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Arrête-moi si tu peux |
Quand Spielberg nous raconte l'histoire vraie d'un véritable imposteur... |
Réalisé par : Steven Spielberg Avec : Leonardo DiCaprio, Tom Hanks, Christopher Walken, Martin Sheen, Nathalie Baye... Ecrit par : Jeff Nathanson D’après l’oeuvre de : Frank W. Abagnale Jr. Date de sortie : 12 Février 2003 Musique composée par : John Williams Titre original : Catch me if you can Pour voir les vidéos cliquez ici Le site officiel Dès les 30 premières secondes suivant l’extinction des lumières, on est déjà séduit par le superbe générique, et pas seulement parce qu’il a été créé par des français... Inspiré de faits réels, le scénario retrace l’histoire du protagoniste, interprété par Léonardo DiCaprio, qui marque son retour sur les écrans avec Gangs of New York. Touchant, émouvant, Léo remonte dans mon estime avec ce rôle qui lui semble être taillé sur mesure, alors que j’avais peur qu’il fasse pâle figure à côté du monstre Tom Hanks. Bien qu’il ne soit apparu qu’une fois dans un film de Spielberg, Tom signe sa quatrième collaboration avec lui. La première fois fut dans Joe contre le volcan, avec Meg Ryan, que Steven a produit, puis, la plus grosse production jamais réalisée pour la télé, Band of Brothers, qu’ils ont tous deux co-produits. Christopher Walken joue ici pour la première fois sous la direction de Spielberg, tout comme Martin Sheen, mais on retiendra plus celle de Walken, vraiment épatant, surprenant, dans le rôle du père de Frank. Quant à notre chère française Nathalie Baye, son rôle aurait mérité d’être un peu plus étoffé, dommage, mais on a tout de même été ravi de voir une actrice de chez nous dans un film américain. Un autre point fort de film ? Bien que certains s’attendaient à voir une grosse production bâclée, la 22ème œuvre de Spielberg possède quelque chose que l’on voit rarement de nos jours : il n’y a ni gentils, ni méchants, juste Hanks et DiCaprio qui se courent après, l’un qui s’amusent comme ce qu’il est, un gamin, et qui recherche désespérément sa place dans ce monde, l’autre, qui fait son boulot, et qui ne cessera pas, 4 ans durant, de traquer cet adolescent intelligent, malin et aux autres innombrables atouts. Ce qui fait qu’on apprécie, c’est le lien étrange qui se créé entre Frank et Carl, qui deviendra son unique confident avec son père. On retrouve aussi quelques hommages à certains films, comme Goldfinger, que Léo/Frank regarde pour pouvoir par la suite imiter le célèbre agent secret lors de ses vols "clandestins". Forrest Gump est aussi évoqué lors du vol d’un billet de banque qui n’est pas sans rappeler celui de la plume au tout début de l’autre superbe long-métrage de son ancien collègue Bob Zemeckis. Steven met en scène, bien que celle-ci fut rapide, un film subtile, qui le touche de très près : en plus d’avoir subit un lourd divorce de ses parents étant jeune, il a aussi travaillé comme cadre aux studios Universal pendant... trois mois ! N’aimant apparemment pas trop se prendre la tête, il s’était contenté d’enfiler un costume, une cravate, de se munir d’un attaché-case, et de franchir la porte d’entrée des fameux studios. Le maître, pardon, maestro John Williams, signe quant à lui sa 19ème partition pour un film de son collègue. Il n’avait pas participé à son premier long-métrage, Duel, ainsi qu’à La Quatrième Dimension et La Couleur Pourpre. |
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