Jamais sans ma fille

Jamais sans ma fille est désormais rentré dans la liste de mes livres cultes. Il est le plus poignant que j’ai jamais lu. Non pas que les livres romancés et autres ne sont pas intéressants mais parce que Betty Mahmoody a su retranscrire tous ses sentiments avec beaucoup de talent. Ainsi, j’ai dévoré le livre par ce qu’il me tardait de savoir ce qu’il allait arriver à cette femme. En août 1984, elle part en vacances avec son mari d’origine iranienne et sa petite fille de 5 ans. Ce dernier vit depuis plusieurs années aux Etats Unis et il n’y a donc aucune raison pour craindre se voyage en Iran. Pourtant, Betty à l’impression d’avoir une commis une faute. A la fin du séjour, elle apprend qu’elle ne quittera jamais l’Iran. Ce livre est donc basé sur l’histoire de Betty. Pendant 18 mois, elle ne cessera de tenter de s’évader, jouant la femme soumise et devenue iranienne. Chapitre apres chapitre, l'on en apprend un peu plus sur l'homme qui est devenue un monstre. Elle se rappelle sa vie aux Etats Unis, un beau mariage avec cet homme qui l'aimait vraiment. Elle nous raconte aussi comment tout a changé, la tension internationale, la famille de Mhoody qui insiste pour qu'il vienne leur rendre visite en Iran. Un jour, il se fait licencier de l'hôpital dans lequel il travaille. La cause est qu'il a raté une opération, on lui reproche d'avoir tué son patient mais surtout d'être iranien. N'étant plus rien aux Etats Unis, il espere redevenir quelqu'un en Iran. Voilà comment il entraîne sa femme et sa fille dans son calvère. Il a du mal a se faire reconnaitre en Iran, il est vexé, il bat sa femme, il lui promet de la tuer. Betty passera des semains sazns bouger tant elle souffre des coups de son mari. Mais c'est une volonté de fer qui lui donne le courage d'afdfronter son mari. Elle parvient a le tromper, a se faire des amis qui l'aident, a rencontrer régulièrement Hellen, de l'amabassade americaine qui lui transmet des lettres de sa famille aux Etats Unis. Son père est mourant, Betty aimerait le revoir avant qu'il ne parte. Puis un jour Mhoody souhaite qu'elle rentre aux Etats Unis. Mais ce n'est pas pour aller voir son père, c'est pour vendre sa maison et ramener l'argent en Iran. Elle ne plus le choix, elle doit partir. Elle se lance alors dans un voyage a travers les montagnes de Turquie en n'étant même pas sûre d'y arriver. Le 7 février 1986, elle rentre chez elle après avoir subit des humiliations, des viols, des violences physiques…. et une vie en tant que femme iranienne, dans un pays où celle-ci n’est rien, où elle se retrouve en prison parce qu’elle ne porte pas comme il faut le tchador ou bien parce que l’on voit ses bas.

Je ne dirai rien de plus sur ce livre. A vous de le lire. Il est un formidable « documentaire », témoignage qui, l’auteur l’espère, mettra les autres en garde. Je me suis plut à lire ce livre tout d’abord parce que l’idée de départ était de comprendre la vie en Iran, par curiosité, mais aussi parce que ce qui est arrivé à cette femme dépasse l’entendement. Cela est tellement inconcevable que l’on se demande s’il n’y a pas une part de roman. Et bien non ! Lisez le vous verrez !