Je grifonne des mots sur un papier journal

Je grifonne des mots sur un papier journal, quelques paroles incompréhensibles, mais j'en ai besoin, vous comprenez ?

Ma tête est un si beau brouillon qu'il faut que je puisse étaler mes idées de temps à autre.
Mais le temps me fuit, bordel !
Si vous saviez comme c'est frustrant, regarder les aiguilles de l'horloge défiler à une vitesse délirante et toi tu restes planté là, comme un con.
T'a les méninges qui travaillent, où du moins qui essaient de trouver un sens à cette vie mécanique...
Au final, je prend du café au lait tous les matins pour tenir le coup, et mange 5 fruits et légumes par jours, très important ! Allez, la journée est déjà finie, le temps d'écouter un morceau des Pixies, de fermer les volets pour observer une dernière fois les étoiles, de me plonger dans un bon Musso, pour tout oublier.
Pour finir par m'endormir, là où je retrouve tous mes chers rêves, ça devient une habitude.
Sous mes pieds mes semelles se dérobent, on voit l'jour à travers ma robe, ces matins qui gardent en otage, nos envies au fond d'un sommeil. Plier les rêves que l'on bégaye.
J'ai l'horizon dans mes bagages, des aventures à t'inventer, pas de frontières, juste ma main pour t'emporter.

Ca finira par s'arranger...

Des milliers, des millions d'auteurs parlent de l'Amour. De sa beauté, de sa complexité ; de son impact ; de sa nature... Certains définissent l'Amour dans le degré de dépendance à l'autre. Je n'aime pas cette vision là de l'Amour... Je n'aime pas me dire que j'ai besoin de quelqu'un pour avancer, je n'aime pas l'accoutumance et pourtant quand on a trouvé la bonne personne comment faire autrement ? Il est impossible de renier ce lien qui vous unit à l'autre envers tout et malgré tout...
Quand il dit Viviane, comme ça, je n'ai rien à lui reprocher puisqu'il n'a rien dit, mais c'est comme un câlin volé, & j'aime bien. C'est un peu de la triche d'accord. Juste mon prénom, c'est presque tendre. Il chuchote mon prénom & c'est comme la douceur des choses qui me revient.