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Kingdom of heaven |
Réalisé par Ridley Scott, appuyé par un casting alléchant, cette épopée nous promettait un nouveau Gladiator. Si le film est un agréable divertissement, il ne restera cependant pas dans l'histoire, loin de là. |
Critique d'un film très bien, mais pas trop quand même. Le scénario de Kingdom of Heaven est classique, rien de bien novateur, typique des films du genre, un gentil petit héros pris dans un endroit pommé et qui au fur et à mesure de l'histoire réussit, à une vitesse dépassant l'entendement, à arriver au plus haut de l'échelle militaire en l'occurrence. Alors, je disais donc que le scénario ne réserve aucune surprise. Tout commence en France en 1184, dans un bled. Bon la première chose qu'on voit c'est trois péquins qui vont enterrer une femme, et déjà on voit qu'il y a quelqu'un de pas très gentil parmi eux puisqu'il vole le médaillon accroché au cou de la défunte. Là une colonne passe pour se diriger vers le village. Le méchant monsieur suit la colonne après avoir ordonné aux deux autres de couper la tête de la femme, parce qu'elle s'était suicidée, ce qui confirme dès lors la méchanceté de ce sujet. La colonne arrive au village, et là, son chef, Godefrey, se dirige vers le jeune forgeron Balian, en deuil de la femme suicidée. Dans un élan d'émotion, Godefrey lance "Balian, je suis ton père". Il convient dès lors de préciser au lecteur de cette présente critique, que Kingdom of Heaven n'est en aucun cas inspiré ou dérivé de Star Wars. Et pour cause, papa Godefrey a la noblesse d'enlever son casque pour annoncer la super nouvelle à fiston Balian, ce que papa Vador négligea ! Quelle impolitesse. De plus papa Godefroy ne souffre pas d'un asthme chronique. Mais revenons à nos croisades, enfin futures croisades parce que là en fait papa n'a pas encore demandé à Balian de le suivre, ce que je viens de vous apprendre d'ailleurs. Le forgeron refuse sinon ce ne serait pas marrant. Le déclencheur de l'histoire est finalement le vilain méchant pas beau de tout à l'heure qui s'avéra être le curé de la paroisse. Voulant le départ de Balian il eut la mauvaise idée de lui dire que sa femme était en enfer étant suicidée, et de plus sans sa tête. A la vue du collier de sa femme au cou du méchant, il n'hésite pas une seconde, l'embroche et le cuit. Bon là il doit partir surtout que sa forge brûle. Il rattrape donc papa en un temps record. Très vite ils s'arrêtent et en quelques minutes nous pouvons admirer la médiocrité au combat de notre jeune héros. Très peu de temps après, une colonne envoyée par l'évêque se présente à Godefrey, demandant de récupérer le meurtrier Balian. Vu le temps qu'ils ont mis pour arriver, nous pouvons crédiblement soupçonner qu'un villageois possédait un portable avec un réseau orange vu le coin pommé. De même il ne fait nulle doute que Balian possède un trèfle à 4 feuilles dans sa poche. En effet les envoyés de l'évêque n'arrivent qu'à partir du moment où il est sous la défense de son daddy. Les ecclésiastiques se montrent une nouvelle fois sous un mauvais jour ce qui donne déjà au film une tendance anticléricale. En effet, feignant de se retirer, ils attaquent par surprise la petite compagnie. Bon là on a droit à un joli combat où la force des tontons de Balian est mise en relief. Ils sont 3 à se battre avec plusieurs flèches plantées dans le corps, dont un qui la voit dépasser de part et d'autre de son cou. Mais cela ne les empêche pas de se battre, bien au contraire, ils sont encore plus fort comme ça. Comme quoi Boromir n'a plus le monopole du hérisson de combat. Alors résultat, les méchant dégagent, et tout le monde est touché, sauf Balian, l'hospitalier et un figurant. Le trèfle à 4 feuilles marche toujours apparement, surtout pour un petit combattant, pendant que les plus forts trépassent (encore heureux vu toutes les flèches qu'ils se sont pris.) L'hospitalier ne pouvait pas prendre de flèche, car David Thewlis était toujours sous contrat pour Harry Potter dans le rôle du professeur Lupin. Au pire il aurait sorti sa baguette magique. Et puis s'il était mort, qui aurait prédit la mort probable de papa flèche aux côtes, hein ? Donc voilà ils se rendent à Messine. Mais en fait je crois que je vais arrêter là l'histoire, si par hasard vous aviez envie de voir le film (après tout personne n'est parfait). Si on regarde la symbolique du film, (car il y en a une, qu'est-ce que vous croyez !), et bien on peut voir que n'importe qui peut devenir défenseur d'une ville assiégée par des millions d'ennemis hyper motivés, et que ça sert à rien d'apprendre à se battre, dès qu'on touche une arme, le Saint-Esprit vous fait la contrôler comme si elle avait toujours été à votre poignet ! De même, on peut voir apparaître un nouveau proverbe : "si papa te frappe en te récitant un joli poème, récite ce joli poème et frappe celui qui l'écoute au moment où tu es assiégé". Avouons que pour le coup, le petit Ridley aurait pu trouver mieux ! Sinon ben les méchants ont tous des gueules de méchants, pas la peine de regarder la suite pour le savoir, et puis ben comme copain Balian a beaucoup de chance, quand son bateau est pris dans une tempête et s'échoue, il est le seul survivant, avec un cheval (comme par nazard) et puis ben après un monsieur pas gentil veut lui piquer ce cheval en disant que Balian l'a volé, et après avoir tué le méchant monsieur, il épargne son serviteur qui oh, surprise exquise, était en fait le second de Saladin et qui ensuite, oh surprise lui sauvera la vie, etc etc ! Un film sans surprise, des situations grotesquement improbables et exagérées, les images sont belles, on rit bien en regardant au second degré, mais c'est tout ce qu'a ce film. |
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