Extrait du site https://www.france-jeunes.net |
Le réveil |
Après un long sommeil, il est parfois difficile d'ouvrir les yeux sans broncher... |
Où suis-je ? Qui suis-je ? Je ne sais plus depuis combien de temps je n'ai pas ouvert les yeux, et je ne sais pas non plus pourquoi je les ouverts maintenant. Je suis perdu dans la masse, dans une espèce de foule compactée autour de moi et me forcant à suivre leur rythme. Où vais-je ? Où plutôt où me conduisent-t'ils ? Dieu lui-mème ne semble pas le savoir. Je me réveille après un long, trop long coma, mes sentiments sont encore atrophié et je n'arrive pas à réfléchir. Tout est brouillé dans ma tète, comment en suis-je arrivé là ? Une période semble avoir disparu de mon esprit. Trop tôt, trop vite. J'essaie de me remémorer mais la seule chose me revenant à l'esprit et le dégout de moi-mème qui m'a poussé a tout abandonner pour me réfugié dans la prison doré de ce sommeil intelectuel. Je sais que je pourrai retrouver celui que j'étais, il me suffirait simplement de me retourner et de repartir en arrière, mais la foule me presse dans l'autre direction ne me laissant d'autre choix que d'avancer tète baissée vers ce piège tendu par mon passé pour mon avenir. De plus je ne sais mème pas si je veux retrouver cette homme que j'étais. Dans un soupir je lèves les yeux et scrute la foule, des silouhettes sombres se collent comme pour se forcer à avancer d'un mème pas. Et pourtant je parviens à distinguer certains visages. Des amis perdus, d'autres retrouvé, d'autre encore n'ayant jamais disparu. Je crois aussi distinguer la Nostalgie et le Regret, s'activant à essayer d'attirer mon attention vers l'arrière de la foule. Cette partie plutôt sombre, triste et tentant de me transférer leur mélancolie. Et mème si je pouvais la ressentir, je ne suis pas sûre qu'elle serait pire que mon désespoir. Je ne parviens plus à distinguer les gens derrière moi, pourtant, eux, semblent m'observer et influencer mon parcours. Je me sens pathétique, non content de ne plus me retrouver, je perds le peu de moi qu'il me reste à contempler derrière les vestiges d'un passé à jamais révolu et perdu. Je suis sur le point de m'arréter, abandonnant tout ce qu'il me reste, prèt à me laisser piétiner par cette foule à qui j'ai laissé trop longtemps le contrôle de me vie sans pour autant désirer leur céder mon levé de rideau, quand soudain... Une espèce de rumeur semble s'élever de la foule et une certaine panique commence à se faire sentir. En effet au milieu de toute cette agitaion une des silouhettes a changé de rythme et a décidé de précipiter son pas comme pour me dépasser. Elle avance, avance, je ne la reconnais pas, puis elle arrive à mon niveau et là le temps s'arrète me laissant tout juste un moment pour la distinguer. Puis, sans mème me laisser réaliser, les choses reprennent leur cour et la silouhette disparait au loin dans la foule laissant derrière elle juste un souffle. Un petit souffle qui... Mais ? Qu'est ce que ? D'un seul coup sans que je ne puisse rien faire, une première vague parcours mon corps ! Une odeur, enfin "cette" odeur... Mais oui ! Cette odeur sucrée et douce qui nous rend gaga quand le monde nous enrage, cette odeur qui nous accompagne dans tous les moments les plus importants de notre vie ! Cette odeur qui nous donne la sensation d'exister et nous donne cette envie de vivre !! Puis viens la deuxième vague, la chaleur. Cette chaleur plus intense qu'un feu de bois, plus dangereuse qu'un feu de forèt mais tellement plus belle qu'un feu de joie. Cette chaleur qui fais fondre la glace formée par l'ennui. Cette chaleur qui nous réconforte lors des coups dur, qui nous redessines un sourir quand les larmes s'asèchent. Mais oui c'est ça !!! C'est ce souffle ! C'est cela que je cherchais tout ce temps ! Cette chose que je cherchais à distinguer chaque fois que je levais les yeux au ciel. Ce souffle sans lequel il me restait plus qu'à entrer dans le sommeil dans lequel je me sui enfermé. Où est elle ? Celle qui m'as rendu la force de lever les yeux au ciel. Elle n'est plus là. Elle a disparu loin devant, peut ètre a t'elle déja quitté la foule. Il ne me reste qu'une solution pour la retrouver. Faire cette chose si simple que j'aurais du commencer imédiateent, cette chose que je n'aurais simplement jamais du arréter, cette chose pourtant si évidente. Avancer, plus vite que cette foule, reprendre le contrôle du rythme de mes pas, du rythme de ma vie. Et la retrouver, peut ètre. Et mème si je la retrouvais, encore faudrait-il qu'elle veuille de moi, mais si c'était le cas, je ferais tout pour la rendre aussi heureuse qu'elle vient de le faire... Si je la retrouve... Et pourtant, impossible que je ne la reconnaisse pas. Son ****** était le plus beau qu'il m'ait été donné de voir. |
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