Extrait du site https://www.france-jeunes.net

J'y croyais... Vraiment...


un texte que j'ai écrit pour ma mère... Bien sûr elle ne connaît pas l'existence de ce texte, ni de la panoplie d'autres que j'ai écrits sur ce même sujet... Par contre, c'est un sujet très sensible pour moi... J'espère que vous aimerez...



Voilà un texte que j'ai écrit pour une mère que j'ai tant aimé, et que j'aime encore beaucoup. L'amour que j'ai pour cette femme ne se dissipera jamais... La confiance s'est perdue... Mais l'amour pour un parent reste toujours, surtout et principalement lorsqu'on en a manqué... On en recherche toujours plus, encore... J'avais mis tous mes espoirs en cette mère qui est la mienne... Mais, sans réellement le vouloir... Elle m'a beaucoup détruite, à petits feux... C'est difficile, quand on aime à en mourrir, de s'avouer une telle chose... On essaie de se dire que la personne a raison... Que finalement, nous ne sommes que déchets... Que l'on n'arrivera jamais à atteindre nos buts dans la vie...

Hélas, malgré l'amour qu'un parent peut porter à son enfant, il y a beaucoup de choses dont il faut apprendre à se protéger... Malheureusement un enfant est très sensible aux remarques de ses parents, puisqu'ils sont les premiers adultes influents dans sa vie...



J'y croyais...

Je croyais en tes paroles, belles ou méchantes. J'avais foi en tout ce que tu disais, peu importe ce que c'était. Si tu me disais que j'étais intelligente, j'y croyais, j'avais confiance, j'étais persuadée que tu avais raison. Bien sûr je me suis déjà obstinée, comme n'importe quel enfant, mais tu finissais toujours par gagner, évidemment. Lorsque tu me traitais de tous les noms possible et imaginables, lorsque tu me frappais, pour me dire ensuite que c'était parce que je l'Avait mérité, que je t'avais cherchée, je te croyais. Je savais très bien que je n'aurais jamais d'excuses de ta part, et je n'en demandait guère. J'avais peur de toi, malgré la confiance, car j'avais peur d'Avoir mal encore. Et malgré tout, jamais je n'ai riposté contre les coups, jamais je ne t'ai rendu la pareille lorsque tu m'envoyait au sol et que tu m'y maintenais de tout ton poids et de toute ta force. Je t'aimais, maman, alors je te croyais...


Je tiens à dire que sous aucun prétexte, un parent ne devrait frapper son enfant... Même à bout de nerfs, même lors d'une situation invivable... Un acte du genre qui est posé une fois, dans la vie d'un enfant, est déjà plutôt innacceptable... Alors un type d'agression qui est répété sur de nombreuses années, ça affecte la personne très profondément...
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