Steven Gaghan : Syriana

Un emire arabe (Alexander Siddig) ayant accordé les droits de forage de gaz naturel à une compagnie chinoise au detriment de la grande firme Connex Oil. Suite à cet évènement, la firme rachète la compagnie chinoise et fusionne. Cette fusion ne semble pas en règle selon le Ministère de la Justice à Washington ? Benett Holiday (Jeffrey Wright) sera donc chargé du bon déroulement de cette opération quelque peu douteuse...
Parallèlement Bob Barnes (George Clooney), vétéran de la CIA, devrai remplir une dernière mission : abattre l'émire arabe : le prince Nasir.
Enifn, Bryan Woodamn (Matt damon), expert en ressources energétiques, participe à un gala organisé par Nasir, lors de cette soirée son petit garçon de 6 ans meurt accidentellement dans la piscine.
Tout ces personnages, ces évènements, vont être en interaction directe avec le même obket : le pétrole et auront une incidence directe sur la vie d'un jeune pakistanais de la géante firme Connex.

Une histoire donc loin d'être simple où tous les acteurs agissent et oeuvrent pour la même chose.


Une vision intéressante

Il est vrai que l'on peut vite être perdu par tous les éléments donnés tout au long du film ou même ne pas réussir à se mettre dans le film faute de clarté, mais une fois cette étape franchie, le film se visionne avec un grand interet.

Il est important de voir à quel point le pétrole, ici le Golfe fait intéragir des acteurs tous aussi différents les uns des autres.
Nous nous rendons compte de la valeur de cet or noir, ET de l'interet suscité à son sujet.
Syriana est une fiction, mais une fiction hyper-documentée, une quantité impressionnante d'informations, une intrigue labyrinthique et un casting explosif.

Un film d'espionnage qui vaut le détour car, outre son éblouissante distribution, "Syriana" s'inscrit dans la tendance politique et contestataire qui agite le cinéma américain de la seconde ère Bush

Autant de pièces d'un puzzle sophistiqué et captivant qui, à l'instar du récent Lord of War, sur le business des armes, dénonce la règne du cynisme auquel carbure un monde sans foi ni loi.