis contenté d'ajouter ça aux dizaines d'autres signes qui me nargues chaque jour. Les flics sont revenus le lendemain. J'ai eu droit à un café chaud. Je déteste ça. "Merci". Je les ai entubé comme un rien. C'est facile de jouer la comédie quant on a plus rien a perdre. On peut faire entrer n'importe quel personnage façonné par l'imaginaire dans notre enveloppe corporel quand on sait que celui qui s'y trouve ne demande qu'à en sortir. Je leur est dit... J'en sourie encore. Ils se haïssaient. A cause de moi. J'us qu'a là tout est vrai. L'autre s'est suicidé. Ça non plus, ils ne peuvent le nier, ils connaissent le dossier. La vieille rancœur s'est réveillée entre eux, juste à cause d'un croisement de regard. Il l'a tué, se fixant ainsi comme au fer rouge la marque de salop de l'histoire qu'on lui attribuait à chaque fois et ce, depuis toujours. Puis s'était tirer une balle, conscient que la mort ne pouvait être pire que l'enfermement à vie pour un esprits accro à la liberté comme lui. Un seul détaille, et pas des moindres, foirait dans mon histoire. Il s'était flinguer un jour avant que je décide de tuer l'autre connard. Mais une intuition folle me disait que ça allait marcher quand même. Je hais parfois mon insouciance de tarée. Il suffisait que ses parents, ou n'importe qui d'autre, l'ait vue le lendemain du suicide et s'était cuit. Mais pour une fois, la chance me sourit, mieux elle m'enveloppa entièrement ! Peut être la vie nous donne t-elle son soutien lorsqu'il s'agit de la mort... Il n'avait pas dormis chez lui, personne ne lavait vu de la journée. Sauf moi. Amen. 14 Je voudrais me fondre en elle. Lorsque je l'embrasse, lorsque j'essaye maladroitement de pénétrer son âme ou son corps, lorsque je la sert contre moi, lorsque je respire son odeur jusqu'à en avoir la nausée. Je voudrais rentrer en elle. L'union parfaite. Ne plus être : se fondre en elle. La comparaison est facile, je voudrais ne jamais être née. Rentrer de nouveau dans ce milieu chaud, doux et si tranquille. Alors, pourquoi elle ? Je l'ignore. Pourquoi pas simplement ma mère ? Mhm... L'image est à mes yeux comme un bain d'excréments dans lequel on voudrait me noyer. Non, je veux rentrer en elle... Cet être parfait, cette déesse. Bourrée de défauts et plus mortel que n'importe qui. Je sais. Elle n'est pas l'unique. Mais rares sont tout de même les gens avec qui je ressens ceci. C'est ma drogue. Il y a la montée, extase totale. Puis la prise de conscience, brutale. Et enfin la décente, douloureuse réalité. Puis il y a le manque aussi. Qui nous ronge, nous brule de l'interieur. Notre regard n'est plus fixé que sur une seule chose. Elle. Tout est si doux dans ses bras. Mais même dans ces instants, je ne peu m'enlever l'idée que tout ceci n'est pas de l'amour. J'ai tout oublié, mais je sais qu'à une époque j'ai su aimer. Aimer, non pas se nourrire de l'amour des autres sans être capable de rien rendre. Pour vivre mes yeux restent fixés sur le présent et le futur. Je peux "les" voir tristes sans vouloir en finir comme une gamine qui n'assume pas. Je peut les voir heureux sans qu'une voix tranchante dans ma tête ne me susurre que ce n'est qu'un mensonge, et que tous, soufrent encore, à cause de moi. Je suis aveuglée par la douleur, le dégoût et la tristesse. Alors je marche les yeux fermés, histoire de ne pas m'avouer totalement que ce que je rate ne m'est plus accessible. 15 Je me sent rongée de l'intérieure, rongée par la maladie que se développe en moi, se nourrissant de mes maux. Comme un parasite, il pompe ma personnalité, et dresse alors un mur entre l'amour que j'ai en moi et ceux à qui je voudrais le donner. Il me parle, à chacun de mes actes, il énonce la face ignoble de ce que je fais. Et moi je le croie, renforçant le mur. La douleur de ce vide d'échange m'affaiblie de jours en jours. Mais son arme la plus dévastatrice est la haine pour moi même qu'il sait bichonner et élever en moi. C'est ainsi que lorsque je me surprend à m'apitoyer sur mon sort, seul des images de mort me calme, lui avec. La nuit, tout mon corps me hurle de rejeter ce mal, de le vomir hors de moi, car il ne peut pas rester. Non, cette chose égoïste, égocentrique ne fait pas partie de moi. Pitié ! Il est arrivé lorsque d'autres ont posée leurs yeux sur moi. C'était si plaisant, si chaud. Et sa donne tellement confiance en soi. C'est une sorte de drogue. J'arrive à m'en passer, là n'est pas le problème, mais j'ai tellement honte d'y être accros. Et j'ai tellement honte aussi de ne plus savoir comment c'était avant. ... A suivre... encore merci à vous tous. |
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