Mes parents aussi ont des enfants merveilleux !

Sept à la maison, c'est l'histoire d'une charmante "petite" famille. Le père est pasteur avec une épouse modèle et ils ont en tout, attention... 7 enfants. Logiquement, le titre aurait dû être "9 à la maison", mais les deux derniers, des jumeaux (et c'est reparti pour un tour ! Mais ne perdons pas de temps, deux d'un coup !), ne sont arrivés qu'après dans la série. Chaque épisode nous parle des amis et des amours de chacun, des problèmes qu'ils ont ou de ceux des autres qu'ils aident à régler. Car je l'ai dit, le père est pasteur et donc toute sa bonté et son envie d'aider les autres rejaillit sur ses enfants qui font de même.
D'ailleurs, tant qu'on en parle, ils sont tellement gentils qu'ils accueillent aussi des personnes extérieures, comme les ex des enfants, par exemple (ben voyons, comme s'il n'était pas assez nombreux ! La série aurait pu s'appeler... "un nombre incalculable à la maison").

Cette série est agréable à regarder, ne le nions pas, mais à force de faire le bien autour de soi, tout le monde il est beau, il est gentil, ça devient vraiment lassant... Et un peu neuneu aussi.

Il y a un épisode qui m'a particulièrement marqué (c'est là que j'ai puisé l'inspiration pour le titre) : chacun des enfants faisaient une crise d'adolescence à sa manière, se sentait mal dans sa peau, etc. Eh bien le père, en bon pasteur qui se respecte, est allé voir tout ce petit monde (séparément bien sûr) pour réconforter sa progéniture. Sa méthode : de belles paroles du genre "tu es quelqu'un d'exceptionnels et tu aides les autres. Je suis fier de toi.". Mais formulé différemment pour chaque personnage.
Donc, en résumé, chaque membre de cette famille est génial. Mais attention, c'est le père qui parle. Quel parent indigne dénigrerait son enfant ? Alors soit tout ça c'est des belles conneries, soit nous sommes tous formidables !

On avance pas. C'est vraiment lassant tout ça.
Mon verdict : à consommer modérément.