Passion pour un vampire... (Suite)

Ces rêves que je fais, ils sont pour toi. La plage est déserte. Le jour c'est envolé en décrochant la lune au passage. Celle-ci se reflète sur la bleuté de l'océan. Pourtant il n'y a aucun son. Nul clapotis, ni vent qui siffle en s'engouffrant entre les rochers et les branchages. Le silence est de fer. À cet instant, lorsque plus rien ne bouge. La terre semble s'arrêter pour une raison bien particulière. Mais laquelle ? À cet instant, même mes pensées ne foncent plus à vive allure. Elles ont figés, me permettant enfin une sérénité parfaite. Une ombre se forme au loin. Il s'approche lentement. Tu es toujours dans mes rêves, mais ton visage est sans cesse couvert par la noirceur. Ton corps semble former par la nuit. Pendant quelques secondes, un faisceau de lune prolonge les lignes de ta figure. J'observe attentivement se visage blanchâtre, creuser par le temps. Puis mon regard tombe sur tes yeux. Impossible à oublier, la pupille d'un noir profond ou d'un puit sans fin. Autour, un bleu léger et éclatant, qui semble pénétrer la pupille, car un bleu sombre et féroce l'encercle et l'y pousse.

Le temps reprend brusquement comme si la terre ne s'était pas rendu compte de l'arrêt perturbante de sa propre vie. Le vent, les vagues et mes pensées s'effondre en un fracas énorme. La vie reprend rapidement sont court. Tu es disparu encore une fois.


Le réveil

Le froid de l'hiver me réveille en sursaut. Je suis gelée comme un mort. Mon coeur bat si fort dans ma poitrine, que j'ai l'impression qu'il va s'évader. Le vent glacial, enveloppe mes épaules.

-Tu es venu pour vrai cette fois-ci. Quand cesseras-tu ce jeux...

Je me tourne vers la fenêtre qui est toute grande ouverte. Les rideaux volent au vent en un claquement puissant. La lune est claire et sinistre cette nuit. J'ai fermé les yeux, puis j'ai sentis ta présence. Tu n'es jamais loin. Je me suis levé pour fermer la fenêtre, puis me rendormi peu de temps après avec cette pensée à l'esprit :

- Qu'es-tu devenu ?


Je jure de rester forte, de ne pas perdre mes pensés et de caresser de mes doigt la vérité qui est aussi froide que toi. Tu chasses mes rêves, mes illusions, quand je me réveille je sens ton odeur mais tu n'es jamais là. Tu me fuis quand je te cherche et me reviens quand je t'oublis s'il existait des mots pour avouer mon impuissance alors je les détruirai car jamais je n'accepterai de perdre l'espoir de te retrouver... Comme avant.


La brèche

La lune éclate derrière les nuages, la nuit est froide et sans remord. Je me retrouve seul assis sur le bord de l'eau et je regarde les étoiles disparaitre les unes après les autres. Le temps est orageux, mais il ne pleut pas. C'est comme mon coeur... Lourd de secret, de sentiment qui ne m'appartienne pas et personne pour me libérer. Une goutte vient se poser sur ma joue, une larme qui coule du ciel... Il me surprend par derrière, me prend dans ces bras et me sert fort comme s'il croyait pouvoir rattraper le temps ainsi. Je ferme les yeux et me laisse porter par la plus belle des musique... Celle de l'amour ! Mais celle du passé, un passé oublier. Je m'éloigne de lui. Je l'aie fixer pendant des heures. Lorsqu'il lève enfin le regard, j'aperçois encore cette lueur de mal, j'ai eu peur, très peur jusqu'au moment, ou il s'est avancé et penché ses lèvres contre mon coup...

Ces dents percèrent la peau de mon coup délicatement, puis mes jambes flanchèrent lentement jusqu'au sol. Là ou je me suis accroupis et lui qui prenait ma vie...

À suivre...