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Je t'aime... Moi non plus |
Lettre à celui qui ne la lira pas. Lettre que je t'écris à l'ombre de ma solitude, pour enfin, tout avouer. Une page de plus sur l'océan de mes peines. |
Mon histoire est un peu longue, mais j'ai besoin de sortir tout ça. A toi, Je t'écris à nouveau une lettre que tu ne liras pas. Une page de plus à l'ombre de ma solitude. Une page pour rien, une page pour tout. Je me souviens de notre 1ère rencontre, de notre 1er baiser. C'était il y a 7 ans. Je me souviens qu'au premier regard je t'ai aimé. Mais pour toi, cette soirée ne voulais rien dire. Juste un amusement. Alors pendant un temps, on s'est croisé, en amis. On rigolait, on fesait des virées, on s'amusait. Et un jour, je ne sais ni comment ni pourquoi, on s'est vraiment regarder. Alors a commencé une relation différente. On se racontait nos vies, on essayait de chasser nos fantômes, on pleurait nos enfances perdues. Notre amitié commençait. Et moi, toujours, je t'aimais. J'ai été alors ta soeur, ta confidente, et même ton amante parfois. Tu as été mon ami, mon amour, mon amant. Et tu as rencontré une fille, on s'est moins vus. Et un jour, je ne sais à nouveau plus comment, on a repris contact. On a passé plusieurs mois collés l'un à l'autre, moi ton amie, toi mon amour. On passait nos nuits ensemble (en tout bien tout honneur), parfois ça dérapait. Pour toi toujours un délire. Pour moi je t'offrais mon coeur. Tu t'es séparé d'avec cette fille. Alors j'ai pris mon courage à 2 mains et je t'ai avoué mes sentiments. Tu n'en as pas rit, mais tu m'as dit : je te considère comme ma soeur, si j'écoutais ma raison nous serions ensemble. Mais j'écoute mon coeur, et mon coeur en aime une autre. Alors tu me l'as présenté cette autre. Je te sentais t'éloigner chaque jour un peu plus de moi et te rapprocher d'elle. Et un jour tu m'as dit qu'on ferait mieux d'arrêter de se voir, elle était jalouse de notre amitié, de nos rires, de nos moments partagés. Alors tu es parti. J'ai pleuré des nuits entières, pleuré mon amour, pleuré notre amitié. Je ne sais pas ce qui me fesait le plus mal. Mon amour ou notre amitié perdue ? Et un beau jour, tu es revenu. J'ai fait des efforts, passé des soirée avec toi et elle, même si je jalousais son bonheur, même si chaque baiser que tu lui offrais était un couteau dans mon coeur. Et quand ça n'allait pas avec elle, j'ai tenté de soulever des montagnes, j'ai été lui parlé, lui dire qu'elle était la femme de ta vie, que sans elle tu n'existais plus. Et cette fois là, c'est moi qui suis partie. Tu n'as pas très bien compris pourquoi. Un jour je t'ai dit au téléphone que je prennais mes distances, que je fesais tout pour toi et que je n'avais rien en retour, que pour moi l'amitié va dans les 2 sens. Tu m'avais déçue, j'ai toujours été là pour t'écouter et quand j'ai eu besoin de toi, tu m'as fermé ta porte. Et j'ai à nouveau pleurer, regretter mille fois ma décisions, mais même si chaque seconde sans toi était un supplice, je n'ai pas fait marche arrière. Le temps passait, l'automne commençait. Noël et Nouvel An ont passé. Et un jour tu me téléphones. Tu me demandes si tu peux passer chez moi récupérer des affaires. Je dis oui, bien sûr. Je te revois, tu es vraiment là. Toi que j'ai appelé si souvent dans mon sommeil, ton nom hurlant à l'intérieur de mon coeur dévaster. Tu es revenu en pleurs. Ton bel amour était fini. Tu n'avais plus goût à rien. Suis-je sotte peut-être, mais je t'ai acceuilli sous mon aile, j'ai remis de la couleur dans ta vie. C'était comme autrefois. On riait, on pleurait, on se piquait nos délires, nos soirée dvds, nos soirée jeux, etc. Et là, l'espoir est revenu dans mon coeur. Chaque jour tu t'éloignais d'elle et te rapprochait de moi. Des nuits à faire l'amour... Mais toujours cette satanée amitié. Et moi, je me mure dans mes silences. Tu m'aimes bien. Je t'aime tout court. Et là, tu rencontres une nouvelle fille. Cela fait 3 mois que vous sortez ensemble à l'heure où j'écris ces lignes. Je m'entends bien avec, elle est gentille. Mais ce n'est pas une fille pour toi. Je ne dis pas ça parce que je t'aime, mais parce que je te connais. Alors on se voit toujours, comme au bon vieux temps, tu dors dans mon lit, tu redeviens l'ami, le frère, le confident. Et moi je t'aime. Et chaque seconde que tu passes loin de moi est un supplice. Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance. Je me meurs loin de toi, j'ai perdu mes ailes, je me suis noyé dans mon enfer. Alors si quand je suis près de toi, que je te crève d'amour pour toi et que tu me demandes qu'est-ce qu'il y a ? Comprends-tu maintenant pourquoi je ne te réponds pas ? Que je préfère cacher que je t'aime toujours, de peur que tu t'éloignes ? Que je préfère t'avoir dans ma vie en ami que ne pas t'y avoir du tout ? Cela fait 7 ans que je t'aime. Même si j'ai connu d'autres hommes, mais si j'ai été amoureuse, personne ne te remplace dans mon coeur. C'est une supplice de vivre chaque jour cette souffrance, tu ne peux pas l'imaginer. Quelques jours sans te voir, j'ai l'impression que mon souffle s'égard, que ma volonté se meurt. Je te hais parfois, je te hais pour cette solitude meurtrière. Mais je hais surtout de ne pas te haïr. Je t'aime mon Ange Noir. |
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