Extrait du site https://www.france-jeunes.net

Lettre d'une suicidée


Cette petite lettre qui aurait pu tout faire cesser, à ne pas prendre pour modèle...



J'ai tirée dans la tête, car mes problèmes criaient si fort que je n'entendais plus rien. Je ne voulais pas le faire dans le coeur, car je voulais partir avec mes petits bonheurs. Ces petits riens, ces petits gens, vous, mes amis, ma famille, mes amours, mes amants. Tous là quand le bang retentit, je n'avais plus envie de penser, ni de rêver, ni d'imaginer. Alors ma tête était le mieux pour être supprimée, seule elle ne m'aidait pas, elle braillaitalors j'ai fais le nécessaire pour que tout cela cesse enfin, pour un peu de paix, de silence. Jamais plus vous n'aurez à me supporter, jamais plus je n'aurais à vous entendre dire. J'ai vécu tant de chose, j'ai voulu stopper les conneries, j'ai voulu montrer au monde la face caché de la décadence intellectuelle, de la détresse humaine, de la destruction. Je n'étais qu'un tout petit rien, un pas grand chose, qui s'amusait à changer les gens et leurs vie. Je ne jouais pas beaucoup, mais ma vie était un de ces jeux où le hazard fait bien les choses. Ma vie est un jeu où je gagne à perdre, je n'ai cessée de perdre, alors j'ai voulu gagnée et j'ai perdu la vie, j'ai perdu ma tête, je suis devenue une folle sans tête, sans cervelle. Un fou n'a pas d'esprit, mais en a plus que vous tous réunis, c'est pour cela qu'on les enfermes. Si je suis partis, j'espère que cela fera beaucoup de bruit, pour pouvoir dire au monde entier que cette planéte ne vaut rien, même pas la chance de pouvoir la sauver, de l'aider un peu. Je vous aimais, tous autant que vous êtes, mais je ne supportais plus ce lourd secret invisible.
Je ne supportais plus ces filles filiformes en papier glacée qui me dictée la recette de mon assiette.
Je ne supportais plus ces réflexions qui me blessée, produisant des plaies invisibles à vos yeux.
Tout leurs soins, tout leurs bonheurs, leurs sourires, leurs mots doux, leurs bisoux, rien ne changa, malgrès tout cette amour de vous, je detestais ce monde, je haisais ma vie, je ne m'aimais pas. Alors je me suis torturée encore et toujours, sans savoir vraiment pouquoi, sans chercher autour. J'ai décidée que aujoud'hui serait mon ticket pour ma naissance, ou ma renaissance. Je respirerais pour la première fois depuis ma sortit du ventre maternelle, un air pur et nouveau.
Je suis une nouvelle suicidée, à qui le mot "jamais" c'est gravé dans mon coeur et mes amours.
Je suis une nouvelle suicidée, à qui le mot "maladie" c'est attaché à ma peau et mon corps.
Je suis une ancienne vivante, à qui le mot "sourire" c'est accroché à ma bouche et ma joie.
Mais alors pourquoi je suis partis ? Pourquoi j'ai voulu m'en aller ? ALors que j'avais tout ? J'ai souffer, j'ai criée, j'ai pleurée, j'ai vomis, j'ai ouvert, j'ai tout fais et puis... Un beau matin, je n'ai fais que souffrir et vomir, jusqu'à vouloir mourir sans le dire. J'ai souris, j'étais joyeuse, j'allais bien, pendant des mois, deux mois, un été en somme. J'ai vécu tout ce que je pouvais vivre en 18ans de vie, alors je réfléchisais à la manière. A cette manière de faire pour que personne ne le sache, personne ne s'en doute, tout fait, j'ai tout préparée dans ma tête, dans un tiroir de spleen, dans le fond du noir de mon cerveau.
Et puis j'ai cherchée l'endroit, un petit paradis, à coté de l'eau et d'une petite fontaine silencieuse.
Et puis j'ai cherchée l'arme idéale et fatale, la plus appropriée, pour une fille comme moi.
Et ensuite l'endroit ou je la mettrais, la pointerais, l'enfoncerais, là où ça faisait du bruit.
Donc je vous résume, Derrière les roches en Bretagne, je l'ai trouvée magnifique cette crypte, avec ce joli pistolet, trouvé, tout joli tout petit, à gros calibre, à visée facile, en silence, sur cette foutu tête, là où tout les trucs se posaient sans mon avis, et sans soucis. Alors j'ai regardé une dernière fois toutes vos photos, vos messages, et mon parcours. Je n'ai pas pleuré mais seulement souris en prenant une photo de moi, pour la dernière fois et j'ai posée l'arme sur ma tempe, j'ai jetté tout ce débaras, hurlée et tirée sans une larme.
Alors voilà, c'est la lettre d'une suicidée qui en écrivant ceci se raconte sa propre fin, car nous sommes tous notre propre fin, à nous de faire vivre le monde, de l'aider, de le sauver. Mais surtout ne pleurez pas, car toute les larmes du moment n'existeront plus après et puis je ne mérite pas vos larmes car la haine vous aura envahis avant la peine.
Alors aucunes larmes ne vaut la peine d'être versée tant que la réalité ne sera pas dévoilé.


Adieu
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