L'histoire d'une petite princesse

C'était une petite princesse vêtue de rose et de dentelle, qui vivait dans un si grand château, que parfois elle s'y perdait.

Bien sûr que la fille du roi était gâtée à en mourrir. On lui offrait cadeaux et joyaux bien plus qu'elle désirait. D'ailleurs, la petite princesse n'avait que faire de ces joujoux, tout ce qu'elle voulait c'était un peu d'amour.

Mais comme son père était un roi, il n'avait guère de temps à consacrer à l'épanouissement de sa princesse qui se noyait dans sa détresse

Puis il advint qu'un soir, alors que la solitude était trop lourde, que la petite princesse n'en pût plus. Elle n'avait plus le choix, elle devait partir. Elle était triste, elle avait mal. Elle s'en voulait de quitter son père, elle avait peur de quitter son royaume. Mais elle était lasse de cette vie.

La petite princesse qui, autrefois, était vêtue de rose et de dentelle, est maintenant habillée de noir, comme si la mort avait prit son âme.

La légende raconte que la princesse aux cheveux d'or s'est perdue dans un bois, et qu'à force de pleurer, ses cheveux sont devenus noirs. On dit aussi que parfois, lorsque la nuit est calme, on l'entend pleurer et raconter son histoire.


Voici un petit texte que j'ai écrit, sans raisons apparentes, disons tout simplement parce que j'avais envie d'écrire. Dans ma tête, ce soir là, je voyais une petite princesse, toute innocente et douce, mais qui commence à se perdre dans une solitude trop dûre à supporter. Je ne suis pas une petite princesse, et je ne souffre présentement pas trop de la solitude... Mais on dit que les poètes se servent toujours de leur vécu, l'amplifient et le changent à leur goût pour ensuite le mettre sur papier. Je crois que c'est ce que j'ai fait, en écrivant cette petite histoire, car les premiers vers me trottaient dans la tête depuis longtemps déjà, et le fait de l'écrire et de le développer enfin m'a libérée. Pourquoi ? Allez savoir... J'aimerais beaucoup avoir vos commentaires et critiques sur ce poème que j'ai adoré écrire. Qu'en dites-vous ?