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Sleepy Hollow : Légende du cavalier sans tête revisitée par Tim Buton |
Qui n'a jamais entendu parler des nombreux films de Tim Burton ? Parmi les titres à succès, comme Edward aux mains d'Argent, Beetlejuice, Alice au pays des merveilles, nous citeront notamment Sleepy Hollow, ou la rencontre d'un réalisateur de génie avec une nouvelle fantastique. |
Sleepy hollow : une adaptation avant tout Pour mieux comprendre le synopsis, il faut remonter en 1819. Sleepy Hollow est alors connu sous le nom de La Légende du cavalier sans tête, aussi connue comme La Légende du Val dormant. Cette nouvelle est tout d’abord écrite par Washington Irving, figure littéraire américaine du dix-neuvième siècle, et narre l'histoire d'Ichabod Crane, professeur fraîchement arrivé à Tarry Town. Tout comme dans le film que nous connaissons tous, ce jeune homme tombe sous le charme de la belle Katrina Van Tassel, et entretient une rivalité avec Brom Van Brunt. Cependant, contrairement à l'inspecteur cartésien incarné par Johny Depp, notre jeune enseignant est féru de récits fantastique de sorcières, de malédictions, ou encore de revenants, récits qui, d'ailleurs, sont très populaire à Tarry town. L’élément perturbateur du récit se trouve être une surprenante découverte ; un docteur allemand aurait jeté un mauvais sort aux habitants, les condamnant à des illusions chimériques. Sleepy hollow : une oeuvre cinématographique Notre histoire débute en 1799, à New-York, où un jeune inspecteur, Ichabod Crane, se bat pour faire considérer ses méthodes scientifiques. En effet, ce jeune homme des plus rationnel se refuse purement et simplement à toute explication fantastique ou religieuse. En retour, il se voit confier l'enquête de Sleepy Hollow. Plusieurs meurtres en série ont été perpétrés dans cette petite bourgade de la Nouvelle Angleterre ; on retrouve les corps décapités, mais jamais la tête. Arrivé sur place, il pourra constater que la population connait déjà le coupable : Il s'agit d'un cavalier, envoyé par une grande Dame prussienne qui fut...décapité. D'après les habitants, il est revenu de l'enfer pour couper les têtes des citoyens. Ichabod rejette bien entendu cette option, et part à la recherche du véritable coupable en compagnie de Jonathan Masbath, un jeune orphelin, et de Katrina Van Tassel, fille d'un riche fermier. Pourtant, contrairement à ce qu'il avait prévu, il va complètement perdre le contrôle des évennements. Sleepy hollow : critique personnelle Sleepy Hollow est un fin mélange d'horreur, d'humour, d'amour et de rebondissement, comme sait si bien les faire Burton. L'ambiance est relativement lourde ; on se retrouve dépaysé dans un petit bourg isolé, à l'aube du dix-neuvième siècle, où brouillard, nuit, et forêt lugubre sont omniprésents. Mais ce décor sombre se voit coloré par les moult personnages présents. Nommons tout d'abbord Ichabod qui est, sans conteste, mon personnage préféré. Notons que Johny Depp a eu carte blanche pour le caractère de son protagoniste et que, bien qu'à l'antipode du héros du livre, le résultat est bien plus que satisfaisant. Ensuite, il faut bien évidement parler de Katrina, et du mystère délicat qui l'entoure. Le reste des personnages est travaillé, intéressant, et ponctue l'histoire. Soyons clairs : Lorsque l'on regarde ce film, on se retrouve cloué, et en haleine jusqu'à la fin. Des rebondissements inattendus font avancer l'histoire, et nous offre un final plus que satisfaisant. Les décors sont magnifiques, et propre à l'ambiance particulière du film. Les acteurs jouent à merveille, et le duo Depp/Ricci est époustouflant. La musique composée comme toujours par Danny Elfman est magnifique, et on ne pourra s'empêcher de sourire devant les méthodes "scientifiques" de notre inspecteur chétif. C'est pour moi l'un des meilleurs film du réalisateur. |
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