Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Une autre vision de Maladie


Allégorie de la Maladie, ou comment j'espère pouvoir faire relativiser les gens que j'aime...



MALADIE était née en des temps tellement anciens que même elle ne se souvenait plus de son âge exact.
MALADIE avait connu les dinosaures, elle avait croisée les premiers homo-sapiens, vu la Révolution Française et participé à Mai 68. Si bien que tout être vivant avait déjà soit entendu parlé d'elle, soit croisé son chemin.
MALADIE, cependant, possédait un énorme d"faut qui faisait d'elle la rejetée dans relations humaines. Malgré tous ses efforts, elle n'arrivait pas à se détacher des Hommes. Ils l'attiraient comme une drogue.
MALADIE était pourtant tout ce qu'il y a de plus saine et normale. Elle pouvait, comme tout un chacun, apporter des moments de détente, de repos, ou arriver à point pour vous sauver et vous donner un excellent alibi pour fuir une obligation trop pesante. Prise à petite dose, la présence de MALADIE pouvait donc être tout à fait bénéfique. Mais comme il lui était impossible de se rendre compte que "Point trop n'en faut", elle était détestée de tous et provoquait la peur panique chez certains rien qu'à l'évocation de son nom.




Un tel défaut : la suite logique

Tant et si bien que différentes techniques avaient été mises en place pour se débarasser de MALADIE si celle-ci réussissait à vous attraper.
Vous pouviez tout d'abord choisir la manière douce, et ignorer MALADIE quand celle-ci vous choississait pour cible. En vivant votre vie sans l'écouter ni la voir, il arrivait parfois qu'elle se lasse et se décide d'elle-même à aller voir ailleurs.
Vous pouviez également choisir une manière plus active et vous décider à entrer en guerre contre elle. Ainsi, à grands coups d'armes blanches ou chimiques, il arrivait que vous parveniez à lui faire peur, et que celle-ci s'enfuie à toute jambe à la recherche d'un nouvel ami moins violent que vous.
Mais il arrivait aussi parfois que MALADIE, quoi que vous fassiez, refuse de vous laisser tomber. Pour quelque raison que ce soit, vous lui plaisiez. Alors, vous aviez beau l'ignorer, tenter de l'assassiner, pleurer pour qu'elle vous laisse ou la secouer, rien n'y faisait. Quelquefois, un nouveau coup de foudre la faisait se détourner de vous et vous étiez enfin débarrassé. Mais, le plus souvent, il lui était impossible de vous oublier quand vous lui aviez tapé dans l'oeil. Vous deviez donc la subir pour le meilleur et pour le pire...


Doit-on en être si sûr

La subir ? Et pourquoi pas tenter de vivre avec elle, justement ? Car tout ce que demandait MALADIE, c'était qu'on la comprenne et qu'on la laisse exister. Vous ne pouviez certes pas forcément vous en détacher, mais vous pouviez la regarder avec un regard nouveau.
MALADIE, une fois comprise et acceptée, devenait plus douce et ne vous empêchait plus de vivre. Ainsi, même si vous deviez la supporter, elle ne serait plus un boulet, plus une fatalité, mais plutôt cette petite chose qui manque à chaque personne pour appréhender la vie différement...
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