Stephane Miroux (Gael Garcia Bernal) est un jeune artiste très créatif et imaginatif. Il quitte le mexique pour la France a cause du décès de son père. Stephane est une personne particulière. En effet ce dernier souffre d'inversion, une maladie qui lui fait confondre le rève et la réalité. Cette maladie s'est calmée lors de son adolescence.
Sa mère, Christine (Miou-Miou), lui trouve un emploi où il rencontre Guy (Alain Chabat), un quarantenaire festif et joyeux. Mais malgrè tout cela, Stephane s'ennuie de son travail et de sa vie. Un jour, il rencontre la charmante Stephanie (Charlotte Gainsbourg) qui va réveiller son ancienne maladie...
Après son "Eternal Sunshine of the spothless mind", Michel Gondry remet le couvert avec un univers aussi original que la mémoire : le rève. Le réalisateur nous emporte dans un voyage atypique. Cela commençe dès le générique, coloré et psychédélique à souhait, où le monde des rèves est représenté.
Les différents plans de caméra tendent à nous mettre dans une ambiance unique. Le bonheur atteint son comble lorsque l'on est projetté dans le monde des rèves. L'univers onirique se traduit par des situations, des personnages ou des lieux bizarres où la réalité perçe sa frontière. Dès lors, l'on est transporté dans un univers où l'eau n'est que cellophane, où les chevaux en tissu prennent vie, où les immeubles et les voitures sont en carton. Un univers aussi étrange qui nous attire malgrè nous en titillant toujours plus notre curiosité sans pour autant tomber dans la niaiserie de bas étage.
Le spectacle est servie avec des acteurs de choix. Gael Garcia Bernal nous donne une interprétation telle que le personnage force la sympathie la plus pure. Charlotte Gainsbourg donne une belle performance d'actrice malgrè qu'elle soit plus effaçée que Garcia Bernal. Alain Chabat s'éclate comme un petit fou en reprenant un rôle proche de celui des "Nuls". Nous faisant sourire voire rire face à son immaturité assumée.
A travers ce voyage unique et onirique, Michel Gondry fait sortir de ses personnages les enfants qui sont en eux tout comme celui des spectateurs. Un film sans prétention doté d'une réalisation superbe et d'un univers étrange digne d'un Tim Burton. Si vous devez en choisir qu'un seul en Août, choissisez d'étudier "La science des rèves".