Le Grand Meaulnes

Résumé de l'histoire : François Seurel, vivant avec ses parents, tous deux instituteurs au sein même de l'école de Sainte Agathe, voit un jour arriver un nouveau pensionnaire : Augustin Meaulnes. Ils vont devenir de grands amis. Mais à la suite d'une escapade de trois jours, Augustin revient et raconte à François une histoire incroyable : perdu dans la campagne, il a découvert un vieux château tout droit sorti d'un rêve. Nos deux amis vont alors tout faire pour retrouver ce domaine où Augustin a rencontré l'amour de sa vie : la belle Yvonne de Galais.


Commentaire du livre : le Grand Meaulnes est un roman en majeure partie autobiographique qui vous emporte vers l'enfance passée en Sologne d'Alain Fournier. Celui-ci nous raconte la vie quotidienne de la France provinciale qui n'existe plus aujourd'hui. L'histoire en elle-même est saisissante et son sens du suspense nous laisse haletant. C'est un mélange délicieux entre le réel et l'imaginaire, entre un roman policier et un roman d'aventures et de découvertes. Il m'est avis que l'étonnante façon de décrire les lieux et les personnages de l'auteur ne fait qu'enrichir un peu plus déjà un ouvrage merveilleux, truffé de rebondissements et très bien équilibré, une réussite parfaite qui joue avec virtuosité du mystère et du frisson. Le roman regorge d'émotions et de tendresses que l'auteur a changé en mots et en phrases grâce à une importante quantité de vocabulaire et grâce à un merveilleux langage soutenu. Pour ma part, j'ai adoré ce livre et il m'est avis que ce roman mérite amplement toutes les éloges et les louanges que fait Daniel Leuwers lors de la préface. Le Grand Meaulnes reste pour moi un livre à ne pas manquer et un des meilleurs romans qu'il m'a été donné de lire et de relire bien que l'intrigue soit assez dramatique.


L'auteur : Alain fournier est l'auteur de cet unique roman dont la Sologne féerique et l'amour tourmenté ont fait rêver cinq millions de lecteurs. En 1914, l'écrivain tombait au champs d'honneur. Alain fournier est tué au combat le 22 septembre 1914. Son corps (et celui de ses compagnons) fut retrouvé le 15 novembre 1991 et inhumé le 10 novembre 1992.